Fred se languit d’un retour en Europe




07/08/2009 - 12 h 30 - Aurélien Léger-Moëc


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Un petit tour et puis s’en va. L’histoire entre Fred et Fluminense pourrait tourner court. Ce n’est pas nouveau, le FC Séville
est intéressé par l’ancien attaquant lyonnais, adepte des retournements
de situations. Lui qui voulait retourner au Brésil pour retrouver tout
son éclat et la sélection de Dunga désire aujourd’hui tourner les
talons et prendre à nouveau la direction de l’Europe.


Interrogé par As, son frère et agent Rodrigo a fait le point sur les discussions avec le club andalou. « Il
y a dix jours il y a eu un contact avec Séville. Depuis lors j’attends.
Ils savent que Fred a envie de jouer là-bas et que s’ils veulent, il
existe la possibilité d’un transfert parce que le prix n’est pas
élevé. » Il y a un peu plus de deux semaines en effet, tout
semblait prêt pour un transfert, estimé à 500 000 €, soit le montant de
sa clause libératoire à Fluminense. Luis Fabiano était alors pisté par
le Milan AC et Séville lui cherchait un successeur. Finalement, le
Brésilien n’est pas parti et le dossier Fred a été mis de côté.


Mais voilà, l’ancien attaquant de l’OL, actuellement
blessé, désire aujourd’hui plus que tout retrouver l’Europe et
rejoindre le FC Séville. « Séville sait ce qu’il en est et nous attendons à ce qu’il y ait du mouvement »,
poursuit Rodrigo Chaves Guedes. Moins de 9 mois après son départ de
l’OL, Fred pourrait donc bientôt fouler à nouveau les pelouses
européennes.

* David Beckham

La tournure prise par la carrière de David Beckham a de quoi surprendre depuis plusieurs saisons. Devenu indésirable au Real Madrid, il donnait à avenir une allure de tournée commerciale en rejoignant Los Angeles Galaxy en 2007. Mais voilà, l’arrivée de Fabio Capello sur le banc de touche de la sélection anglaise et sa volonté de rappeler le Spice Boy si ce dernier venait à retrouver un championnat européen ont relancé la carrière de l’ancien Mancunien. En ralliant le Milan AC lors du dernier mercato hivernal, Beckham collait aux attentes de Capello et démontrait sur le terrain qu’il était loin d’être fini. La suite, et notamment le retour pas vraiment désiré aux États-Unis, est connue.

Mais le célèbre droitier et Fabio Capello sont sur le point de nous offrir un remake. La Coupe du Monde 2010 approche à grands pas et Beckham compte bien y participer. Pour cela, le technicien italien exige de lui qu’il retrouve un niveau similaire à celui de ses compatriotes. « Il est clair que David a besoin de rester dans un Championnat européen de haut niveau en janvier, et Milan a manifesté son intérêt », a avoué Simon Oliveira, porte-parole du numéro 7 anglais à Bloomberg.

Mais Milan ne sera pas seul sur le dossier puisque Chelsea et Tottenham espèrent également attirer l’ancien Red Devil, sous forme de prêt. Par chance pour le club lombard, Capello ne lui a pas dicté une destination préférentielle. L’AC Milan dispose d’une longueur d’avance tant Beckham s’est plu là-bas. Néanmoins, les accrochages entre les dirigeants rossoneri et leurs homologues américains lors du retour du joueur outre-Atlantique pourraient compliquer la tâche. Le mois de janvier sera en tout cas agité pour le Spice Boy.

Des nouvelles de... Hidetoshi Nakata
* Japon
* Shonan Bellmare
* AS Roma
Joueurs
* Hidetoshi Nakata

Lorsqu’Hidetoshi Nakata s’effondre en larmes dans le rond central, à la fin du match Brésil-Japon un jour de juin 2006 en Allemagne, le pays du Soleil Levant sait que son plus grand joueur de l’histoire vient de tirer sa révérence. Un crève-cœur pour tout un peuple qui a, durant presque 10 ans, voué un véritable culte à celui que l’on considérait là-bas comme une icône vivante. À seulement 29 ans, Nakata venait de raccrocher les crampons.

Une carrière presque 100% italienne

Ce statut d’icône, il l’acquiert lors de ses premières armes en tant que footballeur professionnel, à Bellmare en première division japonaise. Ses qualités et son talent lui ouvrent les portes de la sélection nationale, dans laquelle il conquiert vite le statut de joueur phare, et avec laquelle il parvient à se qualifier pour le Mondial 1998 en France. Ses performances lui permettent de découvrir l’Europe et la Serie A à Pérouse, qui le recrute après la Coupe du Monde. Très vite, il démontre une habileté balle au pied, et une faculté d’adaptation surprenante. Au bout d’une saison, il inscrit 10 buts et participe à 33 rencontres dans le Calcio.

Sa deuxième saison à Pérouse ne sera finalement qu’une demi-saison, puisqu’il est recruté en janvier 2000 par l’AS Roma. La saison suivante, même s’il joue peu, il obtient le titre de Champion d’Italie avec la Louve, arraché à la Juventus à la dernière journée, le but inscrit par le Nippon face à la Juventus quelques jours plus tôt y étant pour beaucoup. La saison suivante, il est recruté par Parme, et y reste deux ans et demi, avant un prêt de 6 mois à Bologne. Revenu à Parme, il est finalement transféré à la Fiorentina en 2004, où il dispute une vingtaine de rencontres sans inscrire le moindre but. Un an avant la Coupe du Monde en Allemagne, qui sera la troisième consécutive pour lui, il est prêté à Bolton, où il disputera également une vingtaine de matches et marquera un but.

Artisan de la mondialisation du football

Mais Nakata rayonne surtout avec sa sélection nationale. Son aura est telle qu’elle fait de lui un demi-Dieu au Japon, où tous ses fans s’arrachent le moindre objet à son effigie, et où ses maillots se vendent mieux que ceux de Zidane ou Ronaldo. Seul joueur nippon à avoir disputé trois Coupes du Monde consécutives, il fait chavirer tout un peuple en 2002, quand, sous la houlette de Philippe Troussier, le Japon, lors de sa Coupe du Monde, parvient à passer le premier tour, avec Nakata aux commandes sur le terrain.

S’il a bien failli rechausser les crampons cet hiver après avoir été approché par un club emirati, c’est bel et bien lors d’une Coupe du Monde, sa dernière, en 2006, qu’il dispute l’ultime match de sa carrière. Au cours de celle-ci, il aura prouvé la montée en puissance du football asiatique. Surtout, il aura réussi presque à lui tout seul à ouvrir les yeux des grands clubs européens sur l’existence des marchés japonais et asiatiques, et des débouchés qui en découlent. Ce qui permet aujourd’hui à ce continent d’accueillir les tournées d’avant-saison de nombreuses grosses écuries du Vieux Continent. Et de permettre ainsi, aux formations asiatiques, de se frotter à l’élite européenne.

Des nouvelles de... Philippe Christanval




24/10/2009 - 14 h 45 - François Alaouret


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• Philippe Christanval
  

La carrière de Philippe Christanval
aurait pu, et même aurait du, prendre une toute autre tournure. Le
défenseur (1,89m – 81kg) avait commencé sa formation à Clairefontaine
pour la terminer à l’AS Monaco,
où il restera quatre ans, devenant même titulaire à 20 ans dans
l’équipe de la Principauté. Il deviendra Champion de France en 2000,
faisant partie de la génération dorée des Willy Sagnol, Rafael Marquez,
John Riise, Costinha, Marcelo Gallardo, Ludovic Giuly ou encore David
Trezeguet.


En 2001, considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de sa génération, Philippe Christanval signe à Barcelone
pour près de 17 M€. Sa première saison se déroule pour le mieux, avec
en prime, une demi-finale de Ligue des Champions et une place de
remplaçant à la Coupe du Monde 2002. Blessé l’année suivante, il est
écarté du groupe de Louis Van Gaal toute la saison. Du coup, l’ancien
Monégasque tente de se relancer à l’Olympique de Marseille. Nommé capitaine par Alain Perrin, il est rapidement rattrapé par les blessures, qui l’écarteront à nouveau.


Peu présent sur les pelouses de Ligue 1, il signe en 2005 à Fulham,
où il peine également à s’imposer. Son contrat ne sera pas renouvelé
après trois années passées dans le championnat anglais. Sans nouveau
contrat, l’ancien international mettra fin à sa carrière en 2008. C’est
à ce moment-là qu’il décide d’ouvrir une bijouterie à Londres… sans
doute plus « bling-bling » que ses dernières prestations
footballistiques. En tout cas, à Sarcelles, on se souvient bien du
défenseur, puisqu’un stade porte son nom.

Le philou CHRISTANVAL quand je pense qu'il a joué au grand Barça

Dans la même catégorie, et ayant explosé dans le même club (MONACO) on pourrait aussi citer le Djibril DIAWARA, et qui s'en souviens de lui ? Le roc passé par le Torino ?