chut fallait pas le dire

oups lol

Conference de presse des joueurs

http://www.eurosport.fr/football/chat.shtml?chatid=+f6d16fe820

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Deschamps: "Pas le potentiel"
L'ancien capitaine de l'équipe de France, Didier Deschamps, estime que "la France n'a pas le potentiel pour être championne d'Europe". L'actuel entraîneur de l'OM ne pointe pas le niveau de jeu des Bleus mais leur "peu d'expérience de haut niveau".
DD a toutefois ajouté qu'il faisait "confiance à Laurent Blanc, qui est un compétiteur et qui a envie d'aller le plus loin possible". En terme d'expérience, difficile de faire mieux que le "Président".

Dans un sens il n'a pas tord

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M'Vila probablement remplaçant

Remis de son entorse à la cheville droite, contractée lors du match amical face à la Serbie (2-0), Yann M'Vila devrait être opérationnel pour affronter l'Angleterre lundi soir. «Ça me parait difficile qu'il soit titulaire, a expliqué Laurent Blanc ce dimanche. Mais il est fort probable qu'il soit sur la feuille de match.»

Le sélectionneur des Bleus a également donné des «nouvelles rassurantes» de Blaise Matuidi, touché à la cuisse droite, et de Steve Mandanda, blessé au pied droit. «On a tout fait pour que ces joueurs soient le plus vite disponibles pour l'équipe et le groupe, et, ce soir, ils sont disponibles», a précisé Blanc.
F.F

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Les Bleus méritaient mieux

Malgré sa très nette domination, l'équipe de France n'est pas parvenue à décrocher la victoire ce lundi, face à l'Angleterre (1-1), pour ses grands débuts à l'Euro. Mais cette entrée en matière convaincante suscite toutefois de nombreux espoirs.

9 minutes. Pendant ce petit laps de temps, Laurent Blanc a dû transpirer. Le temps que Samir Nasri, idéalement servi par Franck Ribéry, ajuste son coéquipier en club Joe Hart d'une frappe limpide aux vingt mètres et égalise (39e). Ouf ! Sur ce coup-là, l'ancien Marseillais permettait aux Bleus de revenir à la marque après l'ouverture du score surprise des Anglais. Une réalisation de la tête sur un corner de Gerrard signée Joleon Lescott (30e), qui aurait pourtant dû démarrer le tournoi sur le banc si Gary Cahill n'avait pas déclaré forfait au dernier moment. Le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres.

L'impact de Diarra

Le défenseur de Manchester City aura finalement permis à sa sélection, trop peu inspirée, de prendre un point. Un très bon point même. Car hormis sur un loupé magistral de James Milner (14e) et un dribble magnifique d'Alex Oxlade-Chamberlain, les Trois Lions n'ont rien proposé durant 90 minutes et se simplement contentés de faire bloc pour contrer les offensives des Bleus. Car les Français ont offert une prestation aboutie, dans la lignée des derniers matches amicaux, à l'image d'un Alou Diarra qui est monté en régime petit à petit malgré son erreur de marquage sur le but anglais.

Le milieu de terrain marseillais a parfaitement fait parler sa puissance dans les duels et a même été tout près de définitivement se rattraper sur une double occasion de la tête (35e). Après l'égalisation de Nasri, les Français ont bien continué à pousser (61% de possession pour les Bleus), sans toutefois trouver la faille malgré 15 tirs cadrés, contre un seul -celui du but- chez les Three Lions. Avec ce match nul, les Bleus démarrent, certes, assez tranquillement, mais ont tout de même montré de très belles choses pour leur entrée en lice dans la compétition. On attend la suite avec optimisme. - Tanguy LE SEVILLER
F.F

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Nasri : "Réaction que je n'aurais pas dû avoir"
Samir Nasri, muet en zone mixte, a expliqué dans une interview à paraître sur TF1 qu'il avait eu "une réaction d'humeur (qu'il) n'aurait pas dû avoir" avec son "ferme ta gueule".
"C'est de la frustration. On m'a descendu en flammes pendant les matches de préparation alors que j'appliquais consignes du coach", déclare aussi Nasri, cité par le compte twitter du journaliste Frédéric Callenge.

Je confirme une reaction nul sa m'étonne pas du joueur mais bon montront mieux au future génération

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Nasri : «On m'a descendu en flammes»

Enervé par les critiques dont il a fait l'objet ces dernières semaines, Samir Nasri a réglé ses comptes, lundi soir. Auteur du but égalisateur face à l'Angleterre (1-1), le milieu de terrain de Manchester City a lancé un très clair «Ferme ta gueule», destiné au journal L'Equipe. Sa réaction a interpellé et Nasri s'est expliqué après la rencontre. «Des fois, il y a des réactions d'humeur qu'un joueur peut avoir. Je ne regrette pas. Il faut dresser le bilan après la compétition», a-t-il affirmé.

«On fait tout pour déstabiliser l'équipe de France. Il faut la laisser travailler. Cela ne me déstabilise pas car je ne lis pas la presse mais ma mère est souffrante et quand elle lit que son fils est bidon, c'est délicat, a-t-il ajouté, reconnaissant tout de même que sa «réponse» était «peut-être maladroite». «On m'a tout fait alors qu'on aurait dû me laisser tranquillement me préparer, a poursuivi Nasri sur TF1. On m'a descendu en flammes alors que j'appliquais les consignes du coach.» Laurent Blanc, interrogé après le coup de sifflet final, à, lui, préféré botter en touche. «C'est entre lui et ses détracteurs, a assuré le sélectionneur. C'est quelque chose de personnel, je n'ai pas à m'immiscer. Il était content d'avoir marqué un but.»
F.F

je suis pas fan de Nasri mais c est claire que dire publiquement qu il est mauvais etc ...alors que blanc lui fait confiance pas facile a digerer . Et pour preparer l euro encore moins . Surtout que la plus part des journaleux de l equipe sont la pour vendre leur torchon et pas vraiment parler Foot . Les incidents de krysna sont en partie responsable ... ils devraient la fermer leur gueule c est claire . J approuve a 100 % Nasri pour le coup meme si pour les gosses c est pas jolie jolie en terme d exemple
j aime bien la reaction de blanc publiquement apres je me doute que face a face avec le mec sa va se parler entre les 6 yeux (blanc 4 avec ces lunettes )

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22, v'la les Bleus

L'équipe de France de Laurent Blanc a porté sa série d'invincibilité à vingt-deux matches (quinze succès, sept nuls) après son nul face à l'Angleterre (1-1), lundi à l'Euro. Les Bleus n'ont plus perdu depuis le revers concédé devant la Biélorussie (0-1), le 3 septembre 2010 au Stade de France. Seule la sélection française dirigée par Aimé Jacquet avait fait mieux : entre 1994 et 1996, elle avait enchaîné trente rencontres sans défaite.
F.F

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Blanc va parler à Nasri
Laurent Blanc a expliqué qu'il n'avait pas vu Samir Nasri après le match. Mais le sélection va "avoir une discussion" avec le joueur suite à son geste sur l'égalisation français face aux Anglais (1-1), même s'il juge que sa réaction est "personnelle".
"Après le match, je ne l'ai pas vu. Il était au contrôle anti-dopage. J'aurai une discussion avec lui", a-t-il expliqué.
Mais le sujet agace visiblement le sélectionneur. "Ça, ça vous intéresse. Moi, ça ne m'intéresse pas, a-t-il répondu à une nouvelle question sur le joueur de Manchester City. Si un joueur a des problèmes avec les medias, vous pouvez le régler. Un grand journal avait fait un édito titré 'fermez-là', donc ça existe aussi chez vous".
"Vous êtes bien gentils mais je suis là pour parler de l'Ukraine ou de l'Angleterre. J'ai dit ce que j'avais à dire. Point. Si vous avez des questions, vous pourrez les poser durant le tournoi", a-t-il conclu

Blanc avait l'air énéerver ce qu'a ait Nasri c'est pas dla bonne pub

en tout cas j'ai aimé ce match
mais pas trop compris l'entrée de Martin alors que Benzema me paraissait cuit dès la 60ème minutes j'éspérai un giroud...voir un menez a droite vu que coté droit on y allait pas souvent...et un evra sur le banc car clichy/ribery sa rythme bien en plus..

pourquoi Menez ???il passe jamais le ballon

pour apporter un peu de percution coté droit car on a vu plus nasri au centre et debuchy seul prendre le couloir droit...malouda me semblait mou du genou..

j avais meme pas vu sur le tel que malouda joué lol . Valbu aurait amener de la percution et lui , il joue pas personnel ;p

compare les stats de menez a celle de valbuena cette année...
c'est sur menez vendange plus mais bon c'est tjr mieu que rien..

donc quand nasri est mauvais faut pas le dire ,ah ba oui le pauvre petit ,t'est formidable mon samir deux bouffes dans sa gueule oui!!!

Le pire il se permet des réflexion et meme des insultes pff ce joueur c'est vraiment un cas

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Blanc : un intérêt de Tottenham ?

Après le licenciement d'Harry Redknapp, Laurent Blanc ferait partie d'une short-list susceptible de prendre en main Tottenham.
L'Equipe précise cependant que la manager d'Everton David Moyes est le mieux placé, à ce jour, pour prendre le poste. Autre nom avancé, celui du manager de Wigan, Roberto Martinez

Sa peut etre du sérieux car Blanc n'a toujours pas prolonger

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On en sait plus sur ce qu'il s'est dit dans les vestiaires de l'équipe de France après la défaite face à la Suède mardi soir.


« Oui, ça a été chaud. Ça existe toujours dans un vestiaire, et souvent après une défaite. Ça prouve qu’il y a eu une réaction, une action et un peu d’électricité ». Hier, en conférence de presse, le sélectionneur Laurent Blanc reconnaissait que l’ambiance avait été tendue mardi soir dans les vestiaires après la défaite de l’équipe de France contre la Suède (2-0). L’Équipe publie aujourd’hui la teneur des échanges qui ont eu lieu. Alou Diarra aurait été le premier à allumer la mèche.

Déçu du manque d’implication de ses partenaires à vocation offensive, le milieu défensif ne s’est pas privé pour le faire savoir. « Ce n’est pas normal », a-t-il lancé. En réaction à cette sortie, Samir Nasri, qui se sent visé, lui demande de rester correct dans ses propos. Mais ce n’est pas tout. Hatem Ben Arfa, qui s’occupait grâce à son téléphone portable, s’est fait reprendre de volée par le Président : « Hatem, tu n’as qu’à appeler ta famille pendant que tu y es ! », aurait-il lâché. Une pique que le pensionnaire de Newcastle n’a pas vraiment appréciée.

Il reproche alors au coach de l’avoir sorti alors qu’il y avait « plus nul » que lui sur le pré. Il va même jusqu’à proposer à Blanc de le renvoyer chez lui s’il ne le satisfait pas ! Ambiance. Apparemment, HBA ciblait encore une fois Nasri, dont les performances en demi-teinte et le statut cristalliseraient pas mal de tensions dans le groupe. Mais le milieu de Manchester City n’est pas le seul à avoir pris pour son grade. Philippe Mexès a également été vivement critiqué par Alain Boghossian pour son jaune évitable.

Le défenseur du Milan AC rétorquait que, si ses milieux de terrain l’avaient aidé, il n’aurait sans doute pas été obligé de commettre cette faute et n’aurait donc pas été averti... Des vérités ont été dites à Kiev. Et désormais, on attend de voir quelles seront les conséquences de ces échanges. Samir Nasri ne s’est ainsi pas entraîné hier, alors qu’il n’était pas sur la liste des blessés. Quant à Hatem Ben Arfa, ses mots durs devraient lui valoir de retrouver le banc contre l’Espagne. On a connu meilleure façon de préparer un match capital...

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Sans surprise, l'Espagne a sorti la France (2-0), en quart de finale de l'Euro. Comme tant d'autres avant, les Bleus n'ont pas eu les armes.

Son voyage retour était programmé. Il s'annonce pénible. Dimanche, l'équipe de France quittera l'Ukraine pour rentrer au pays. Ses valises seront pleines de regrets. Son Euro s'est achevé samedi soir, sur un 2-0 teinté de frustration. Et son élimination, qui balaie l'invincibilité tricolore face à l'Espagne, épouse une certaine forme de fatalité. Laurent Blanc l'avait souligné la veille : personne, ou presque, n'a su contrarier la Roja depuis quatre ans. Sur ce qu'elle a démontré à Donetsk, elle était "prenable", pour reprendre les mots du sélectionneur français à chaud. Mais comme tant d'autres avant eux, ses Bleus ont échoué devant la "belle machine" tant vantée par Blanc. En laissant l'impression, ô combien agaçante, que les champions d'Europe et du monde en titre étaient à leur portée. Encore fallait-il jouer, croire en soi, et ne pas offrir sur un plateau un joli cadeau à Xabi Alonso, qui a fêté son centenaire par un doublé (19e et 90e+4). Mercredi prochain, le Portugal de Cristiano Ronaldo sera confronté à la même problématique.
Les desseins français, en apparence frileux, n'ont pas résisté longtemps. Verrouiller le couloir droit à double-tour, en positionnant Mathieu Debuchy juste devant Anthony Réveillère, était une option prudente. Mais compréhensible au regard de la forme, étincelante, d'Andres Iniesta. Ironie du sort, c'est d'un débordement de l'insaisissable Jordi Alba qu'est venue l'ouverture du score espagnole. Sur le coup, le marquage élastique de Florent Malouda sur Xabi Alonso a facilité les choses (1-0, 19e). Quand le milieu de terrain madrilène a transformé le penalty du K.-O., au bout du temps additionnel (2-0, 90e+4), les Bleus n'y croyaient déjà plus.
Leur sursaut de la dernière demi-heure fut trop tardif. Trop timide pour bousculer des Espagnols qui ont, évidemment, joué à la baballe. En marchant. Dépassés par les combinaisons ibériques, les Français ont beaucoup couru. Essentiellement dans le vide. Leurs imprécisions techniques les ont privés de toute ambition offensive. Dans ce registre, même Yohan Cabaye est passé à côté. Le coup franc du Magpie, sorti de la lucarne par Casillas (31e), fut le seul "éclair" d'une première période quelconque. La tête de Debuchy (60e) et le centre-tir de Ribéry (71e) n'ont pas corrigé le tir en seconde. Cette Espagne-là était sans doute "prenable". Encore fallait-il lâcher les chevaux.

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EdF : Ménez a insulté Lloris


Décidément, l’insulte est devenue monnaie courante dans cette équipe de France moribonde. Lors du match France-Espagne, après avoir déjà insulté l’arbitre de la rencontre, Nicola Rizzoli, le milieu de terrain du PSG, Jérémy Ménez, s’en serait pris à Hugo Lloris.

Selon le Parisien, après avoir demandé à son coéquipier de bien se replacer sur le terrain, le capitaine des Bleus se serait vu asséner un « va te faire enc... » de la part de son coéquipier identique à celui reçu par l’arbitre. Encore une démonstration de la classe d’écart qui sépare le gardien de l’OL et le joueur parisien dans les comportements.

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EdF : Olivier Rouyer ne veut plus de Blanc

Le consultant Canal +, Olivier Rouyer, a exprimé sa colère sur le comportement des Bleus après l’élimination de l’Espagne en quarts de finale de l’Euro 2012 (2-0) dans les colonnes de L’Équipe. L’ancien joueur de Nancy a été exaspéré par certaines déclarations de joueurs, mais il ne s’arrête pas là : c’est simple, selon lui, pour que les choses changent il faut changer le staff en place.

« Il faut changer de sélectionneur. Un staff est là pour motiver, pour insuffler une envie de se sublimer. Visiblement, ça n’a pas marché et il faut maintenant changer de direction, chercher une nouvelle dynamique. » C’est la première fois qu’un ex-International réclame le départ de Laurent Blanc, l’ancien champion du monde appréciera....

Il y a vraiment un problème chez vous, n'empeche. Sur le papier une belle équipe et pourtant. Quand je vois jouer les autres équipes, ils se tuent pour leur équipe.
Il faut un entraineur capable de gerer les égo, ou vire des gars comme Nasri ou Menez, sans réelle intelligence.

Perso j'aime pas nasri il tue un collectif et il a "écornée" l'image de l'equipe de france c'est un joueur a virer et le plus vite après sur le papier comme tu dit mais je trouve qu'il n'y a pas de leader véritable et je pense qu'une équipe sans leader c'est une equipe qui ne va pas loin et surtout il n'y a pas de réelle ambiance dans les vestiaire a part mexes-rami au début de l'EDF et ribéry-Benzema on voit que sa joue d'être ami de se respecter et s'apprécier

Citation :

Décidément, les joueurs de l'équipe de France ont le don de faire plus parler d'eux pour leurs écarts de conduite que pour leurs performances ballon au pied. Le groupe tricolore a une fois de plus déçu, avec Hatem Ben Arfa et surtout Samir Nasri en ligne de mire. Yohan Cabaye tente d'expliquer les problèmes rencontrés par les Bleus.


L’équipe de France est sortie du Championnat d’Europe des Nations la tête basse, avec en guise d’au revoir une prestation des plus insipides devant l’Espagne. Mais plus que le goût amer laissé par cette rencontre, c’est bien le comportement des Bleus qui reste en travers de la gorge de tous les amoureux du groupe tricolore. Entre un Nasri se distinguant deux fois par des insultes proférées à l’encontre des journalistes, un Hatem Ben Arfa préférant pianoter sur son téléphone plutôt que d’écouter son coach dans les vestiaires et un climat globalement délétère dans l’équipe... Difficile de trouver une source de satisfaction.

Sur les ondes de RMC, Yohan Cabaye a accepté de revenir point par point sur ces différents points chauds. Le milieu de terrain évoque ainsi le cas de son coéquipier à Newcastle, HBA : « J’ai discuté avec lui hier. Il était bien. Il a son caractère. C’est vrai qu’il n’est pas toujours facile. Mais il a de l’ambition. Sur le coup de l’énervement, il a peut-être dit des choses qu’il regrette aujourd’hui. Mais voilà, ça s’est passé. Malheureusement pour Hatem, on va encore le pointer du doigt. Il est arrivé dans cette compétition avec d’énormes ambitions et l’envie de très bien faire. Mais lorsque je l’ai quitté, il avait le moral et il était bien dans sa tête ». Si le gaucher semble donc bien supporter tous ces maux, qu’en est-il de Samir Nasri ? Agaçant tout son monde, le milieu de terrain doit-il poursuivre l’aventure chez les Bleus ?

Cabaye refuse de donner son avis sur la question, détaillant toutefois le comportement de son partenaire : « Jamais de la vie je ne me prononcerais sur ça. Samir est comme il est. Il a son caractère. Sur le terrain, c’est un joueur important parce qu’il a d’énormes qualités. Tout se passe bien avec lui. Le jour où j’aurais quelque chose à lui dire, j’irais le trouver pour lui dire directement. Mais je n’ai aucun problème avec Nasri. Après, je comprends que les gens puissent être choqués parce qu’on représente le pays. On joue pour les 60 millions de Français. C’est important de montrer une image positive. Le moindre pas de travers peut prendre d’énormes proportions. Il faut être bien dans sa tête et dans son comportement ».

Être bien dans leur tête et dans leur comportement, voilà tout ce qui a manqué aux joueurs de l’équipe de France dans cet Euro. La guerre des égos a-t-elle eu raison de l’intérêt supérieur du groupe ? « C’est compliqué de vivre avec tout le monde parce que chacun a son caractère et ses idées. Mais le but, c’est d’être tolérant et de faire l’effort. Chacun a ses problèmes. Un mois et demi, c’est assez long. Mais tout le groupe avait l’ambition d’aller plus loin dans cette compétition. On s’est fait sortir en quarts. Mais il y avait une bonne ambiance dans l’équipe. Rien de ce qui peut se dire à côté ne s’est passé. Je ne sais pas d’où ça sort et pourquoi les gens ont envie de raconter ça. Ça fait partie du truc. Mais il ne s’est vraiment rien passé ». Il n’y a pourtant pas de fumée sans feu a-t-on coutume de dire...

Citation :

EdF : Bacary Sagna et le cas Samir Nasri...


Tout ou presque a été dit au sujet de Samir Nasri et de ses insultes proférées à l’encontre des journalistes. Du « ferme ta gueule » après son but contre l’Angleterre aux « va te faire en*****, va niq*** ta mère, fils de p*** » assénés à un journaliste de l’AFP, le milieu de terrain n’a pas fait dans la demi-mesure. Comment expliquer un tel pétage de plomb ?

Interrogé par L’Équipe, Bacary Sagna apporte quelques éléments de réponse : « Samir, je le connais, quand quelque chose ne lui plaît pas, il le dit... Il a eu une réaction violente, mais vous avez également votre part de responsabilité. Parfois on est bon, parfois moins, mais ce sont toujours les mêmes qui prennent. Et je m’inclus dedans. Quand la presse attaque quelqu’un, elle ne le lâche pas. Je n’excuse en rien ses propos, mais avec l’énervement du match, tout ce qui a été écrit sur lui, ce n’était peut-être pas le moment de le titiller. Il aurait dû garder son calme, mais c’est que ça lui pesait. L’Euro n’avait même pas encore commencé que la presse le critiquait déjà. Péter un plomb, parfois, ça arrive. Moi-même, ça m’est arrivé avec Zabaleta, mais ce n’était pas moi. Des fois, on redevient humain... Ce qui est regrettable, c’est qu’au final, ça donne une mauvaise image de nous, de l’équipe de France et de la presse pour rien. Ça gâche la compétition. Tout ça était évitable »