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Lucas Mendes, latéral, brésilien et défenseur

Recrue surprise de l'Olympique de Marseille, Lucas Mendes exporte la réputation acquise au Brésil. A 22 ans, il s'est imposé comme un défenseur talentueux et régulier, toujours appliqué à défaut de gratifier les spectateurs d'envolées offensives.

Ce n’était un secret pour personne, l’Olympique de Marseille cherchait en priorité à se renforcer en défense. Le profil d’un joueur capable de joueur dans l'axe et sur le côté gauche était ciblé depuis quelques temps déjà par la cellule de recrutement. Alors que tout le monde s’attendait à une recrue venue de Ligue 1, Gaëtan Bong par exemple, c’est finalement de la Serie A brésilienne qu’arrive le nouveau renfort marseillais. Dans un effectif amoindri, Lucas Mendes sera un renfort de choix pour Elie Baup. Tenu secret jusqu’à son officialisation, cet accord a surpris beaucoup de monde, le joueur étant un parfait inconnu en Europe. Pourra-t-il répondre aux ambitions marseillaises ?

L'homme d'un club

Pur produit du centre de formation de Coritiba, Lucas Mendes a fait ses débuts dans ce club et ne s’est jamais éloigné des siens. Certes, Coritiba n’est pas le club le plus connu du Brésil. Il faut dire qu’actuellement, il est difficile de rivaliser avec les Santos ou Internacional, surtout que le club de l’État de Paraná a connu les affres de la Serie B il y a peu. C'est lors de ce passage en deuxième division que Lucas Mendes s'impose en titulaire, devenant un grand artisan de la remontée deux ans après avoir fait ses débuts en 2008, à l’âge de 18 ans, contre Figueirense.

Absent des petits papiers de Ney Franco la saison précédente en Serie A, il réussit à convaincre son entraîneur et dispute 31 matchs toutes compétitions confondues en 2010, un total honorable pour un jeune défenseur d’à peine 20 ans. Cette saison là, Lucas Mendes empoche son deuxième titre de champion de l’État du Paraná, après celui obtenu en 2008. Mais celui-ci est bien plus important pour le jeune défenseur, qui a pris part activement au succès de son club. Dans la foulée, Coritiba empoche son premier titre national en devenant champion de la Serie B. Lucas Mendes et ses équipiers retrouvent leur place dans l'élite brésilienne, avec de toutes autres dispositions.

Les grosses écuries ne lui font pas peur

Ney Franco est devenu un fan inconditionnel de son latéral gauche et n’hésite pas à le faire jouer en défense centrale si besoin, poste où Lucas Mendes a été formé. Franco s’en va, Marcelo Oliveira arrive en 2011, mais rien ne change pour le néo-Marseillais, titulaire indiscutable sur le côté gauche de la défense coxa. En Serie A, Lucas Mendes est désormais confronté à un niveau bien plus relevé, ce qui ne l'empêche pas de confirmer les espoirs placés en lui.

Arrivé au club au début des années 2000, alors qu’il n’avait que 10 ans, Mendes franchit les échelons un par un pour s'imposer sur le terrain et dans le cœur des supporters. La saison 2011 est une consécration pour lui : 44 matchs entre championnat national, coupe du Brésil (Coritiba s’inclinera face à Vasco en finale) et campeonato Paranaense. Il montre son meilleur visage en championnat avec de superbes prestations face au Flamengo, Santos ou encore São Paulo, matchs références pour le défenseur et Coritiba, qui n’encaissent aucun but face à ces trois grands du pays.

Lucas Mendes parvient à combiner attaque et défense quand il le faut tout en restant sobre et simple, des qualités rares pour un latéral brésilien. Coritiba termine la saison à une belle 8e place et retrouvera la Copa Sudamericana. Appréciable pour un promu, porté par la confirmation que Lucas Mendes a un véritable potentiel. Doté d'une bonne lecture du jeu et très présent dans les duels, le défenseur doit cependant encore progresser dans le domaine tactique.

2012, pas la fin du monde

Avec un nouveau titre lors du championnat de l’État du Paraná début 2012 (son quatrième après ceux acquis en 2008, 2010 et 2011), la saison pouvait difficilement mieux commencer. Rien n’a changé pour Lucas Mendes, plus que jamais titulaire du poste de latéral gauche. En revanche, ce championnat ne débute pas de la meilleure des manières pour son club. Avec trois défaites en quatre matchs, difficile de se montrer à son avantage. Lucas Mendes dispute tout de même 44 matchs toutes compétitions confondues, dont deux rencontres de Copa Sudamericana, face à Grêmio.

Coritiba et son jeune défenseur se rattrapent en Copa do Brasil, atteignant une nouvelle fois la finale, perdue cette fois contre le Palmeiras de Scolari. En championnat, Lucas Mendes exploite ses qualités dans le jeu aérien pour marquer à deux reprises et continue à se battre pour son club comme il l’a fait pendant 139 matchs officiels depuis ses débuts, dont 122 titularisations à seulement 22 ans. Malgré les difficultés de son club, actuellement 15e du Brasileiro 2012, son statut n’a jamais été remis en cause. Consécration, le latéral coxa est même pré-sélectionné par Menezes pour les Jeux olympiques de Londres avant de devoir s'effacer devant Marcelo.

Egalement dans la mire du Paris Saint-Germain, il vient concurrencer Jérémy Morel, avec des qualités complémentaires à celles de l'ex-Merlu : plus grand, plus costaud et plus présent dans les duels, mais moins doué offensivement. A suivre très rapidement, la douleur à la cuisse l'ayant privé de la rencontre face à Figueirense n'étant plus qu'un mauvais souvenir

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Rémy-Gignac, on fait comment ?
Olympique de Marseille17:00Stade Rennais

Plus de trois mois après sa blessure à la cuisse, Loïc Rémy est de retour. Titulaire pour la première fois jeudi en Coupe d'Europe, l'attaquant marseillais vient concurrencer André-Pierre Gignac à la pointe de l'attaque marseillaise.

Les portes du marché des transferts anglais se sont refermées vendredi soir. Avec elles, ce sont les derniers espoirs de départ en Premier League qui se sont envolés pour Loïc Rémy. Courtisé jusqu'au bout par Tottenham, le Marseillais ne quittera pas le Vieux Port. Il s'était préparé à cette éventualité. "Je ne suis pas acteur, je suis plutôt spectateur, avouait-il après la rencontre de Coupe d'Europe face au FC Sheriff. Je lis les journaux comme tout le monde. Je suis encore là et je me suis préparé au mieux pour faire une bonne saison avec Marseille." Débarrassé des incertitudes liées à son départ, Rémy peut désormais se concentrer à 100% sur sa saison avec l'OM.

Jeudi, Rémy a débuté son premier match officiel depuis... le 13 mai dernier ! Trois mois sans jouer à cause d'une vilaine blessure à la cuisse gauche. L'Euro lui est passé sous le nez. Et la déception a été très difficile à évacuer... Cette première titularisation en Europa League a redonné le sourire à Rémy. "Je reprends et les sensations reviennent petit à petit, expliquait-il à l'issue de ce match. La vérité, c'est le terrain. Je ne peux pas me contenter d'entraînement. J'avais à cœur de pouvoir débuter vraiment un match et de voir comment je me sentais. Je suis très content de voir que physiquement, ça revient bien. Ma cuisse tient le choc."

Gignac : "Loïc peut jouer à droite..."

Le retour de Rémy dans le groupe oblige Elie Baup à revoir ses plans. Car pendant la blessure de l'ancien Niçois, André-Pierre Gignac a fait son trou. Auteur de quatre buts depuis le début de la saison, APG est l'homme en forme de l'OM. Il s'est imposé à la pointe de l'attaque marseillaise. "André-Pierre revient bien, constate d'ailleurs Rémy. C'est bien pour lui. Il a fait une bonne préparation. Je suis très content de le voir à ce niveau-là. Il en a bavé ici depuis deux ans qu'il est là. L'année dernière, on manquait d'un atout offensif de ce poids-là. 'Dédé' est en train de faire taire les critiques. Et regagner une place de titulaire petit à petit. C'est de bon augure et encourageant pour lui pour la suite. Pour le groupe, c'est super." Pour Elie Baup, c'est un casse-tête.

L'entraîneur marseillais a mis tout l'été pour structurer son équipe en 4-3-3. Pas question pour lui de revoir son schéma tactique à court terme. Il ne compte donc pas associer Gignac à Rémy en pointe dans une équipe organisée en 4-4-2. "On verra plus tard, botte ainsi en touche Baup quand on lui demande si les deux attaquants peuvent jouer ensemble. Pour le moment, il faut mettre Loïc à son poste préférentiel. Là où il se sent bien. On ne revient pas d'une absence de compétition de trois mois en jouant à tous les postes. Il faut déjà le mettre en confiance." Aligné dans l'axe contre le FC Sheriff Tiraspol, Rémy s'est procuré quelques occasions. Mais il manque clairement de souffle. "On connaît tous la valeur de Lolo, explique Gignac. C'est une plus-value pour l'équipe. Il peut jouer à droite ou dans l'axe. Moi je suis mieux dans l'axe." Dimanche, contre Rennes, Baup devrait reconduire Gignac en pointe. Et mettre Rémy sur le banc...

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L'OM ne s'arrête plus
Olympique de Marseille3 - 1Stade Rennais

Marseille a conservé la tête du championnat en battant Rennes au Vélodrome (3-1). Son quatrième succès en quatre matches.

Marseille poursuit son sans-faute. Sous les yeux de Joey Barton, présenté juste avant le match, les Olympiens ont signé leur quatrième succès en quatre journées face à Rennes (3-1), pour ce qui constitue leur meilleur départ depuis 1932. Un succès qui leur assure aussi la tête de la Ligue 1 pour quinze jours et une certaine sérénité dans le travail pendant la trêve internationale. Les hommes d'Elie Baup ont connu une première période tranquille avec l'ouverture du score de Morel (35e) avant de voir les Bretons se réveiller et égaliser par Féret (57e). Mais au moment où on ne l'attendait plus, le deuxième but marseillais est venu de Gignac, d'une magnifique reprise en dehors de la surface (84e) avant que Danzé, contre son camp, ne donne plus d’ampleur à la victoire dans les arrêts de jeu.

Avec cette troisième réalisation, qui le place en tête du classement des buteurs, Gignac confirme que cette saison n'est pas partie pour ressembler à la dernière. Tout au long de la rencontre, l'attaquant a étalé sa confiance, frappant dès que l'occasion se présentait, jusqu'à amorcer un retourné acrobatique (39e). S'il a marqué le but libérateur de Marseille d'une frappe puissante et soudaine de 20 mètres, Gignac a également été à l'origine de l'ouverture du score avec un centre qui trouva au second poteau Morel, après une Madjer manquée de Valbuena (33e).

Le bijou de Gignac

La première période a d'ailleurs été largement dominée par des Marseillais qui ont sollicité Costil d'entrée de jeu avec une reprise à bout portant de... Gignac (2e) ou sur ce tir d'Ayew que le portier rennais claquait d'une main solide (15e). Nul doute que Frédéric Antonetti a haussé le ton à la pause après 45 minutes où ses hommes, peu en verve, n'avaient frappé qu'une seule fois au but. Dans le sillage de Pitroipa, les Bretons ont montré un tout autre visage en seconde période et sur leur premier tir cadré, Féret égalisait dans un angle difficile (54e). Ce sera, jusqu'au bout, la seule frappe des visiteurs en direction de Mandanda.

Les Marseillais ont alors reculé et se sont fait quelques frayeurs. Mais le but de Gignac est venu délivrer les spectateurs d'un match nul qui leur serait apparu illogique (19 tirs dont 7 cadrés contre 6 pour Rennes, plus de 60% des duels remportés). Loïc Rémy, rentré à la 73e, a eu par la suite deux occasions d'alourdir le score en fin de rencontre mais son petit piqué (88e) et sa tête (89e) sont passés juste au-dessus. C'est finalement Danzé, sous la pression, qui trompait son propre gardien (90e+4). Tout n'a pas été parfait dans le jeu pour l'OM qui a sans doute accusé un peu de fatigue après son match de Ligue Europa jeudi. Mais dans les chiffres (4 succès, 12 points, 7 buts marqués, 1 encaissé), ça y ressemble

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Anigo : "Je n'aurais pas continué comme ça"
Publié le 14/09/2012 à 09:53, mis à jour le 14/09/2012 à 11:33
José Anigo est revenu dans L'Equipe sur l'intersaison de l’OM et laisse comprendre que si Deschamps n'était pas parti, il aurait quitté le club.

C'était lui ou Didier Deschamps. Dans une interview accordée à L'Equipe, José Anigo revient sans détour sur l'intersaison de l'OM et le départ de l'ancien coach marseillais. En froid avec DD, le directeur sportif de l'OM a clairement vu d'un bon oeil la fin de l'ère Deschamps à Marseille. Car il ne pouvait plus "continuer comme ça." "Tu ne peux pas vivre à l'écart pendant des années. La situation ne pouvait pas perdurer. A un moment, il faut être heureux et je ne l'étais pas (...). L'an dernier, à part aller voir des matches..."

Renforcer par le début parfait de l'OM en Ligue 1 (quatre matches, quatre victoires), Anigo se félicite que son équipe ait retrouvé certaines valeurs, en ne se privant pas au passage de tancer la méthode Deschamps : "Tu ne peux pas perdre autant de matches sans raison. Il n'y avait plus cette notion de collectif. Aujourd'hui, on l'a retrouvée (...). On ne va pas gagner 38 matches mais les valeurs sont là."

" Barton n'est pas fou ! "

Responsable du recrutement marseillais, Jose Anigo juge le dernier mercato plutôt bien senti. Oui, Marseille ne s'est pas forcément renforcé mais Marseille n'avait pas le choix : "Je crois qu'avec nos moyens, on a fait au mieux", constate-t-il. "Le plus compliqué c'était de vendre." S'il estime que le départ de M'Bia pourra être compensé, il regrette, d'un point de vue sportif, celui d'Azpilicueta, "un joueur de très haut niveau", mais l'OM "n'avait pas le choix." Quant à Alou Diarra : "Il n'a pas fait non plus une de ses meilleures saisons chez nous", admet-il.

Face à la puissance financière du PSG made in QSI auquel il ne manque pas d'ajouter un peu de pression ("s'ils ne sont pas champions, c'est une faute professionnelle"), Anigo estime malgré tout que l'OM "n'arrive pas avec une équipe de cacahuète." "Une fois qu'on enlève Paris, on est là pour jouer le reste", prévient Anigo. Jouer le reste certes mais pas la Ligue Europa qui "n'est pas un vrai objectif." C'est en Coupe d'Europe que Joey Barton, le seul gros coup du mercato de l'OM, débutera sous ses nouvelles couleurs. Anigo n'est pas peu fier de sa recrue à la réputation sulfureuse. "On en avait besoin", estime Anigo qui s'attache à éteindre tous les incendies qui entourent la personnalité du bad boy anglais. "On ne va pas lui raconter la messe tous les jours. Quand a on discuté avec lui, on n'a pas eu l'impression qu'il était fou."

Aujourd'hui, Anigo refuse l'idée selon laquelle il aurait repris le pouvoir à l'OM : "Ça m'énerve", peste-t-il. "On pense toujours que je fais la pluie et le beau temps mais c'est faux. La meilleure des preuves, c'est que l'an dernier j'ai passé sept mois en retrait." Oui mais depuis Deschamps est parti et Anigo est de retour aux affaires.

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L'OM ne laisse rien en route
AS Nancy Lorraine0 - 1Olympique de Marseille

En clôture de la 5e journée, Marseille s'est imposé à Nancy (0-1) et poursuit son parcours parfait en tête du championnat. Les Olympiens ont remporté leurs cinq premiers matches de L1, un record pour le club phocéen.

Cinq matches, cinq victoires. Marseille continue sans parcours parfait en Ligue 1. L'OM a profité de son déplacement à Nancy (0-1) pour prolonger sa série record et un début de championnat radieux. Grâce à un but de Jordan Ayew (0-1), l'équipe phocéenne conserve la tête du championnat, laissée quelques heures à Lyon, qui reste deux points derrière. Si Nancy signe un troisième revers de rang et ne décolle pas (17e), ce match ne fait que renforcer la confiance des hommes d'Elie Baup, qui sont néanmoins tombés sur une formation lorraine longtemps timorée.

Sur la lancée de son début de saison tonitruant, l'Olympique de Marseille a livré une copie très propre sur la pelouse synthétique du club lorrain. Notamment en première période. C'est simple, l'ASNL n'a pas existé durant les quarante-cinq premières minutes. Avant de relever un peu la tête ensuite, après l'ouverture du score. Mais Steve Mandanda a passé une soirée tranquille. Le bloc marseillais, qui n'a pris qu'un but cette saison en championnat, a encore tenu son rang. Si les frères Ayew se sont montrés actifs à l'instar de Benoit Cheyrou, Mathieu Valbuena ou encore d'André-Pierre Gignac, c'est surtout le collectif phocéen qu'il faut louer.

Après avoir monopolisé le ballon en première période, l'OM a cependant dû attendre la 53e minute pour être enfin récompensé de ses efforts sur une action des deux frères Ayew, avec un centre d'André pour Jordan. Avant, Gignac n'avait pas réussi à marquer son quatrième but de la saison en L1 malgré de belles occasions (14e, 22e, 37e). Après cette ouverture du score, Marseille a levé le pied et laissé Nancy prendre un peu plus la direction des opérations pour placer des contres (J. Ayew, 85e). Mais le bloc olympien a tenu bon et le score n'a pas évolué. La vie est belle à Marseille, qui se rendra à Fenerbahçe jeudi en Ligue Europa avant de recevoir Evian dimanche prochain. L'occasion de poursuivre sa série.

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L’OM a une chance sur deux d’être champion

Selon les archives du Championnat de France, remporter cinq matches en cinq journées est la voie royale vers une saison réussie. Tous les chiffres.

Olympique de Marseille
Elie Baup a eu une forme pleine de désinvolture, dimanche, pour valoriser les cinq victoires en cinq journées de son équipe, qui lui confère la première place du classement de L1 avec un carton plein. "Ça durera ce que ça durera" … L’entraîneur phocéen a bien perçu que dans les jours et les semaines à venir, il allait lui falloir contenir les conclusions hâtives et les espoirs suscités à Marseille par ce début de saison mathématiquement parfait. Ce que Baup ne savait pas en prononçant cette phrase, c’est que ces espoirs sont fondés à en croire les archives du Championnat de France.

Remporter cinq matches en cinq journées, c’est, d’abord, une performance plutôt rare. En 74 éditions, ce n’est arrivé qu’à treize reprises. Mais c’est une base suffisamment dense pour dessiner une tendance . Celle-ci est lourde : un départ canon est visiblement la garantie d’un classement canon. Les deux seuls contre-exemples remontent à 1936-1937 et 1946-1947, quand Lille avait terminé "seulement" cinquième et Strasbourg "seulement" troisième. Depuis ? Les grands partants terminent champions ou deuxièmes. Deux places qui assouviraient quoiqu’il arrive le besoin d’excellence sportive et de sécurité économique du club de Margarita Louis-Dreyfus.

Horizon : les 9 matches ?

Sur les douze précédents enregistrés, ont terminé champions : Reims en 1952-53, Nice en 1955-56, Monaco en 1960-61, Monaco (alors promu) en 1977-78, Bordeaux en 1984-85 et Bordeaux en 1998-99. Ces chiffres resteront valables si Marseille perd à domicile dimanche contre Evian-Thonon-Gaillard. Le Reims de 1962 et l’ASM de 1977 avaient cédé à la sixième journée. Quand un "méga-démarreur" n’est pas champion, il est... deuxième. Ce fut le destin de Lille en 1947-48, 1949-50, de Monaco en 1991-92 et de Metz en 1997-98.

Le plus troublant dans ces chiffres, c’est que plus la série de l’OM va durer, moins il aura statistiquement de chances de décrocher le Graal. Avec six victoires en six journées, la probabilité retombe à 40%, avec sept victoires en sept journées, à 33,33% et avec huit victoires en huit journées à… 0%. Deux options pour l’OM : viser les neuf victoires en neuf journées et créer un précédent unique. Ou lâcher du lest contre Evian pour éviter l’emballement de son environnement et de ses joueurs. Elie Baup est bien placé pour évaluer la fragilité de ces choses-là. Le dernier coach de L1 à avoir réussi pareille série était Baup Elie, avec Bordeaux, en 1998-1999. Son équipe avait été championne de France à la dernière minute. Mais championne quand même.

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OM : N’Koulou revient sur son mercato et garde la tête froide

Il est sans contestation possible la tour de contrôle de la défense marseillaise. Lui, c'est Nicolas N'Koulou, qui revient sur le début de saison parfait des siens et son mercato.


L’Olympique de Marseille l’a fait ! En l’emportant à Nancy, les Phocéens ont glané un cinquième succès en autant de rencontres disputées en Ligue 1. Un début parfait, qui ravit Nicolas N’Koulou, interrogé sur RMC : « Ce n’est que du bonheur. C’est de bon augure. Il ne faut pas s’enflammer. On va prendre les matches les uns après les autres. On a va voir jusqu’où on ira. Je pense que ceux qui sont là ont leur place. Même si il y en a qui sont peu connus, ils ont le niveau. Ils travaillent à l’entraînement. On a tout pour jouer les premiers rôles. À nous de respecter ça et de faire les meilleurs matches possibles. (...) L’avenir nous dira si tout se passe bien. On est tous contents ».

Content, le défenseur central est heureux de voir son club repartir de l’avant après une saison dernière pour le moins chaotique : « Il y avait pas mal de tension l’an dernier. Ce n’est pas le cas cette année. On a plus de confiance. (…) Il y a eu pas mal de choses qui se sont dites. Ce n’est pas toujours vrai. Ça a joué sur notre championnat. On part sur de nouvelles bases. On est concentré. On a confiance en tout le monde. Même l’an dernier. C’était tout bénéf pour nous, pour le groupe et l’OM. On va tous se donner à fond. Je pense qu’on est tous au service de l’équipe, du collectif. On se met minable. On fait tous le travail. On a la chance avec nous ».

Vous l’aurez donc compris, le Lion Indomptable se sent comme un poisson dans l’eau au sein d’un groupe qui retrouve le sourire et le goût de la victoire. Pas de quoi lui faire regretter de ne pas avoir mis les voiles cet été, lui que l’on sait courtisé : « Je ne me fixe pas ça comme objectif. Je suis loyal. Je respecte mes engagements. J’ai trouvé un cadre de vie à Marseille. Les gens sont bien, je veux leur rendre ça. Faire une bonne saison et continuer ». De quoi ravir le public marseillais.

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OM, Steve Mandanda : un record et une sacrée prise de conscience

Jeudi soir en Ligue Europa, l’OM va affronter Fenerbahçe dans son antre. Pas de quoi impressionner pour autant Steve Mandanda qui en a vu d’autres et qui va devenir le joueur ayant disputé le plus grand nombre de rencontres en coupe d’Europe avec le club phocéen.


Depuis 2007, Steve Mandanda garde les buts de l’OM en Ligue 1 mais aussi en coupe d’Europe. Omniprésent sur la scène européenne, le club phocéen a disputé plusieurs dizaines de matches continentaux, de Liverpool à Milan en passant par Munich, Londres, Dortmund, Manchester ou encore Madrid. Mais en cinq saisons, l’ancien Havrais a emmagasiné une sacrée expérience.

Au point de devenir jeudi soir face à Fenerbahçe, le joueur de l’OM en tête du classement du nombre de matches européens disputés sous les couleurs du club, devançant Taye Taiwo qui détenait jusqu’alors le record. Interrogé par La Provence sur cette statistique, Mandanda s’est dit étonné. « Je ne le savais pas. Ça permet de voir le chemin parcouru depuis mon arrivée à Marseille. Et ça me fait plaisir. Ça montre que je suis bien ici. J’espère que ça va continuer. »

Impressionné à ses débuts notamment dans l’antre d’Anfield Road, le Marseillais affirme que tous ces grands rendez-vous lui ont permis de progresser à vitesse grand V et de gagner en maturité. « La différence entre mon premier match européen et ceux d’aujourd’hui se joue surtout sur l’expérience et l’état d’esprit. Toutes ces années passées en compétitions nous ont permis de gagner en maturité pour pouvoir tenir tête aux grosses écuries. À Liverpool, en 2007, je nous revois encore sortir du tunnel et croiser Peter Crouch, Steven Gerrard, Dirk Kuyt... On était en train de les regarder, un peu impressionné. À Milan en revanche, en 2012, l’état d’esprit était complètement différent. Même si, là aussi, il y avait de grands joueurs. L’expérience nous a permis de mieux gérer ce genre de rencontres. »

Avec son gardien historique, l’OM peut aborder la Ligue Europa sereinement. Fort de son expérience glanée ces dernières saisons en Ligue des Champions, le club phocéen aura à cœur de briller sur la scène européenne. Reste que les retrouvailles avec l’ancien Marseillais Joseph Yobo et l’ex-Lillois Moussa Sow promettent une soirée enflammée du côté d’Istanbul. Mais Steve Mandanda en a vu d’autres et devrait rassurer ses jeunes coéquipiers devant la ferveur des supporters turcs.

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L'OM "sait ce qui n'allait pas..."
Olympique de Marseille17:00Evian TG
Publié le 22/09/2012 à 22:25, mis à jour le 23/09/2012 à 09:07
Méconnaissables par rapport à la saison dernière, les Marseillais commencent à expliquer les raisons de leur métamorphose. Et l'on comprend mieux ce qui n'a pas fonctionné avec Didier Deschamps...

Analyser les raisons d'un échec s'apparente souvent à un exercice long et compliqué. Quand il s'agit d'une équipe de foot, c'est encore plus délicat. Après un championnat complètement raté, l'OM a dû se poser les bonnes questions et tenter d'y répondre le plus rapidement possible. "Si on a réussi notre parcours en Ligue des champions en se hissant en quarts de finale et que l'on a remporté la Coupe de la Ligue, c'est vrai que l'on n'a pas tout fait pour être au mieux en championnat, analyse André Ayew. Il y avait beaucoup de choses dans nos têtes. Je pense que la Coupe d'Europe nous a pompé beaucoup d'énergie." Plus concentrés sur la C1 que sur la L1, les Marseillais ont remis les pendules à l'heure en faisant du championnat l'objectif absolu de la saison en cours. Une première remise en question qui en appelle d'autres...

Depuis son arrivée, Elie Baup a tenté de redonner "envie" de jouer à un groupe qui ne montrait guère sa joie de vivre... "Je ne veux rien comparer, se défend l'entraîneur marseillais qui ne souhaite pas mettre en parallèle son travail et celui de Didier Deschamps. Je sais seulement qu'on a un groupe avec des joueurs de qualité. L'important, c'est de créer une alchimie entre les joueurs pour qu'ils arrivent à faire des choses ensemble." C'est la grande nouveauté en ce début de saison : Marseille est redevenu une équipe, pas un simple assemblage d'individualités. "On a retrouvé l'envie et l'état d'esprit de se battre les uns pour les autres, explique Charles Kaboré. On a ça en nous. Si tu n'as pas de solidarité dans l'équipe, tu peux avoir la meilleure équipe du monde et pourtant te retrouver dernier. Mieux vaut avoir des joueurs moyens qui se battent que des super stars qui marchent sur le terrain."

Deschamps : "Tout le monde tire dans le même sens..."

Très peu bavard sur sa dernière année passée à Marseille, Didier Deschamps ne veut pas revenir sur les circonstances qui l'ont poussé à quitter le club. Mais le nouveau sélectionneur des Bleus a tout de même laissé transpirer quelques indices. "Tant mieux pour eux si cela démarre bien, avoue Deschamps dans un entretien au supplément Sport du journal Le Monde. Tout le monde tire dans le même sens, ce qui n'était pas le cas la saison dernière." En glissant cette petite phrase, DD veut autant se dédouaner des mauvais résultats de l'OM que montrer à ses anciens collaborateurs qu'il n'est dupe de rien. Travailler avec un groupe tiraillé en interne s'apparentait à une mission impossible. "Quand Didier Deschamps est arrivé, on avait tous le même projet collectif, rappelle Mathieu Valbuena. Il y a eu de belles choses. Avec lui, on a gagné des titres. Ensuite on s'est reposé sur nos lauriers. On a fait moins d'efforts." Cet été, les rangs ont été resserrés avec les départs de plusieurs joueurs réputés proches de Deschamps. L'effet sur les résultats a été immédiat...

Dans l'analyse du raté de la saison passée, pointe également le manque d'investissement des cadres dans le groupe marseillais. "Aujourd'hui, tout le monde prend ses responsabilités, explique ainsi André Ayew. C'est ce qui nous fait avancer. L'année dernière, il y a eu de bonnes et de mauvaises choses. Entre nous, on sait ce qui n'allait pas. On sait aussi pourquoi le début de saison est bon." L'introspection supervisée par le docteur Baup a donc fonctionné. Du coup, l'humilité a fait son retour dans le vestiaire marseillais. "On se fait plus petit qu'avant, concède Nicolas Nkoulou. On sait qu'il y a meilleurs que nous dans les autres équipes. Alors, on se met à notre place de petit. On se dit qu'ensemble, on pourra faire pas mal de choses." L'arrivée d'un coach avec une nouvelle méthode a finalement permis de relancer un groupe qui avait perdu de vue l'essentiel. "A chaque fois qu'il y a un changement d'entraîneur, il y a une remise en cause pour les joueurs, analyse Baup. Ceux-ci réagissent car ils savent que ce n’est pas que de la faute de l’entraîneur." A méditer...

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Marseille, ça coule de source
Olympique de Marseille1 - 0Evian TG
Publié le 23/09/2012 à 18:53, mis à jour le 24/09/2012 à 00:14
Sixième sortie et sixième victoire pour l'OM, qui a battu Evian-Thonon-Gaillard (1-0). Les Olympiens comptent quatre longueurs sur leur dauphin, l'OL.


La victoire n'est pas éclatante. Mais elle compte tout autant que les cinq précédentes. Dimanche, l'OM est venu à bout d'Evian-TG (1-0), et ça comble amplement l'invincible leader qu'il est après six journées. La performance marseillaise vaut le détour : elle est inédite depuis le Monaco 1960-1961.

Il est évidemment trop tôt pour prétendre que la bande à Elie Baup suivra jusqu'au bout les traces de cette ASM sacrée en fin de saison. Toujours est-il qu'elle possède une avance de quatre longueurs sur l'OL. Le matelas, confortable, lui assure de regarder l'ogre parisien de haut dans deux semaines. Qu'il s'impose ou non à Valenciennes dimanche prochain, l'OM sera toujours installé dans le fauteuil du leader à l'heure d'accueillir son meilleur ennemi.

Sans Mandanda...

Comme à Nancy (0-1), le week-end dernier, les Olympiens n'ont pas eu besoin de trop s'activer pour dompter l'ETG. Une tête de Morgan Amalfitano, sur un coup franc de Mathieu Valbuena, leur a suffi (1-0, 32e). Mais ils n'ont pas survolé leur sujet pour autant. Au final, seuls Valbuena (27e) et Amalfitano (36e et 90e+2) ont dynamisé une attaque où André-Pierre Gignac a récupéré sa place en pointe.

Le nul arraché en milieu de semaine, sur la pelouse de Fenerbahçe (2-2), avait visiblement entamé leurs réserves physiques. L'OM a joué la dernière demi-heure sur les rotules. Sans un arrêt réflexe de Steve Mandanda, la tête de John Mensah aurait même sanctionné son relâchement (81e). Jusqu'ici, le gardien phocéen n'avait connu aucune sueur froide. Si ce n'est, peut-être, sur ce tir trop croisé de Yannick Sagbo (52e). A ces deux exceptions près, les Haut-Savoyards ont manqué d'audace pour signer un deuxième succès d'affilée qui leur aurait donné un peu d'air. Au lieu de ça, ils flirtent toujours dangereusement avec la zone rouge.

Baup a trouvé la formule

http://www.eurosport.fr/tableau-noir_blog195/baup-a-trouve-la-formule_post1950649/blogpostfull.shtml

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Le dégraissage de l’OM jugé encore insuffisant

Auteur d'un excellent début de saison, l'Olympique de Marseille ne veut pas s'enflammer. Mieux, en coulisses, la direction travaille déjà aux prochains mercatos. Toujours dans le sens des départs...


Six victoires en six matches en Ligue 1. Invincibilité toutes compétitions confondues. Joueurs retrouvés. Public enchanté. Tous les voyants sont au vert pour l’Olympique de Marseille en ce début de saison. Pourtant, la volonté affichée est claire : ne pas s’enflammer. D’ailleurs, si elle est sans doute ravie des bonnes performances de ses hommes, Margarita Louis-Dreyfus refuse de s’attarder sur le sportif. L’actionnaire principale du club phocéen est toujours obnubilée par la question économique.

« Pour Margarita Louis-Dreyfus, les résultats financiers priment sur les résultats sportifs », confie même un connaisseur de la formation olympienne dans les colonnes du Parisien. D’après le quotidien, la direction planche même déjà sur les prochains mercatos avec toujours pour objectif de dégraisser, diminuer la masse salariale et faire des économies. Il faut dire qu’avec les départs de Stéphane M’Bia, Cesar Azpilicueta, Brandão et Alou Diarra, les pensionnaires du Vélodrome n’a pas encaissé énormément au final.

L’OM a reçu au total 17,3 M€ en transferts secs (si l’on excepte les économies réalisées sur les salaires des joueurs vendus et ceux partis libres tels que Brandão ou Jean-Philippe Sabo). Cette somme n’a visiblement pas contenté les décideurs olympiens. Elle ne couvre pas le manque à gagner que constitue la qualification ratée pour la Ligue des Champions et les dépenses courantes. Du coup, même si la formation d’Élie Baup brille et accroche un billet pour la prochaine C1, elle sera sans doute encore obligée de se séparer de belles valeurs marchandes (Loïc Rémy ? Nicolas N’Koulou ?). On comprend mieux pourquoi l’OM refuse de s’enflammer.

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Joey Barton totalement sous le charme de l’OM !

C'est peu dire que Joey Barton est totalement sous le charme de son nouveau club et de son nouvel environnement.


Débarquer sur la Canebière n’est pas toujours simple. Beaucoup de joueurs se sont cassé les dents à l’Olympique de Marseille en raison de la pression qui y règne. Soit elle inhibe, soit elle motive. Pour l’Anglais Joey Barton, la réponse est évidemment la deuxième. Habitué aux stades anglais et à la passion dévorante de ses compatriotes pour le football, il apprécie particulièrement l’ambiance phocéenne, et notamment l’atmosphère qui se dégage du centre d’entraînement. Cela l’a même surpris, comme il l’a confié au site officiel de l’OM.

« Dans le club, il y a une âme qui est très forte, entre les joueurs, le staff et tous les autres. C’est comme une famille. Tout le monde aide tout le monde, les gens se parlent, se disent bonjour, sont bienveillants et amicaux. Beaucoup de clubs ne sont pas comme cela. D’où je viens, il y a beaucoup de clubs où il y a les joueurs, le staff et c’est séparé du reste. La Commanderie est l’endroit parfait pour que tout le monde soit ensemble. C’est beaucoup plus simple que tous les secteurs du club soient au même endroit. C’est une infrastructure superbe. C’est l’idéal pour s’entraîner. Et c’est bien pour entretenir cet état d’esprit dans le vestiaire ». Sous le charme de la ville et des infrastructures olympiennes, il a également été ravi de l’accueil réservé par le club.

« Je pensais que l’intégration serait plus difficile, au niveau du football français, de la culture française, la façon de vivre, mais cela a été facilité par l’Olympique de Marseille. Le staff et les joueurs ont été incroyablement accueillants. L’organisation et l’infrastructure en dehors du terrain se sont chargés de me trouver un logement, se sont occupés de ma famille, de me trouver un téléphone, de m’ouvrir un compte en banque… Tout ce genre de choses qui peuvent être très difficiles quand vous ne parlez pas la même langue. Le club m’a énormément aidé et cela a rendu ma vie plus simple », a-t-il raconté. Pour l’instant, Joey Barton reste l’élément mystère de l’OM. Son match face à Fenerbahçe n’a pas permis de voir ce qu’il pouvait apporter aux Olympiens, sa condition physique étant encore limitée.

Toujours est-il que le bon début de saison marseillais ne joue pas en sa faveur quant à un futur statut ou non de titulaire. « Il y a de très bons joueurs ici. Mais quand vous voulez être un grand club vous devez avoir une équipe de 15, 16 ou 17 joueurs. Tous les joueurs ne peuvent pas donner le maximum chaque semaine. J’espère pouvoir apporter quelque chose de différent à l’équipe. Et en devenir un membre important ». L’OM s’est en tout cas démené pour que le joueur se trouve dans les meilleures conditions. A lui de rendre la pareille.

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L'OM ne voulait pas perdre la tête

Les Marseillais étaient satisfaits d'avoir tenu le choc face au PSG (2-2), lors de la 8e journée. Un point qui leur permet de conserver leur première place et leur avance sur le club de la capitale.

Marseille a passé son premier vrai test de la saison hier soir. Contre Paris, l'OM a tenu le choc (2-2). Les Marseillais ont ainsi montré qu'ils pouvaient rivaliser avec les Parisiens. C'était un des enjeux forts de ce match. "On ne perd pas contre le PSG qui demeure le favori du championnat, relève ainsi Steve Mandanda. On a même fait jeu égal avec lui." Dans le jeu, l'OM a prouvé que son collectif pouvait mettre à mal une très grosse écurie de Ligue 1. "C'était un gros match avec beaucoup d'intensité, explique André Ayew. Le collectif a été très bon que ce soit dans les phases de jeu défensives ou offensives. Il faut continuer comme ça." Elie Baup s'est aussi montré satisfait de la prestation de ses hommes. "On a essayé de rester dans ce que l'on sait faire, de la détermination et de l'engagement, précise le coach marseillais. Malgré tout, il y avait aussi la volonté de jouer et de produire du jeu. Face à un adversaire d'une telle qualité, ce n'est pas évident. Mais je n'ai pas grand chose à reprocher à mes joueurs, au contraire, ils ont donné le maximum."

Si l'OM n'a pas pu s'imposer, c'est aussi en grande partie à cause de Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois a marqué les deux buts de son équipe. "Ibrahimovic est un grand joueur, avoue André Ayew. Il l'a montré. Car il n'a pas eu besoin de beaucoup d'occasions pour être efficace." Un corner et un coup franc ont suffi au buteur parisien pour faire la différence. "Le PSG ne le paierait pas aussi cher si c'était un jour en bois", s'amuse André-Pierre Gignac qui a lui aussi marqué deux buts. D'ailleurs, Benoit Cheyrou, son pote dans le vestiaire marseillais, ironisait à la fin de la rencontre. "On prend deux buts de Zlatan sur deux coups de pieds arrêtés mais on les a aussi 'Andrépierrisés', plaisantait le milieu de terrain marseillais après la rencontre. Je suis content pour Dédé (Gignac)." Un duel à distance Ibra-APG qui s'est finalement soldé par une score de parité. "Je ne sais pas si ça peut se résumer à un face à face comme ça, s'interroge Baup. Mais Gignac a répondu coup pour coup aux buts du PSG. Il a marqué des buts mais il a aussi réalisé un gros travail défensif."

Nkoulou : "On se dit qu'on n'est pas mal"

Les Marseillais s'en veulent de n'avoir pas pu empêcher Ibrahimovic de faire la différence sur un corner et un coup franc. "On regrette ça", explique Gignac. Sur le premier but, Nicolas Nkoulou se fait prendre de vitesse par Zlatan. "Je me dis que ce n'est pas normal, enrage le défenseur camerounais. Je le charge et il marque. Mais je ne dois pas baisser la tête car sinon, l'équipe plonge." Même sentiment du côté de Steve Mandanda. "Je suis mitigé, explique le capitaine de l'OM. On a réalisé une bonne prestation. On a été bon dans le jeu et solide défensivement. Hélas, on prend deux buts sur coups de pieds arrêtés. Ils étaient évitables." Malgré tout, les Marseillais ont su revenir au score. Et garder ce précieux point du match nul, synonyme de première place.

Alors que la trêve internationale débute, l'OM pointe toujours en haut du classement. Une vraie satisfaction pour Charles Kabore. "C'est un bon point de pris, affirme le Burkinabé. L'équipe a su faire le dos rond. On aurait pu perdre... Mais on engrange des points." Un sentiment que partage Gignac. "On est premier et le PSG reste à trois points derrière nous, note APG. On fait notre bonhomme de chemin." Un début de saison très réussi pour l'OM. "Si on nous avait dit qu'à la 8e journée, on serait premier avec trois points d'avance sur Paris, on aurait signé de suite, fait remarquer Nkoulou. Même s'il y a encore du chemin, on se dit qu'on n'est pas mal." Après un choc finalement assez maîtrisé, Marseille confirme qu'il pourrait mener la vie dure au PSG cette saison. "C'était l'adversaire le plus costaud depuis le début du championnat, avoue Elie Baup. Et on a fait face. Je ne dis pas que nous étions supérieurs mais les débats étaient équilibrés. Je crois que nous n'avons pas volé nos points ! Mais il faut être calme. Ce qui s'est passé à Valenciennes est un signal. Il faut de la vigilance pour un parcours de longue durée." Toujours leader, l'OM n'en garde pas moins la tête froide.

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OM : Diawara savoure son retour de blessure et affiche ses ambitions

Dans les colonnes de La Provence, le défenseur de l'Olympique de Marseille Souleymane Diawara s'est exprimé au sujet de son retour à la compétition et du début de saison phocéen.


Son genou droit va beaucoup mieux. Sa rupture des ligaments croisés n’est plus qu’un mauvais souvenir. Mieux, Souleymane Diawara (32 ans) a même fait son retour sur les terrains, vendredi, à l’entraînement à l’occasion d’une opposition entre les professionnels et les jeunes de la réserve. Il savoure. « Ça s’est bien passé. C’était un peu dur physiquement sur la fin, j’ai tiré la langue les dix dernières minutes, mais j’ai retrouvé de bonnes impressions. En plus, je n’ai pas eu trop d’appréhension au niveau des sauts et des tacles. Et les sensations au genou ont été parfaites », a-t-il confié à La Provence.

Ce mardi, contre Istres (L2) en amical, le Sénégalais disputera son premier véritable match amical depuis sa lésion. Un nouveau test pour un défenseur qui meurt d’envie de réintégrer le groupe d’Élie Baup. « Si mon genou est d’accord et que le staff veut bien de moi… Je ne sais pas encore, il ne faut pas que je m’enflamme. Mais si dieu veut, je réintégrerai le groupe (pour le déplacement à Troyes). Mes amis ont fait du très bon boulot depuis le début de la saison avec de bons résultats. Je suis vraiment fier de rentrer dans un groupe qui marche bien », a-t-il expliqué avant d’afficher sa motivation pour revenir à la compétition.

« On verra. Ce qui est sûr, c’est que je vais me battre tous les week-ends pour pouvoir jouer. À moi de donner envie au coach de me faire jouer titulaire. Ce n’est pas gagné. Le meilleur jouera », a-t-il lâché, dressant ensuite un premier bilan de la saison des siens. « C’est presque parfait ! (rires) On a énormément travaillé en préparation, notamment avec Christophe Manouvrier et Fred Faure (les préparateurs physiques, ndlr). Après, certains ont émis des doutes avec nos résultats en matches amicaux, mais c’était normal vu la charge de travail qui avait été digérée. J’espère que ça va continuer comme cela le plus longtemps possible », a-t-il indiqué. Compétiteur devant l’éternel, Souleymane Diawara ne veut pas rater son retour au sein d’un OM leader de L1. Si son genou tient, on peut lui faire confiance.

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OM : en panne de confiance, Loïc Rémy appelle de ses vœux une association avec Gignac

Portant à bout de bras l'attaque de l'OM deux saisons durant, Loïc Rémy voit André-Pierre Gignac lui voler la vedette depuis la reprise.


Ces deux dernières saisons, il était l’atout offensif majeur de l’Olympique de Marseille, le danger numéro un qui faisait craindre le pire à tous les défenseurs. Lui, c’est Loïc Rémy. Attaquant de talent, l’international tricolore a survolé les débats deux exercices durant sous le maillot phocéen, éteignant la concurrence. Mais depuis la reprise, la donne a sensiblement évolué. Blessé en fin de saison dernière et privé d’Euro, le numéro 11 marseillais a eu toutes les peines du monde à se sortir de cette spirale négative, à nouveau touché durant la préparation. Un coup dur pour lui d’autant que, dans le même temps, André-Pierre Gignac a retrouvé l’instinct du buteur et le chemin des filets. Sous les feux des projecteurs, l’ancien Niçois est retourné dans l’ombre.

Un changement qui ne le perturbe pas pour autant comme il le confirme sur les ondes de RMC : « Je suis content maintenant d’être à 100% tant au niveau physique, qu’au niveau technique. J’ai très à cœur de retrouver la confiance qui me manque. Ça ne se joue pas à grand-chose, un petit but en championnat et c’est reparti. C’est vrai qu’il y a 4 ou 5 mois, j’étais un des joueurs qui pouvait rapporter au club et là on a l’impression que je suis redevenu un joueur banal de Marseille. Pour moi, c’est tout à fait logique, je sais que ça va très vite, on peut être en haut, on peut être en bas. L’important est de regagner du temps de jeu petit à petit et de poser des problèmes au coach ».

Poser des problèmes au coach, voilà donc l’objectif de l’ancien Lyonnais, qui espère ainsi voir la concurrence avec APG tourner à pleine régime. Mais pourtant, sur le papier, les deux hommes ont tout pour cohabiter ensemble, semblant complémentaires. Une association qui les arrangerait, et que Loïc Rémy espère : « C’est vrai qu’une association aurait de la gueule mais il y a un coach, il faut lui demander. André-Pierre est quelqu’un de puissant, qui a une bonne technique, il est à l’aise. C’est un type de joueur que je peux utiliser à bon escient ». Alors, Elie Baup se laissera-t-il convaincre ? Premiers éléments de réponse dès dimanche soir et le match opposant Troyes à l’OM.

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OM : l’inattendu Charles Kaboré, nouvel homme fort phocéen

Charles Kaboré n'a pas forcément été toujours à son avantage à l'OM, souvent cantonné à un rôle de remplaçant. Mais depuis la reprise et l'arrivée d'Elie Baup, le Burkinabé a changé de statut.


« Je jouerais gardien de but s’il le fallait ». Cette petite phrase signée Charles Kaboré donne le ton de son interview accordée dans les colonnes de La Provence. Comme à son habitude, c’est donc tout sourire et en toute décontraction que le milieu de terrain a répondu aux questions. Il faut dire qu’en même temps, le Burkinabé a tout pour être heureux. Qualifié pour la Coupe d’Afrique des Nations avec sa sélection, il est aussi et surtout apparu à quatorze reprises en quatorze matches sous le maillot de l’Olympique de Marseille en cette saison. Longtemps considéré comme un simple remplaçant, le natif de Bobo-Dioulasso a vu le vent tourner depuis l’arrivée d’Elie Baup.

Un nouveau statut que l’homme de 24 ans savoure : « J’essaie de profiter de la confiance du coach, de celle de mes partenaires. Même si ça n’a pas été toujours le cas, j’essaie d’apporter un plus à cette équipe qui m’a tant donné, à ce club qui a tout fait pour moi. Ce n’est plus pareil. C’est la confiance. Sans confiance, un joueur n’est rien. Si tu n’es pas en confiance, tu ne peux pas faire de projets, prendre des initiatives pour grandir. Le coach m’a donné sa confiance. Ce n’est pas quelqu’un qui parle beaucoup, sauf pour corriger les erreurs, donc on n’a pas forcément échangé sur ça. Il sait que je serais toujours là pour le combat. Moi, je suis content de ma situation aujourd’hui. C’est quelque chose d’extraordinaire. Mais vous savez, j’aimerais pouvoir jouer tous les matches jusqu’à la 38e journée ! »

Et s’il apprécie son nouveau rôle, ne lui dîtes surtout qu’il est désormais le chouchou du coach à la casquette : « Non ! Qui vous a dit ça ? Les relations sont différentes avec chaque personne. Mais bon, c’est vrai que je m’entends bien avec le coach. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience, qui sait comment parler à l’humain. C’est important car, si on joue avant tout pour le club, on peut aussi se dépasser pour un entraîneur. C’est une façon de rendre la confiance à celui qui t’a mis sur le terrain. Ça ne peut pas s’expliquer. Je suis toujours pareil. Pour moi, le plus important est de jouer. Mais je ne vais pas changer d’attitude parce que je joue davantage. La vie est trop courte pour ne pas en profiter. Je n’aime pas être triste, je profite des moments présents. C’est magique de vivre de sa passion, de prendre du plaisir à jouer devant des supporters aussi merveilleux, d’être reconnu par le monde du football ». Un discours simple et sain, dont certains feraient bien de s’inspirer.

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OM : que faut-il réellement penser de Jordan Ayew ?

Le cas Jordan Ayew divise à l'Olympique de Marseille. Soit on l'aime, soit on le déteste. Que faut-il réellement penser de lui ? Éléments de réponse.


Jeudi soir, sur la pelouse du Borussia Park, Jordan Ayew (21 ans) n’a pas vraiment brillé, bien au contraire. Titularisé face à M’Gladbach, le Ghanéen a commis beaucoup de fautes et a pêché dans ses choix de passes. Pas suffisant pour aider l’Olympique de Marseille à revenir dans la partie. Pas assez surtout pour justifier ses déclarations du jour à L’Équipe. « Je pense à ma progression et pour progresser, il faut jouer. Effectivement, je pense à mon temps de jeu. Je me sens prêt et je n’ai pas envie d’attendre vingt-sept ou vingt-huit ans pour m’exprimer régulièrement », a-t-il confié.

De l’arrogance ? Plutôt l’envie de prouver qu’il le niveau croit savoir Robert Nazaretian, responsable de la formation des Ciel-et-Blanc. « Jordan a toujours l’impression qu’on le prend pour un gamin du centre. Il se considère comme un pro, mais ne se sent pas forcément reconnu à ce titre », a-t-il indiqué. Pour prouver, le Black Star a même failli claquer la porte cet été. « J’ai été franc. Tout le monde le savait. Lui (Baup), Labrune. L’équipe tournait bien. C’était normal que je n’aie pas ma place. Les dirigeants ont voulu que je reste et m’ont demandé d’être patient. Je suis très content d’être à l’OM », a-t-il rappelé. Finalement, il est resté. Mais entre ses prestations parfois insipides et son sale caractère, le natif d’Accra peine à faire l’unanimité.

Pourtant, ils sont nombreux à croire en lui. À commencer par l’un de ses anciens coaches la saison passée, Guy Stéphan. « Il a besoin de s’ouvrir mais ça viendra avec le temps. Le jour où il va comprendre qu’il ne peut pas faire la différence à chaque action, qu’il faut aussi parfois savoir faire une passe simple, il franchira un palier important. Jordan a des qualités de vitesse, de percussion, de dribble, de frappe », a-t-il avancé. Faut-il vraiment y croire ? Seul Jordan Ayew a la véritable réponse...

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Valbuena ne lâche pas l’OM et tacle Blanc

Mathieu Valbuena est aujourd'hui un pilier de l'Olympique de Marseille, un club qu'il a refusé de laisser tomber en temps de crise.


À 28 ans, Mathieu Valbuena entame sa septième saison à l’Olympique de Marseille. Une performance pour un joueur dont la carrière phocéenne a bien failli tourner court à de nombreuses reprises. Mais ce qui fait la force du milieu offensif marseillais, c’est sa volonté de s’imposer dans un club qu’il aime tant. Et l’été dernier, après une piètre saison signée par son club (10e), le natif de Bruges n’a pas voulu lâcher les siens.

« Cet été j’ai fait le choix de la continuité. Franchement, j’avais des propositions intéressantes, avec des rémunérations importantes. Mais je ne voulais pas laisser l’OM en mauvais état. Pour moi, c’était inconcevable. Si je suis en équipe de France, c’est grâce à l’OM. Malgré la nouvelle donne économique, la fin des gros recrutements et un effectif moins dense, on peut faire de belles choses », a-t-il déclaré au Parisien.

Homme de parole, Valbuena compte donc bien rendre la monnaie de sa pièce à l’OM. Une victoire pour un joueur qui doit également se battre pour s’imposer en sélection nationale. Et si son entrée en jeu payante face à l’Espagne l’a rassuré, Valbuena n’oublie pas qu’il a mangé son pain noir, notamment avec Laurent Blanc durant l’Euro 2012, un tournoi qu’il n’est pas près d’oublier. « J’avais participé à un match référence contre l’Allemagne, je pensais avoir du temps de jeu. Dans le foot, il y a des injustices, on ne peut pas tout comprendre. Je me demandais : “Pourquoi moi ?” J’aurais dû aller le voir et lui dire : “Y a-t-il un problème avec moi ? S’il y a un souci, il faut me le faire savoir”. Je n’ai pas voulu. J’ai beaucoup écouté mon père, qui m’a canalisé. » Ce dernier a bien eu raison.

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OM : Deschamps règle ses comptes et allume Anigo et la direction phocéenne !

Quand Didier Deschamps décide enfin d'évoquer les raisons de son départ de l'Olympique de Marseille, ce n'est pas pour prendre des pincettes. José Anigo et les dirigeants phocéens peuvent en témoigner, les voilà rhabillés pour l'hiver vu les déclarations du sélectionneur national.


Depuis sa prise de fonction à la tête de l’équipe de France, Didier Deschamps prenait soin de ne pas mettre de l’huile sur le feu en évoquant sans détour son départ de l’Olympique de Marseille. Se concentrant sur sa tâche et son nouveau poste de sélectionneur national, le Bayonnais la jouait donc profil bas à ce sujet. Mais il faut croire que le champion du monde 1998 avait cela sur le cœur depuis quelques temps, et n’a donc pu s’empêcher de livrer enfin ses quatre vérités pour expliquer les raisons de son départ. Et il n’y va pas à moitié, c’est un doux euphémisme. Au micro de beIN Sport, l’ancien coach phocéen torpille José Anigo :

« Il y a deux sortes de directeurs sportifs : ceux qui font l’intérêt du club et de l’entraîneur en poste ou ceux qui font leur propre intérêt. S’il a été à l’origine de mon départ ? Oui, c’est une différence profonde, voilà. Après, il y a aussi des intérêts qui sont différents. Ça peut arriver. Mais il y a des choses qui ont été dites, qui sont assez graves pour moi et qui ne m’étaient jamais arrivées depuis 25 ans que je suis dans le milieu pro. Il y avait des dirigeants, un pouvoir qui venait du dessus. Ces gens-là prennent les décisions ou ne les prennent pas. En l’occurrence, ils n’en ont pas pris donc moi j’ai pris la décision à leur place ».

Le directeur sportif marseillais n’est donc pas le seul à être visé par Didier Deschamps, et la direction en prend elle aussi pour son grade : « Dans la dernière année, on a "élargi mon pouvoir". Mais c’est du foutage de gueule ! Parce que ma fonction a toujours été la même. On m’a mis "entraîneur général". Ben j’étais entraîneur de l’équipe de Marseille. Avec ni plus, ni moins de pouvoirs que la première année. C’était juste pour donner un signal... Mais dans la réalité ce n’était pas du tout ça ». Des mots pas vraiment poétiques et un constat amer : le sélectionneur national avait visiblement besoin de tout déballer et de s’offrir une cinglante mise au point. Les intéressés apprécieront, et devraient répondre sous peu. Le deuxième round pourrait s’annoncer extrêmement savoureux !

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Coupe de la Ligue : Le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille jouent l'acte I bis

http://www.eurosport.fr/football/coupe-de-la-ligue/2011-2012/coupe-de-la-ligue-le-paris-saint-germain-et-l-olympique-de-marseille-jouent-l-acte-i-bis_sto3475895/story.shtml

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OM : la Lazio pose ses conditions pour Zarate

La Lazio a ouvert la porte au départ cet hiver de Mauro Zarate, annoncé ces derniers jours à l'OM, sous certaines conditions...


Du 19 janvier au 10 février, la CAN privera l’Olympique de Marseille des frères André et Jordan Ayew. Des absences qui risquent de peser dans le domaine offensif, surtout si les Phocéens sont encore en course sur plusieurs tableaux. La direction marseillaise réfléchirait à l’éventualité de recruter un élément offensif cet hiver. Il y a quelques jours, les médias italiens, Sport Mediaset en tête, avançaient un intérêt olympien pour Mauro Zarate (25 ans).

Lors des derniers jours du mercato d’hiver, cette information avait déjà circulé sans être suivie d’effets. Cette fois, la donne pourrait être différente puisque le président de la Lazio Claudio Lotito a clairement ouvert la porte au départ de son Argentin en janvier dans un entretien accordé au Corriere dello Sport. « Zarate devait déjà partir cet été, mais il a refusé plusieurs équipes. Le moment venu et dans le respect des règles, c’est-à-dire en janvier, nous serons disposés à parler avec Umberto Cairo (Ndlr, président du Torino, apparemment lui aussi intéressé) et d’autres », a-t-il lancé avant d’apporter quelques précisions d’importance.

« Non, pas sous forme de prêt. Nous étudierons les propositions, mais pas celle de prêts avec options », a-t-il ajouté. Les conditions sont posées, la Lazio souhaite se débarrasser définitivement de son gaucher aussi imprévisible que talentueux. L’OM sera-t-il toujours intéressé à ces conditions ? Tout dépendra sans doute du prix demandé par les Romains. Pour un élément sous contrat jusqu’en juin 2014 qui n’a joué que 6 matches cette saison (1 seul en Serie A), la barre ne devrait pas être hors d’atteinte. À suivre...

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Anigo parle du PSG et répond à Deschamps !

A quelques heures du Clasico face au Paris Saint-Germain, José Anigo a parlé du club de la capitale au Parisien avant de réagir aux propos de Deschamps.


Ce soir, les huitièmes de finale de la coupe de la Ligue se clôtureront par un match de gala, un Clasico entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille au Parc des Princes. Et pour évoquer cette rencontre si particulière en France, Le Parisien a choisi de faire parler l’un des hommes qui représentent le plus l’identité marseillaise, José Anigo. Directeur sportif de l’OM, le grand ami de Didier Deschamps a évoqué le club de la capitale en toute franchise.

« Connaissant la personnalité du directeur sportif olympien, l’aveu en surprendra certains : Je n’ai jamais détesté le PSG, ou un autre club, au point d’en concevoir de la haine. J’ai plutôt joué avec ma marseillitude, je foutais un peu le bordel avant les clasicos, ça me plaisait. Je me suis assagi. » Devenu moins provocateur, Anigo a même de la sympathie pour certaines figures des Rouge-et-Bleu. « Mon PSG, c’est Mustapha Dahleb, un monstre, Antoine Kombouaré, qui a eu la douleur de partir en laissant le club à la première place, ou encore Alain Roche, que j’apprécie. Dans l’effectif actuel, Clément Chantôme me plaît fortement. On sent un garçon entier, discret, pas bling-bling pour un sou. »

S’il apprécie Chantôme, Anigo devra toutefois composer un le nouveau visage d’un PSG devenu galactique avec sa tête d’affiche, Zlatan Ibrahimovic. Mais pour le dirigeant phocéen, même si le Suédois a brillé au Vélodrome en inscrivant un doublé, un autre Parisien l’a marqué au fer rouge. « J’essaie d’oublier un match, le 3-0 chez nous de mars 2003. Je revois la course de Ronaldinho, sa feinte de frappe, Hemdani piégé et le Brésilien qui tire dans le but vide. On parle beaucoup d’Ibra, mais n’oubliez pas Ronaldinho. Sur la première marche des plus grands du PSG, rajoutez Ronnie. » Les nostalgiques apprécieront.

Mais Anigo ne serait pas Anigo sans une déclaration piquante. Mais ce n’est toujours pas le PSG qui est visé. Là, c’est Didier Deschamps. Après avoir été mis au courant des propos acerbes du sélectionneur de l’équipe de France à son égard, Anigo a certes répondu à ces attaques, mais sans faire enfler la polémique. « Je suis sidéré, Deschamps a beau être sélectionneur, on a l’impression que les guéguerres d’antan n’en finiront jamais. » À bon entendeur.

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PSG-OM: 2-0: Elie Baup : "On a joué à 10 contre 12"
Paris Saint-Germain2 - 0Olympique de Marseille

Elie Baup n'a pas encaissé le carton rouge adressé à Rod Fanni après une demi-heure de jeu. Sec et remonté, le technicien olympien a pointé du doigt l'arbitrage de monsieur Gautier, lors de la défaite de l'OM à Paris (2-0), en huitième de finale de la Coupe de la Ligue.


Elie Baup l'a mauvaise. Après la défaite de l'OM face au PSG en huitièmes de finale de Coupe de la Ligue (2-0), la première déroute marseillaise dans cette compétition depuis le 13 septembre 2008 (défaite à Sochaux 1-0), le technicien olympien, questionné sur le sujet arbitrage, n'a pas caché sa frustration et sa colère envers M. Gautier, coupable à ses yeux d'une grossière de jugement sur l'expulsion de Rod Fanni (27e minute). Pas habitué à la langue de bois, le technicien à la casquette n'a pas mâché ses mot quand le sujet a été abordé en conférence de presse.

"Ce soir, j'ai appris qu'une faute commise à l'extérieur de la surface pouvait être sanctionnée d'un penalty. A dix, c'est devenu plus compliqué", a sèchement précisé Elie Baup en préambule. Avant d'enchaîner et de monter en flèche. "On avait quand même envie d'aller au bout du match et de faire un résultat. Mais cette décision a fait basculer le match en notre défaveur (...) Paris a fait un pressing haut en début de partie. On a répondu. On a commencé à sortir le ballon. Et puis il y a eu ce carton rouge. On retombera toujours sur ce fait de jeu incompréhensible. Le problème n'était pas l'absence de Gignac, mais le fait de jouer à dix contre douze. La faute est commise à l'extérieur, puis se termine à l'intérieur. A partir du moment où on considère que c'est le dernier défenseur, la double peine est applicable. Je dissocie le match de ce soir (mercredi) des deux autres défaites", a conclu le technicien marseillais.

Leonardo : "C'est le règlement"

Fidèle à la légende contrariée des grands classiques, ce PSG-OM version coupe, restera dans les esprits uniquement pour cette décision arbitrale. Egalement interrogé sur le sujet, Rod Fanni, expulsé après son accrochage sur Guillaume Hoarau et donc principal intéressé dans l'histoire, s'est penché sur son propre cas. Il rejoint sans détours l'avis de son technicien. "Ma faute est en dehors de la surface. Et on nous apprend en début de saison que même si on est dernier défenseur, quand on va vers l'extérieur, c'est carton jaune. Je me pose beaucoup de questions sur l'arbitrage ce soir. A onze contre onze, ça aurait été différent, mais ce sont des si...".

A Paris, l'affaire est vue autrement. Leonardo, le directeur sportif du club de la capitale, est tout de même resté prudent sur le sujet. "Je pense qu'il y a penalty, même si je ne sais pas si ça commence dans ou en dehors de la surface. C'est un peu dur d'avoir rouge et penalty, mais c'est le règlement. Mais je ne crois pas que ça a été la clé du match. La clé du match, c'est la façon dont on a joué et contrôlé cette partie". Mohamed Sissoko est plus absolu. "La double peine n'est pas sévère, non. Il est dernier défenseur. Je pense que sur la physionomie du match, Paris mérite de gagner".

Après cette défaite chez leur ennemi de toujours, les Olympiens ont dit adieu, dans la polémique, à un trophée qu'ils détenaient depuis trois saisons et qui faisait partie des meubles. La défaite est symbolique sur deux plans : elle met un terme au record historique de victoires consécutives dans cette compétition (qui s'arrête à douze) et laissent les Marseillais, malgré les paroles d'Elie Baup, dans une spirale négative avec trois défaites consécutives et plus d'un mois sans succès à l'échelon national. Caustique, Elie Baup a préféré terminer sa conférence de presse par une touche d'humour. "La seule satisfaction, c'est qu'on sait à peu près quand on va jouer Lyon puisqu'ils sont aussi éliminés".

Leonardo qui se la joue réglo car il sait qu'il a pas le droit a l'erreur mais Baup je pense qu'il a quand même fait une erreur car aligné les titulaire pour une coupe de la Ligue sa sert a rien le championnat et bien plus important perso !
Jordan qui joue pas, Abdullah qui joue pas Barton non plus perso je comprend pas ses choix !
OK ont a pas jouer face a Lyon et j'ai envie de dire heureusement car pour moi lyon sont pas en forme alors ont se serai pris une rouste encore plus lourde que face au PD de parisiens car Lyon ils sont présent dans les grand match ( façon de parler ) quand ont voit comment ils ont jouer face a Bilbao en comparaison de Marseille face au allemand y a de quoi se poser d'énorme question sur les compo !
Voila mon avis