[CLUB] - STADE DE REIMS

Ballon d'or Messages : 6253 Date d'inscription : 28/10/2010

comme quoi je pue le foot Mr Green

donc nos stress j'ai dit reims et bastia en l1 bon clermont ils vont nous faire une bordeaux car allessandrini a signe a l'om et s'en tape papy

le 3 eme? bah heu hein suis pas voyant Green Wistle

mdr . On vera ce qu on fera contre les gros

Citation :: Au Stade de Reims, il y a du monde au balcon
REIMS (Marne). Avec le retour des blessés, le Stade de Reims, éliminé des coupes, peut compter sur un effectif grand luxe pour disputer les seize matches qui le séparent d'une issue heureuse.

QUI aurait parié un bouchon de champagne sur ce Stade de Reims qui, avant les trois coups de la saison, s'était glissé discrètement dans le sas réservé aux candidats au maintien ? Et pourtant…
À un trimestre et seize étapes de l'arrivée, au cœur d'un hiver traditionnellement meurtrier pour les moins robustes, l'équipe rémoise tient solidement les commandes d'un championnat dont elle demeure l'un des animateurs les plus constants. Avec 41 points, les perspectives s'annoncent plus joyeuses que prévu. « Ça sent bon, cette fois c'est la bonne ! », affirmait même un fidèle parmi les fidèles fréquentant quotidiennement le centre d'entraînement des Thiolettes, dont la conviction, maintes fois douchée, s'affirme enfin au grand jour.
Plus que la réussite qui semble accompagner le parcours stadiste, c'est la qualité de l'effectif rouge et blanc qui consolide son pronostic.

Valeur ajoutée
Jamais depuis son retour dans le giron professionnel, le Stade de Reims n'a disposé d'un tel potentiel quantitatif et qualitatif pour tracer son chemin. Pour tenter de gagner les seize dernières rencontres de la saison, le staff technique peut en effet compter sur un collectif de vingt-six joueurs. Tous les postes sont doublés, voire triplés.
Ligne par ligne, nous vous présentons la « matière première » à transformer en or par Hubert Fournier. Ce dernier, sauf accident, fera mieux que ses prédécesseurs. Après avoir eu, il n'y a pas si longtemps, l'embarras du choix, il a aujourd'hui le choix de l'embarras.

Citation :: Les gardiens de but et les défenseurs

LES GARDIENS DE BUT / Le brio d'un sage
À 33 ans, Kossi AGASSA, l’international togolais réalise sans doute la meilleure saison de sa carrière. Son flegme et son sang-froid offrent à son équipe les garanties nécessaires à son émancipation. C’est tout sauf un hasard si Reims possède la deuxième meilleure défense de la Ligue, tant son albatros a su déployer ses ailes pour faire échec aux assauts adverses.
Les observateurs avertis n’hésitent pas à faire de lui le meilleur gardien de L2, tant ses prestations ont été jusqu’ici convaincantes. Kossi Agassa est un gardien qui fait gagner des points à son équipe.
Plus qu’un suppléant, Johan LIÉBUS apporte son expérience sur et en dehors du terrain. « Yo » qui râle encore après chaque but encaissé à l’entraînement, est un cadre respecté sur qui on peut compter en cas besoin.

LES DÉFENSEURS / L'axe du bien
Secteur clé, c'est paradoxalement en défense que la concurrence joue le moins, tant les titulaires y affirment leur autorité. Des cinq axiaux répertoriés, l'un s'est exclu de lui-même (Lucien Aubey) et deux (Matthieu Fontaine et Alexandre Barbier) restent en retrait des indiscutables titulaires que sont Mickaël TACALFRED et Anthony WEBER.
Est-ce vraiment un hasard si ces deux-là, qui évoluent en zone et en couverture alternée, sont les joueurs les plus utilisés cette saison ? Quand les fondations sont solides, la maison est en sécurité. Le triangle Agassa - Tacalfred - Weber forme l'épine dorsale de l'équipe et lorsque les trois évoluent à leur meilleur niveau, le Stade semble invulnérable. Longtemps titulaire la saison dernière, l'emblématique Alexandre BARBIER, reste en réserve de la République. Exemplaire dans son comportement, l'ancien capitaine n'a disputé qu'un seul match avec les pros. C'était au 7e tour de la Coupe de France, à Sarre Union, face au SCI Avenir.
À droite, Christopher GLOMBARD et Aïssa MANDI font leur saison. Le premier a bien débuté avant de se blesser. Le second a su saisir sa chance, faisant preuve de plus en plus d'assurance. Et comme en plus, ils se mettent à marquer… À gauche, aussi discret que solide, le Marocain Khalid SEKKAT a été longtemps sans rival. Titulaire en alternance la saison passée avec Frédéric Biancalani, Joachim ICHANE, malgré des prestations de qualité à l'entraînement, n'a pas réussi à bousculer la hiérarchie. Matthieu FONTAINE en a même profité pour saisir la balle au bond lorsque Sekkat s'est blessé. Annoncé un temps partant, l'ancien Lavallois ronge son frein.
Contrairement à celui de droite, le côté gauche n'a pas toujours rassuré. On a même vu Cédric Collet s'y installer, sans succès.

Ballon d'or Messages : 6253 Date d'inscription : 28/10/2010

33 ans le goal c'est bon y a assez de jeune, penchez vous sur le petit du havre pour la L1, c'est mandanda jeune (bon il fait plus de boulette mais valeur sure) et ca ne coute que 3 ME plus bonus Green Wistle

pourquoi faire ..Agassa depuis 2 ans fait un sacré taff dans les cages ...on s en fou de son age ... les stats sont la

Ballon d'or Messages : 6253 Date d'inscription : 28/10/2010

en L1 te faut mettre en place une doublure jeune car ton papy peut se peter et apres tu as qui? regarde toulouse l'année passée avec la grosse blessure de pelé et des 2 autres papy

ben on a Liebus

Ballon d'or Messages : 6253 Date d'inscription : 28/10/2010

Bon vendredi ca va peter le feu car bastia est premier la, et comme les matchs en retard tu les consideres perdus, gros choc vendredi pour la 1 ere place papy

Citation :: Mickaël Tacalfred : Ne pas s’arrêter là
Commençons par le report du match Reims-Laval, avais-tu plutôt envie de jouer ou trouves-tu que la décision prise était la plus raisonnable ?
C'était la plus raisonnable même si on avait envie de jouer car ça casse un peu le rythme de la compétition. Mais vu l'état du terrain, vu le climat, il était préférable de ne pas prendre de risques. Il vaut mieux jouer sur une belle pelouse d'autant qu'on ne sait pas ce que cela peu donner en terme de jeu. Cela aurait pu aussi nous désavantager.

Vous avez fait une opposition à la place.
Oui, vendredi midi, sur le synthétique, qui s'est bien passée. Cela ne remplace pas un match mais on a bien bossé quand même.

Deux gros matches arrivent, Bastia et Sedan, peux-tu nous parler du premier, contre une très bonne équipe, probablement la meilleure vue à Delaune cette année d'ailleurs...
C'est clair que ce sont deux grosses rencontres même si les autres le sont aussi. Bastia est sur le podium. Ensuite ce sera le derby.
On ne se concentre que sur Bastia pour l'instant. Il nous avait posé beaucoup de problèmes à l'aller et effectivement c'est l'une des meilleures équipes que l'on a affrontée. On s'attend à un match difficile. Avec la ferveur de leurs supporters on sera attendu mais on va essayer de faire abstraction de tout cela et de faire un gros match là-bas. On est capable de réaliser quelque chose de bien. Il faut se servir des matches précédents où on a montré des valeurs de combativité, ce qui peut être déterminant. C'est une rencontre très intéressante à jouer. On essayera de ramener des points et on va là-bas avec un esprit conquérant. Pourquoi ne pas gagner ? Maintenant si on doit se contenter d'un point, on le fera.

Prendre des points partout devient un leitmotiv !
C'est un concurrent direct. Ils peuvent passer devant nous ce soir même si on aura un match en retard. Mais on y va pour la gagne, comme pour tous les matches.

C'est vrai que Reims réalise pour l'instant un joli parcours.
Oui. Le club a grandi. Le regard des gens sur le Stade change aussi. Cela fait plaisir de voir le club en haut de l'affiche et c'est mérité vu son passé. Maintenant, il reste beaucoup de matches à jouer et beaucoup à gagner.
On ne se concentre que sur notre parcours. Des équipes vont s'accrocher mais c'est de nous-mêmes qu'il faut s'occuper.
On réalise un bon début d'année 2012. On accroche des points à l'extérieur et on est invaincu. Il faut continuer sur notre lancée et ne pas s'arrêter là.

Citation :: Stade de Reims / Les milieux : petits gabarits, grosse activité
Suite de la revue de troupe du Stade de Reims avec les milieux, aujourd'hui. Ils sont neuf pour trois, voire quatre places dans le système stadiste. Au milieu aussi, la concurrence bat son plein et les choix s’avèrent douloureux. Même si la valeur individuelle améliorera toujours le rendement collectif.

LA concurrence n'empêche pas l'amitié. Copains OK, mais aussi adversaires à l'entraînement, là où il faut savoir se faire violence, se montrer meilleur que son pote afin de convaincre les entraîneurs.
Si les défenseurs stadistes jouissent d'une relative tranquillité, la compétition bat son plein chez les hommes du milieu. Car avec un schéma à trois éléments dans l'entre-jeu, les places sont chères.
Pendant longtemps, certains candidats ont été écartés de la course à cause de blessures. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. À l'entame du sprint final, tous les protagonistes sont sur le pont, en quête d'une des trois places de titulaire.
Volontairement, nous avons classé Floyd Ayité et Odaïr Fortes chez les attaquants. Leur profil, presque similaire, les porte prioritairement vers la surface adverse même si le Cap-Verdien avait largement étoffé son rayon d'action dans son couloir droit.
Un peu moins percutant offensivement mais plus précieux dans le replacement défensif, Clément TAINMONT peut être considéré aujourd'hui comme un vrai milieu de terrain, à la recherche d'efficacité dans les deux rôles, offensif et défensif. Le Nordiste possède cette qualité rare d'accepter les critiques constructives et de chercher constamment à améliorer son jeu. Une attitude positive et payante.
Dans ce secteur moteur du jeu rémois, Bocundji CA fait figure de pilier. Arrivé de Tours en début de saison, l'international de Guinée-Bissau a d'abord été l'un des principaux artisans du bon départ stadiste. S'appuyant sur une grosse activité, il impulsait vers l'avant le jeu de son équipe, grâce à la précision de ses passes.
Perturbé et fatigué par ses incessants allers et retours en sélection, il baissa progressivement de rythme, éprouvant un besoin légitime de souffler. Mais l'ancien Canari, milieu le plus utilisé cette saison, est l'élément référant de cette zone.
À ses côtés, Lucas DEAUX a su hisser le niveau de son jeu pour s'affirmer comme un milieu moderne, vif, percutant et dont les jaillissements ont souvent fait la différence. Mais dès qu'il sort de son rôle, Lucas le généreux devient moins efficace. Il n'en demeure pas moins le Stadiste ayant le plus progressé ces deux dernières saisons.
Depuis quelques matches, c'est Florent GHISOLFI qui est associé à Bocundji Ca. Le Marseillais a apporté son engagement physique, mais aussi un peu plus d'expérience dans un rôle plus en retrait, notamment à l'extérieur. S'il n'avait pas été si longtemps blessé, « Flo » aurait dû être le point d'ancrage du milieu rémois.
Plus offensif, Romain AMALFITANO a lui aussi connu un coup de pompe après un brillant début de championnat. Le Niçois apporte une touche très personnelle au jeu collectif, grâce à une inlassable activité et un sens du but et du démarquage assez développé. Toujours entre deux lignes, il apporte de la vitesse et de la technique. Une autre de ses caractéristiques : il a souvent brillé dans les grandes occasions.
Souvent utilisé en position de meneur, il peut aussi évoluer sur les côtés. Sa polyvalence fait de lui un joueur atypique.
Si Johann RAMARÉ, longtemps blessé, revient tout juste dans le groupe et Cédric COLLET n'a pas assez joué pour être vraiment jugé, Alexi PEUGET, arrivé cet été de Strasbourg, présente un profil intéressant en dépit d'un légitime manque d'expérience.
Autre point positif, il intègre l'équipe sans en diminuer le rendement.
Enfin, la belle surprise pourrait rapidement venir du jeune Quentin PEREIRA, dont l'aisance technique, la qualité de passe et le sens du déplacement, se révèlent quotidiennement à l'entraînement. Un bon investissement pour l'avenir.

ils ont l air chaud bouillant , la douche bastiaise va etre dure

Citation :: Nouveaux produits historiques à commander !
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ah ben je sens que je vais me faire un petit plaisir happiness

Ballon d'or Messages : 6253 Date d'inscription : 28/10/2010

Ha ca commence le merchandasing pour la montée...a la fin de la saison je pense que ca va etre un des buzz de l'ete papy

Citation :: Stade de Reims / Les attaquants : Ghilas-Fauré : les intouchables
Deux styles différents mais la même efficacité pour Ghilas et Fauré qui ont déjà inscrit 17 buts.

Avec Ghilas et Fauré, son prolifique duo auteur de 53 % de ses buts, le Stade de Reims peut développer un jeu offensif de qualité. Mais Ayité, Fortes, Courtet et Saadi ajouteront forcément leur grain de sel à cette recette gagnante.

LE foot champagne? Du beau jeu, du mouvement permanent, de la technique léchée… et des buts. L’offensive est inscrite dans l’ADN du Stade de Reims, une tradition symbolisée par ces grands buteurs qui ont écrit les pages les plus glorieuses de son histoire sans fin.
Exigeant mais connaisseur, le public de Delaune apprécie les belles envolées, les débordements et les reprises victorieuses.Jamais rassasié, il pousse son équipe à aller de l’avant, même au risque de se faire contrer.
Cette saison, l’attaque rouge et blanc flambe. C’est, pour l’heure, la 3e de la Ligue (32) derrière Bastia (38) et Sedan (33). C’est surtout à domicile, où il est invaincu, que le Stade déploie sans retenue son arsenal offensif. Pour une moyenne de deux buts par match.
Reims a trouvé avec la paire Kamel GHILAS –Cédric FAURÉ les artificiers d’élite, capables de faire exploser n’importe quel barrage, dans la lignée des grands duos de ces dernières années.
Ghilas, c’est la bonne pioche. L’Algérien qui souhaitait se relancer après une saison gâchée à Arles-Avignon, est en passe de gagner son pari. Vif, clairvoyant, entreprenant, il a su dynamiser un secteur trop vite orphelin de Fortes.Buteur – il occupe la 3e place du podium provisoire aux côtés de Jean-François Rivière (Clermont) et de Touafilou Maoulida (Bastia) –, mais aussi passeur, le joueur prêté par Hull City réussit une saison pleine. Ses brillantes prestations ont tapé dans l’œil de Vahid Halilhodzic qui l’a rappelé chez les Fennecs.
Fauré lui, confirme, bon an mal an, qu’il demeure une valeur sûre. C’est le buteur-type qui croit dur comme fer en ses qualités de finisseur. Nul doute qu’il atteindra son objectif de 12 buts.
Si ce duo a inscrit 53 % des buts stadistes, c’est qu’il est bien approvisionné. Dans le rôle de pourvoyeurs, Floyd AYITÉ, Romain Amalfitano, Odaïr Fortes, et les latéraux Mandi et Glombard, excellent.
Victime d’une double fracture de la cheville en octobre, Odaïr FORTES, sur le point de renouer avec la compétition, devrait apporter ses qualités de puncheur déstabilisateur dans le sprint final.
Attendu également, le retour de Gaëtan COURTET, la révélation de la saison passée. Après avoir vaincu une terrible maladie, le Breton a mis les bouchées doubles pour tenter de retrouver son niveau. Sa bonne volonté s’est heurtée à la réalité sportive.Un si long arrêt exige aussi de la patience. Sa pubalgie guérie, il pourrait être, lui aussi, l’un des hommes décisifs de la fin de saison.
Que dire d’Idriss SAADI prêté par Saint-Etienne? Puissant, déterminé, il peine encore à s’imposer dans un système offensif qui a fait ses preuves depuis plus d’un an, mais ses caractéristiques de joueur de profondeur, ont l’avantage d’offrir d’autres possibilités au staff technique.
Si Jonathan Kodjia, en manque de temps de jeu, a accepté un prêt de six mois à Cherbourg (National),Josué BALAMANDJI, arrivé cet été de Villemomble (CFA), n’a joué que 21 minutes cette saison. C’est plus que Yann BENEDICK qui se remet tout juste d’une grave blessure au genou.

Ghilas 9 (5 à domicile + 4 à l’extérieur); Fauré 8 (7 + 1); Amalfitano 3 (1 + 2); Weber2 (à domicile); Tainmont 2(1 + 1); Glombard 2 (1 + 1); Mandi 1 (à l’extérieur);Ghisolfi 1 (à l’extérieur); Fortes 1 (à domicile); Deaux 1(à domicile); Ca 1 (à domicile), Ayité 1 (à l’extérieur).

Total: 20 à domicile;12 à l’extérieur.

Ballon d'or Messages : 6253 Date d'inscription : 28/10/2010

mouai

tu en rajouteras 3 verndredi soir pour exterieur mdr

Ballon d'or Messages : 6253 Date d'inscription : 28/10/2010

dans la case contre Mr Green

?

Citation :: Bastia - Reims / Ici, c'est Furiani !
« Pour vous nous vaincrons » est affiché dans le tunnel d'entrée du stade Armand-Cesari.

Demain les Rémois plongeront dans la cuvette brûlante du stade Armand-Cesari de Bastia. Une enceinte chargée d'histoire et à la passion souvent débordante.

C'EST l'histoire d'une passion qui, parfois, dépasse la raison. C'est l'histoire d'une fusion qui tourne à l'effusion. C'est l'histoire d'un peuple bleu qui porte son équipe à bout de bras jusqu'à la dernière goutte de sueur.
Furiani, commune du département de la Haute-Corse. Un petit port tranquille d'à peine 40.000 âmes. Et un stade, Armand-Cesari, inauguré en 1932. Chaude cuvette, ambiance colorée, citadelle imprenable. C'est entre ces quatre tribunes (1) qu'est née la légende des « Lions de Furiani », auteurs de l'épopée européenne de 1978, qui vit les célèbres Djazic, Zimako, Felix, Rep, Lacuesta, Papi, Krimau… donner la fessée aux grands de Lisbonne, Newcastle et du Torino.
On les appelait la bande à « Cahu », du nom de leur atypique coach, Pierre Cahuzac, meneur d'hommes aux méthodes particulières. Un jeu de sueur et de sang, collant aux aspirations d'un public chaud bouillant réclamant de leurs joueurs qu'ils se surpassent, qu'ils glorifient leurs couleurs.
Près de 35 ans plus tard, le décor n'a pas changé, les exigences sont restées les mêmes. « Forza Bastia, Eviva Corsica » chantaient lundi à Monaco les 1.036 supporters corses qui avaient pris place dans les tribunes du stade Louis II de Monaco.

Terre de sang
La sixième année de Bastia en Ligue 2 sera forcément la dernière. Après onze saisons consécutives en Ligue 1 entre 1995 et 2004, le Sporting n'a plus de temps à perdre. Considérée comme étant la meilleure équipe du championnat, elle s'est installée pour la troisième fois dans le fauteuil de leader, à la veille de recevoir le Stade de Reims.
« Tous à Furiani, le stade doit être plein, il faut une ambiance de L1, car nos gars sont prêts pour le combat et la victoire », peut-on lire dans le journal local. La tâche des Rémois ne s'annonce pas facile.
Invaincu à domicile, le SCB envisage de transformer l'essai monégasque. La fierté corse n'est pas une utopie. Au pays de la Testa Mora, on se réfère en permanence à l'histoire. Ainsi, après la catastrophe de 1992 (2), Furiani restera à jamais une terre de sang.
Même si un match se gagne d'abord sur le terrain, la pression populaire est capable de décupler les énergies. Au bout du tunnel menant au terrain, une plaque exige un devoir de mémoire : « Per voi vinceremu » (Pour vous, nous vaincrons).

La pression d'entrée
Notre confrère troyen, Anthony Lacaille, qui a assisté au naufrage corse de l'Estac (5-1) le 4 février dernier, confirme ce particularisme. « On sent un vrai engouement. Le public est présent et pressant. Le match se disputait l'après-midi, l'ambiance était différente. Chaude, mais calme ».
On ne se déplace pas au stade Armand Cesari la fleur au fusil. On y vient d'abord pour résister. La répartition des buts marqués par le Sporting cette saison, met en évidence l'énergie déployée en début et en fin de match. Dès le coup d'envoi, il faut s'attendre à supporter un pressing étouffant, ce qui paralyse souvent l'adversaire. « Troyes a été mené 2-0 au bout de 14 minutes de jeu, sans avoir concédé d'occasions franches », rapporte notre confrère aubois.
Un vrai test aux senteurs de Ligue 1 pour le Stade de Reims qui, depuis son retour en L2, s'est imposé deux fois en quatre productions sur cette pelouse mythique.

(1) A l'occasion du centenaire du club le 18 décembre 2005, les quatre tribunes ont été baptisées Claude Papi (Nord), Pierre Cahuzac (Ouest), Victor Lorenzi (Sud) et Jojo Petrignani (Est).
(2) Avant le coup d'envoi de la demi-finale de la Coupe de France, le 5 mai 1992, l'effondrement d'une tribune provisoire a coûté la vie à 18 spectateurs et fait plus de 2.500 blessés.

Citation :: Ghisolfi : « Une ambiance extraordinaire »
« L'objectif est de conserver le nul le plus longtemps possible ».

Florent, pour quelles raisons selon vous, aucune équipe ne s'est imposée cette saison à Furiani ?
« Parce qu'à domicile, le Sporting évolue dans une ambiance extraordinaire. L'équipe est portée par 12.000 spectateurs qui sont aussi bruyants et enthousiastes que 30.000 dans un autre stade. Parce qu'aussi, dans un tel contexte, les joueurs se doivent d'afficher les valeurs du club. »
Quelles sont ces valeurs ?
« La combativité. Quand on porte les couleurs du Sporting, on ne lâche rien. L'histoire du club, son environnement, l'ambiance qui règne autour de l'équipe, incitent les joueurs à se surpasser. Ils se sentent investis de grandes responsabilités. »

« Gérer mes émotions »
Il y a aussi la qualité intrinsèque des joueurs…
« Tout à fait. Cette saison, le Sporting a réussi une parfaite cohésion entre de très bons joueurs comme Diallo, Rothen et Maoulida, et d'autres moins connus mais tout aussi efficaces. Le groupe n'est pas très étoffé, mais il y a de la qualité. »
On dit que le point faible serait sa défense..
« Je n'en suis pas si sûr. On l'a vu encore à Monaco, elle ne concède pas beaucoup d'occasions (*). Lorsqu'une équipe est sur une bonne dynamique, c'est toute l'équipe qui bonifie son jeu. »
A quel genre de match vous attendez-vous demain ?
« Je m'attends surtout à souffrir. Nous devons être conscients de cela. Il faudra bien défendre, en bloc, et tenter de conserver le nul le plus longtemps possible. Si on y parvient, nos chances augmenteront au fil des minutes. »
Il s'agit d'un match très particulier pour vous…
« C'est en effet la première fois que je vais jouer à Furiani revêtu d'un autre maillot que celui du Sporting. J'avoue que, sur le plan émotionnel, ça risque d'être un peu compliqué. »
Le contexte peut vous paralyser…
« Non, il s'agit avant tout d'un grand plaisir. Je vais évoluer chez moi, devant ma famille et mes amis, et j'ai envie de réussir un grand match. Il y aura certes des potes en face, mais ils devront gérer leurs émotions. »
Le vainqueur jouera en L1 la saison prochaine ?
« Ce n'est pas un match capital. Pour moi, la réception de Sedan est plus importante. Dans mon esprit, il n'y a aucun doute, Bastia montera en L1. »
Vous avez évoqué l'ambiance de Furiani avec vos coéquipiers ?
« Ils savent que ça va être chaud. Que ça va hurler fort dans les tribunes. Mais il faudra faire abstraction de tout cela pour réussir un bon match. »

(*) Avec un match de plus, Bastia a concédé autant de buts que Reims (20).

Ballon d'or Messages : 6253 Date d'inscription : 28/10/2010

Si reims fait le dos rond les 15 premieres minutes, et balance les 2 gazelles devant ca peut le faire, mais si jamais ils sont inhibes par l'ambiance au coup d'envoi, ca risque de faire bobo papy

reims ne sait pas joué defensif , on sait comment sa fini .. le seul moyen que reims sait faire c est joué au ballon

Citation :: Bastia - Reims, le groupe
Hubert Fournier a convoqué le groupe suivant pour affronter Bastia :
Agassa, Liébus - Mandi, Weber, Tacalfred, Glombard - Ramaré, Ca, Ghisolfi, Deaux, Tainmont - Fortès, Fauré, Ayité, Ghilas, Saadi.

Khalid Sekkat a rechuté et sera absent plusieurs semaines.

Les mots du coach sur le retour de Fortès :
Odaïr est bien revenu, c'est un véritable athlète. Il a tout de suite mis du rythme et est très affuté. C'est bien même si on sait qu'il ne peut pas faire 90 minutes. Mais sur un bout de match il peut nous être utile.

sekat fait chier quand meme , il arrete pas d etre blessé

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