Equipe de France

Citation :: Une reprise assez tranquille

L'équipe de France s'est entraînée tranquillement cet après-midi à Clairefontaine. Les joueurs qui ont joué dimanche (Gourcuff, Lloris, Réveillère, Carrasso, Diarra, Cabaye, Rami, Ménez), plus Hoarau, M'Vila et Clichy, ont fait un petit footing et quelques étirements avant de filer en salle. Le reste de l'effectif a fait des exercices de conservation de balle.

Cinq joueurs (Benzema, Gameiro, Mexès, Rémy et Malouda) se sont ensuite livrés à une séance de vivacité face au but gardé par Pierrick Cros (Sochaux) et Benjamin Lecomte (Lorient), membres de l'équipe de France des moins de 20 ans. - C.C, à Clairefontaine.
F.F

Citation :: Ce France-Brésil méritait mieux !

Le sélectionneur Laurent Blanc regrette d'affronter mercredi les quintuples champions du monde sans avoir eu le temps de préparer son équipe...

Ce n'est pas la première fois que Laurent Blanc peste après le calendrier. Il n'aime pas la trop longue trêve d'hiver qui éloigne l'équipe de France de la compétition. Depuis le Angleterre-France du 17 novembre 2010 à Londres (1-2), celle-ci n'a pas été rassemblée, et n'a donc pas davantage joué. C'est regrettable.

Le sélectionneur n'aime pas non plus le peu de temps dont les Bleus, réunis à Clairefontaine, lundi, en fin de matinée, disposent pour préparer un match pareil : «Les calendriers internationaux sont incohérents et ce n'est pas la première fois que je le souligne. Evidemment, la Ligue des champions et la TV se régalent au mois de février avec les compétitions européennes, mais pas nous... Je ne suis pas le seul à le penser.»
Même pas une vraie séance d'entraînement

En clair, le sélectionneur est frustré. Son temps de jeu personnel est maigre, celui de ses joueurs tout autant, alors que les Bleus mériteraient une attention plus soutenue après les durs moments vécus au cours de ces derniers mois. «L'affiche, le Brésil méritent mieux. Au lieu de ça, on a fait un galop d'essai lundi, car beaucoup de joueurs ont joué dimanche, on a une séance la veille du match, le mardi, voire plutôt une mise en place, et, au total, il n'y a guère de place pour un entraînement spécifique. Peut-on, dans ces conditions, organiser une séance de coups de pied arrêtés digne de ce nom, par exemple ?» La réponse est contenue dans la question. Evidemment, Blanc ne tombe pas de l'arbre car ses prédécesseurs à son poste ont souvent stigmatisé ce manque de temps, mais là, il le découvre véritablement et à ses dépens.

«A chaque poste, les meilleurs du monde»

Il concède aussi qu'il est facile de préparer mentalement une affiche pareille mais regrette toujours la même chose, «une préparation trop courte qui aurait mérité d'être plus minutieuse, plus longue surtout. Et comme il y a tellement d'enseignements à tirer d'une telle opposition, avant, pendant et après, c'est frustrant pour tout le monde.»

Néanmoins, les Bleus s'en accommodent depuis plus de vingt ans. Car la France est véritablement la bête noire du Brésil à chaque fois qu'elle croise le quintuple champion du monde en phase finale de Coupe du monde. «Mais le Brésil reste la terre du football ; à chaque poste, ils ont les meilleurs du monde. Je reste sûr d'une chose : mes joueurs vont beaucoup apprendre au cours de ce match, car c'est plus qu'un gros test. Il faudra être à la hauteur du jeu.»

Patrick Dessault
F.F

Citation :: Koscielny : «Ça a été vite»

Il y a trois ans, Laurent Koscielny évoluait en National. Mercredi, il pourrait fêter sa première sélection en équipe de France face au Brésil, mais tente de garder la tête froide.

C'est avec «beaucoup de bonheur» que Laurent Koscielny a enfilé pour la première fois de sa carrière le survêtement de l'équipe de France, lundi à Clairefontaine. Le défenseur d'Arsenal, 25 ans, qui aurait également pu défendre les couleurs de la Pologne, ne regrette évidemment pas ce «choix du coeur». «Mes origines, je les ai, je ne les renie pas, mais elles sont trop lointaines pour moi pour pouvoir jouer pour ce pays.»

Alors qu'il évoluait en National il y a encore trois ans, Laurent Koscielny a connu une ascension fulgurante, de Tours à Arsenal en passant par Lorient. Pas de quoi cependant lui faire perdre la tête : «Je suis conscient de ma progression, mais je ne me projette pas dans l'avenir. Je prends les choses au fur et à mesure. C'est vrai que ça a été vite pour moi, mais j'ai bossé dur pour en arriver là.» Il assure même que les Bleus n'envahissaient pas son esprit. «Je ne me faisais pas trop à l'idée d'être appelé pour ne pas avoir de regrets. Depuis deux-trois mois, je me sens de mieux en mieux à Arsenal. C'est sûr que d'enchaîner les bonnes prestations a pu accélérer cette sélection. Mais ce n'est qu'une première, le plus dur c'est d'y rester.»
«L'impact du jeu en Angleterre, ça n'a rien à voir...»

Vanté pour la qualité de sa relance par Laurent Blanc lors de l'annonce de sa liste pour France-Brésil, le natif de Tulle préfère vanter la philosophie de ses entraîneurs respectifs que de se mettre en avant. «J'ai travaillé cet aspect du jeu pendant deux ans avec Daniel Sanchez à Tours. A Lorient, avec Christian Gourcuff, c'était le même style de jeu, avec Arsène Wenger aussi... On travaille pour que ce soit nous, les défenseurs, qui apportions cette relance importante. Si la première passe est bien faite, ça met toute l'équipe dans le sens du jeu.»

«Frustré» mais pas abattu par l'incroyable retournement de situation en défaveur des Gunners samedi, à Newcastle (de 4-0 à 4-4), Koscielny arrive chez les Bleus avec un jeu étoffé depuis son arrivée en Premier League. «Là où j'ai vraiment progressé, c'est dans l'impact mis dans le jeu. C'est vraiment différent de la France. Je n'ai fait qu'une saison en Ligue 1, et je suis arrivé à Arsenal, dans le Championnat le plus dur physiquement. L'impact, l'intensité des matches, ça n'a rien à voir avec la France.» Pato, Robinho et consorts sont prévenus, c'est un roc qui se dressera face à eux mercredi si Laurent Blanc donne à son poulain l'occasion de s'exprimer.

Cédric CHAPUIS, à Clairefontaine
F.F

sa me fait chi** je ne pourrais pas le voir pleure

Citation :: Hoarau : «J'avais un faible pour le Brésil...»

Treize ans après une finale de Coupe du monde toujours présente dans son esprit, Guillaume Hoarau confie sa fierté de pouvoir défier le Brésil, mercredi au Stade de France. Il espère aussi retrouver l'efficacité pour terminer la saison en trombe.

Guillaume Hoarau ne le cache pas, ce France-Brésil est un «match à part». «Parce que c'est le Brésil, tout simplement. Un France-Brésil au Stade de France... Pour les nostalgiques, les souvenirs sont bons», lâche-t-il. Le 12 juillet 1998, il s'en souvient «comme si c'était hier». C'est pourtant un maillot auriverde que portait le petit Guillaume, 14 ans, mais c'est bien pour les Bleus qu'il avait exulté : «J'avais un petit faible pour le Brésil, c'est vrai. J'avais même la tenue, mais quand la France a marqué, je l'ai vite enlevée ! C'était un super moment, on en garde tous un grand souvenir. J'étais jeune et j'avais fêté cette finale comme si je l'avais jouée. Mercredi, l'espace d'une soirée, on a l'occasion de vivre un dixième de ce qu'ils ont vécu en 1998...»
«C'est une récompense»

Le longiligne attaquant parisien est donc impatient de pouvoir se frotter à la nouvelle génération brésilienne. Un rendez-vous «important» pour lui. Hoarau mesure la chance qu'il a d'avoir été appelé par Laurent Blanc malgré une saison mi-figue mi-raisin. «C'est une récompense, parce qu'il y a beaucoup de joueurs qui auraient mérité d'être là, explique-t-il. Donc je mesure la chance que j'ai aujourd'hui. Après, si c'est logique, je ne sais pas. On sait tous que nos performances sont scrutées parce qu'on a un statut à justifier.» Le Réunionnais en a fait l'amère expérience après France-Biélorussie (0-1), le 3 septembre dernier, un match au cours duquel il n'avait pas franchement brillé : «C'était mon premier match en tant que titulaire en match officiel avec les Bleus. J'avais tout fait pour bien me préparer... Ça a été dur de digérer ça.»
«Je dois être plus égoïste»

Cette saison, Guillaume Hoarau a beau avoir inscrit 16 buts toutes compétitions confondues, son manque d'efficacité interpelle. Conscient de ses lacunes et «intransigeant envers (lui)-même», le numéro 9 du PSG sait qu'il doit forcer sa nature pour «redevenir décisif» et franchir un cap. «Il faudrait peut-être que je me dise dans ma tête que je dois jouer pour marquer. A force de me dire que ça va venir, je manque un peu de grinta. Mais je suis dans le vrai, je ne triche pas. Il y a des périodes où les buts s'enchaînent et d'autres où ça ne veut plus. Je dois être plus égoïste. Mais j'ai énormément besoin du collectif pour pouvoir sortir mon épingle du jeu. Tout seul, je n'arrive à rien. Je sais que par rapport à mon caractère, je dois faire un effort là-dessus. Jusqu'à la fin de la saison, il faut que je sois plus décisif.» S'il retrouve son efficacité mercredi au Stade de France, certains jolis souvenirs d'enfance pourraient bien remonter à la surface...

Cédric CHAPUIS, à Clairefontaine

alors pour lui , je pige pas franchement j arrive pas a croire qu on puisse l appeler alors que c est une pinne

Citation :: Les Bleuets préparent l'avenir

Éliminée de la course au Championnat d'Europe 2011 en septembre dernier, l'équipe de France Espoirs affronte la Slovaquie, ce mardi (20h45) en amical à Châteauroux. Un bon test face à l'un de ses futurs adversaires sur la route des qualifications pour l'Euro 2013.

Incapable de remporter la moindre rencontre face à leurs adversaires directs - la Belgique et l'Ukraine - en qualification, l'équipe de France Espoirs n'ira pas disputer l'Euro 2011 au Danemark. Une bien mauvaise habitude prise par nos Bleuets qui n'ont également pas pris part aux précédentes éditions, en 2007 et 2009. Pour remédier à cette fâcheuse habitude, les protégés d'Erick Mombaerts vont devoir débuter pied au plancher les éliminatoires de l'Euro 2013, au mois de septembre. Placée au sein d'un groupe 9 plutôt abordable, la France retrouvera la Roumanie, la Lettonie, le Kazakhstan et la... Slovaquie !
Un amical qui n'en sera bientôt plus un

Privé de Yacine Brahimi et Gaël Kakuta pour ce match amical face aux Slovaques, le sélectionneur national pourra tout de même offensivement s'appuyer sur Emmanuel Rivière. L'avant-centre de Saint-Etienne semble actuellement dans une bonne forme après son doublé inscrit samedi à Montpellier (2-1), en Ligue 1. Mais Mombaerts s'attachera surtout à prendre un maximum de notes sur un adversaire qu'il retrouvera le 15 novembre prochain, en éliminatoires. Et ainsi augmenter ses chances de qualification pour tenter d'oublier les déboires des précédentes campagnes. - C. La.
F.F

Citation :: Duchaussoy a choisi le DG de la Fédération

La semaine dernière, Fernand Duchaussoy avait auditionné cinq candidats «de très haute qualité» au poste de directeur général de la Fédération française de football. Après un week-end de réflexion, le président de la FFF aurait fait son choix. Selon L'Equipe, le successeur de Jacques Lambert s'appelle Alain Resplandy-Bernard.

Cet énarque de 41 ans est actuellement vice-président de Thales, un groupe spécialisé dans l'aérospatial, la défense et les technologies de l'information. Il faisait auparavant du cabinet des anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin. Alain Resplandy-Bernard doit désormais être adoubé par le conseil fédéral à la fin du mois. Sa rémunération reste également à déterminer.

Le Parisien précise toutefois que Fernand Duchaussoy souhaiterait associer à Alain Resplandy-Bernard la finaliste de l'appel à candidatures. Il s'agirait de Florence Hardouin (44 ans). Directrice marketing de la FFF, elle serait placée juste en-dessous d'Alain Resplandy-Bernard dans le nouvel organigramme.
F.F

Citation :: Grand Guignol à la FFF

Cette histoire de primes de la Coupe du monde 2010 tourne de plus en plus au Grand Guignol ! Alors que Fernand Duchaussoy annonçait, dimanche, que six joueurs n'avaient toujours pas fait savoir qu'ils y renonçaient officiellement (Patrice Évra, William Gallas, André-Pierre Gignac, Nicolas Anelka, Marc Planus et Franck Ribéry), deux internationaux viennent de le contredire publiquement.

Planus, tout d'abord, qui a assuré qu'il avait signé et renvoyé en temps et en heure tous les documents qui lui avaient été présentés. Evra (photo Presse-Sports), ensuite, qui a confirmé avoir adressé sa lettre de désistement le 20 décembre laquelle... ne serait visiblement jamais arrivée à destination ! Le président de la Fédération pris en flagrant délit de mensonge, d'omission, d'amnésie, d'amateurisme, d'à-peu près - rayez la mention inutile ? Il ne manquait plus que ça dans le tableau sans cesse plus dégradé de la FFF !
Près de huit mois après la grève, on patauge toujours...

Pour les quatre autres joueurs cités, le mystère reste entier : aucun n'a cru devoir réagir. Mais on attend leur réplique qui ne tardera sans doute pas. Abandonneront-ils vraiment les 110 000 euros qui leur étaient promis ? Près de huit mois après la grève de Knysna qui choqua le monde entier, on patauge donc toujours dans la même mélasse, entre incurie, irresponsabilité et incompétence.

Quand tout imposait de solder les comptes rapidement dans les règles de l'art, la Fédération s'est engagée dans une course de lenteur pour laquelle elle a démontré, avouons-le, un redoutable savoir-faire. Pour calmer l'exaspération de l'opinion publique, promesse avait pourtant été faite de régler dès le mois de septembre le problème qui empoisonne le football français. Puis une nouvelle échéance avait été fixée à l'occasion d'Angleterre-France et, désormais, on nous certifie que tout rentrera dans l'ordre ce mercredi, quelques heures avant le coup d'envoi de France-Brésil. Faut-il le croire ? Doit-on l'espérer ? Avec la FFF, ce qui est sûr, c'est qu'on n'est jamais sûr de rien !

Denis Chaumier
Directeur de la rédaction de France Football

Citation :: Les Bleus en balade

Avant une séance vidéo spécifique et le déjeuner, les Bleus ont effectué, ce mardi matin, une balade d'une vingtaine de minutes dans les allées de Clairefontaine. Dans l'après-midi, les hommes de Laurent Blanc se rendront au Stade de France pour une dernière séance d'entraînement, programmée à 17h30, avant France - Brésil ce mercredi (21h00).
F.F

Citation :: Une veille en veilleuse

A vingt-quatre heures d'un France-Brésil, Laurent Blanc n'a retoqué aucune question. Même les plus éloignées de ses préoccupations du jour...

La veille des matches, la conversation et les questions vagabondent. Dans les coins et recoins. Laurent Blanc ne donne pas la composition de l'équipe, est réticent à parler tactique, parce que justement l'entraînement n'est ouvert qu'un quart d'heure : forcément, les médias inventent donc des soucis qui n'existent pas et les journalistes étrangers en profitent pour glisser quelques généralités auxquelles il a déjà répondu.

On reparle ainsi de l'Afrique du Sud et de ses tourments. La Roumanie questionne aussi le sélectionneur sur l'envie des joueurs à venir en sélection, «car chez nous, assure notre consoeur, le patron du foot a du mal à motiver ses internationaux.» Laurent Blanc opine du chef, compatit. Il n'en est pas encore là, mais admet que les sélections traversent une période délicate. «Et pourtant, répète-t-il, c'est l'équipe nationale qui valorise la carrière de club d'un joueur !»

Une rencontre à zéro point

Un autre média l'apostrophe afin de savoir s'il se tient au courant du «sondage mensuel commandé par la FFF pour vérifier la côte d'amour des joueurs auprès du public.» Augmente-t-elle ? Plonge-t-elle davantage ? Visiblement, Laurent Blanc n'est pas au courant et ne tient pas à l'être : «Je ne m'intéresse qu'au terrain» rétorque-t-il.

Par médias interposés, il répliquera aussi à son ancien président, Louis Nicollin, qui le dit «hautain» : «S'il me cherche, il ne me trouvera pas. Je ne rentre pas dans ce petit jeu...» Tout est donc assez éloigné du France-Brésil qui s'avance à petits pas. Un match de prestige et certainement pas le plus important : «Car il ne va ni nous faire gagner trois points, ni nous faire perdre trois points...»
«Quasiment les meilleurs joueurs à chaque poste !»

Laurent Blanc essaie simplement de remettre les idées en place au sein de la caravane de suiveurs des Bleus. «Je lis, j'entends que ce Brésil-là n'a pas l'étoffe de ses prédécesseurs et ça me surprend. Ils sont une bonne quinzaine à jouer au Milan, à l'Inter, au Real, à Chelsea, à Fenerbahçe, sans oublier des joueurs locaux d'une grande valeur. Et comme je vois qu'il y a cinq étoiles sur leurs maillots, donc autant de titres de champion du monde, je n'ai pas les mêmes certitudes que la presse. Ils ont déjà quasiment les meilleurs joueurs du monde à chaque poste... »

Le sélectionneur se prépare donc à vivre une soirée difficile, au cours de laquelle les deux camps devraient afficher une même philosophie, basée sur la possession du ballon. Lequel des deux y parviendra le mieux ? Si la France reproduisait une prestation du niveau de sa dernière sortie de Wembley (succès 2-1 contre l'Angleterre, en novembre 2010), Laurent Blanc ne serait pas mécontent...

Patrick Dessault, au Stade de France
F.F

Citation :: Les Bleuets ont bien révisé

Avant de la retrouver lors des éliminatoires à l'Euro 2013 en novembre, l'équipe de France Espoirs a facilement battu la Slovaquie (3-1) en amical, mardi à Châteauroux.

Le «bac blanc» proposé aux Bleuets a été passé avec succès au stade Gaston-Petit de Châteauroux devant 6.700 spectateurs. La nouvelle campagne des petits Français face à la Slovaquie qu'ils retrouveront le 15 novembre pour les éliminatoires à l'Euro 2013 a débuté dans la joie. Et sous la houlette d'un Abdoul Camara, intenable à l'occasion de sa première sélection. C'est justement l'attaquant rennais qui a rapidement ouvert la marque du gauche après un pivot d'Emmanuel Rivière (22e) avant que les choses ne deviennent très compliquées pour les Slovaques.
Corchia ouvre son compteur

Réduits à dix, quatre minutes plus tard (26e) après l'expulsion de Hlinka, pour une faute sur Vincent Pajot en position de dernier défenseur, les joueurs de l'Est ont pris l'eau. Pour sa 11e sélection, le capitaine Sébastien Corchia a tué la rencontre en trois minutes et inscrit ses premiers buts sous le maillot frappé du Coq. Le défenseur manceau a d'abord trompé le portier slovaque d'une grosse frappe de trente mètres avant d'être à l'affût pour reprendre un penalty que Rivière avait manqué (47e, 50e) et que Camara avait obtenu. Privé de Yacine Brahimi et Gaël Kakuta, Erick Mombaerts a donc parfaitement débuté l'année avec une équipe très prometteuse, même si un but a été encaissé en fin de rencontre (Zilak, 90e+1). Prochain rendez-vous contre l'Espagne à Reims le 24 mars, toujours en amical. -Em.La.
Les équipes :

France : Delle - Corchia (cap, Nery, 76e), Stambouli, Mangala (Varane, 75e), Carole (Makonda, 60e) - N'Diaye (André, 60e) , Guilavogui, Pajot - Saivet, Rivière (Gueye, 59e), Camara (Caballa, 76e).

Slovaquie : Bajza - Hlinka, Kosut, Stetina, Conka (Kolmokov, 79e) - Lalkovic (Zilak, 56e), Gregus, Kiss (cap, Karas, 90e+2), Mak (Polet, 46e) - Mikus (Stefanik, 63e), Szarka (Povazanec, 83e).
F.F

Citation :: Sur un air de samba

Cela fait cinq matches et presque vingt ans que le Brésil n'a plus battu l'équipe de France. Un nouveau résultat positif tomberait à point nommé pour Laurent Blanc et ses hommes, en pleine phase de reconstruction...

Qu'importe la génération, chaque amateur de football a aujourd'hui un souvenir précis d'un France-Brésil dans un coin de sa tête. Cette affiche a traversé le temps, de la Coupe du monde 1958 à l'apothéose de 1998 en passant par le quart de finale 2006. Dans les cours de récré, quand les gamins prennent le jaune, c'est plutôt parce qu'ils rêvent encore de la Seleçao, des arabesques de Kakà ou Ronaldinho.

Yann M'Vila avouait récemment qu'il avait un peu de sang jaune, un 12 juillet 1998, dans les veines. De son côté, Laurent Blanc n'a cessé de rappeler ces derniers jours qu'un tel match était toujours un événement particulier. Qu'on soit en tribune, devant sa télé ou sur la pelouse, ces affiches de gala sont à savourer sans modération. Surtout que les Bleus demeurent la bête noire des Auriverde : les Brésiliens n'ont plus battu les Français depuis dix-neuf ans, un soir d'été 1992, au Parc des Princes (0-2). Le jeune Laurent Blanc ne connaissait pas encore son destin doré. L'actuel sélectionneur ramait alors en milieu de terrain face à des monstres de technique comme Raï ou Valdo. L'équipe de France reste depuis sur cinq matches sans défaite (3 victoires, deux nuls) avec deux musts en 1998 et 2006 au cours desquels Zinédine Zidane a élevé sa légende au firmament.
Un milieu tourné vers l'avant

Être ce soir au Stade de France relève du privilège. Le récital se joue à guichets fermés et la Fédération française (FFF) a même avoué qu'elle aurait pu écouler plus de 250 000 billets ! C'est rassurant. Huit mois après Knysna, le ballon séduit encore, à moins que ce soit la samba. Après son dernier succès en Angleterre (1-2), la nouvelle vague tricolore a donc une belle occasion à saisir pour prolonger la reconquête de son public.

Une victoire donnerait un crédit supplémentaire aux Bleus et un peu plus de temps à Blanc dans une (re)construction bien entamée (quatre victoires de suite). Le sélectionneur restera fidèle à sa ligne, celle d'une équipe joueuse et qui doit «maîtriser le ballon» face à quelques artistes assez habiles dans le genre. Malgré les absences de Valbuena, Ribéry, mais surtout Nasri, «son meilleur joueur du moment», Blanc devrait aligner trois milieux à vocation offensive (Ménez, Gourcuff, Malouda) dans un 4-2-3-1 avec le seul Benzema en pointe.
Une bonne thérapie pour Gourcuff ?

Le sélectionneur a décidé d'appuyer sur la «notion de groupe» en confirmant son soutien à quelques éléments dans le doute en clubs. C'est le cas de Benzema, qui viendra comme d'habitude se dégourdir en Bleu, mais surtout de Gourcuff.

«Fantomas» à Lyon, le milieu tricolore devra tomber le masque et prendre la baguette en l'absence de Nasri. Si la mode est à lui taper dessus en ce moment, le Lyonnais garde l'estime de Laurent Blanc. Le milieu offensif n'a pas besoin de doudou, mais de confiance pour retrouver sa tête plus que ses jambes. En allant le chercher à Milan en 2008, l'ex-entraîneur de Bordeaux l'avait déjà sorti d'une première ornière. Le sélectionneur a la même idée et pareil espoir avec les Bleus. Face au Brésil, l'occasion est donc unique de frapper un grand coup. Et pas seulement pour Gourcuff.

François Verdenet
F.F

Citation :: Ménez et Gourcuff attendus

Pour affronter le Brésil, ce mercredi soir au Stade de France (une rencontre à suivre en direct commenté sur le site à 21 heures), Laurent Blanc devrait aligner une équipe de départ dans un schéma en 4-2-3-1. Derrière, le sélectionneur des Bleus n'offrira aucune surprise en alignant le quatuor Sagna-Rami-Mexès-Abidal devant Lloris.

Devant l'arrière-garde, A. Diarra et M'Vila - ce dernier évoluant dans un rôle plus offensif, de relayeur - sont attendus à la récupération. Pour soutenir Benzema, positionné seul en pointe, un trio composé de Ménez , Gourcuff et Malouda est pressenti.
Le onze de départ probable :

Lloris - Sagna, Rami, Mexès, Abidal - A. Diarra (cap.), M'Vila - Ménez, Gourcuff, Malouda - Benzema
F.F

Citation :: Les Bleus continuent de grandir

Dans un Stade de France plein à craquer, l'équipe de France a confirmé sa victoire en Angleterre (2-1), il y a près de trois mois, en s'imposant face au Brésil (1-0). De bon augure avant la suite des qualifications pour l'Euro 2012.

Même en amical, une victoire face au Brésil ne laisse pas insensible. Une des nombreuses supportrices brésiliennes parées du maillot de la Seleçao à l'entrée du Stade de France, non plus, mais c'est bien l'équipe de France qui devait poursuivre son opération reconquête. Face au quintuple champion du monde brésilien, lui aussi en reconstruction, tout n'a pas été parfait, notamment en première période avant l'exclusion logique d'Hernanes pour un pied très haut sur Benzema (40e). Jusqu'à ce tournant du match, les Bleus ont vécu un scénario qu'ils avaient pourtant prévu : un Brésil qui les prive de ballon, cherche sans cesse les intervalles et attend les appels en profondeur de Pato et Robinho, fuit les duels et presse très haut quand son adversaire lui reprend le ballon.

La défense française a alors parfois manqué de justesse dans ses relances, l'équipe ayant du mal à poser son jeu. Elu homme du match à la pause, Yoann Gourcuff a bien tenté de mettre le pied sur le ballon, Ménez s'est activé côté droit, Benzema a bougé, et même pris la défense brésilienne à revers dès la neuvième minute. Mais sa frappe, un poil trop croisée, n'a pas réchauffé un Stade de France surpris par le froid. Et la tournure des événements.
Ménez et Benzema avaient le feeling

Durant les hymnes, un léger frisson a pourtant traversé les 79 700 supporters français, forcément touchés par le souvenir d'un certain 12 juillet 1998. Près de treize ans plus tard, l'intensité n'était pas la même, loin de là. Et la partie s'est cette fois-ci débloquée en seconde période, le Brésil jouant à dix. Sans doute regonflés par les consignes de Laurent Blanc, les deux amis Jérémy Ménez et Karim Benzema ont alors pris les choses en mains. Une accélération énorme du Romain côté droit a laissé André Santos scotché dans le gazon, le Madrilène n'ayant plus qu'à pousser le ballon dans le but vide (55e).

Les deux hommes ont alors donné le tournis à la défense brésilienne. Un petit pont sur André Santos, encore lui, signé Ménez, puis deux occasions énormes de Benzema, privé d'un doublé par un Julio Cesar attentif sur une tête et une frappe croisée (56e, 61e). Hugo Lloris, lui, n'a pratiquement rien eu à faire à part une belle sortie dans les pieds de Hulk sur la fin (88e). Plutôt bon signe. Signe en tout cas que le chantier prioritaire de Laurent Blanc, à savoir la défense, est bien avancé. Les Bleus n'ont pris qu'un but sur leurs cinq derniers matches, tous gagnés. Karim Benzema a marqué à chaque fois. D'ailleurs, chaque fois qu'il a marqué, son équipe a gagné. Le Stade de France, qui lui a réservé une standing ovation à sa sortie, ne s'y est d'ailleurs pas trompé. La page 2010 est bel et bien tournée. 2011 commence bien.

David Benarousse, au Stade de France.
F.F

Citation :: Ménez s'est bien racheté

Invisible contre la Biélorussie (0-1) au mois de septembre, Jérémy Ménez jouait gros face au Brésil, mercredi au Stade de France. Et le Romain a répondu présent (1-0).

Si Laurent Blanc n'a peut-être pas eu toutes les réponses aux questions qu'il se posait, notamment concernant le cas Gourcuff, ce match face au Brésil lui aura tout de même permis de tirer quelques enseignements. Si Karim Benzema a été particulièrement en vue ce mercredi soir, il le doit en partie à un Jérémy Ménez plutôt séduisant. Le Romain voulait se montrer, histoire de faire taire les critiques qui ont fusé après son match décevant face à la Biélorussie, en septembre dernier (0-1). Il l'a fait. Et il a forcément marqué des points aux yeux du sélectionneur. Assez peu sollicité avant le repos, il n'a pas hésité à multiplier les appels, souvent dans le vide d'ailleurs. Mais il a su aussi sortir le bleu de chauffe pour aller au pressing et aider ses copains du milieu à ne pas trop prendre le bouillon.

C'est surtout au retour des vestiaires que Ménez a montré son vrai visage. Celui qu'il affiche de plus en plus souvent sur les terrains italiens. Très joueur, il a prouvé à ses adversaires du soir qu'il était lui aussi plutôt à l'aise balle au pied. Mais ça, on le savait déjà. Très en jambes, il les a également pris de vitesse à plusieurs reprises. C'est d'ailleurs sur l'une de ses accélérations que les Bleus ont ouvert la marque. Trois joueurs dans le vent, un centre tendu parfait pour Benzema, seul au deuxième poteau, et l'affaire était pliée.
Technique, vista, rapidité...

Euphorique, il a récidivé dans la foulée, servant alors Sagna sur un plateau. Centre du Gunner, cafouillage, et tête plongeante de Benzema à bout portant, repoussée par Julio Cesar. Un petit pont sur Andre Santos plus tard, Laurent Blanc le rappelait sur le banc. Au moment où il semblait le plus à l'aise. Qu'importe. Jérémy Ménez a eu le temps de prouver qu'il n'était pas là par hasard. Sa technique, sa vista, son explosivité font de lui un joueur de très haut niveau, pour peu qu'il soit en confiance. Ça aussi, on le savait déjà. On attendait juste de le voir en Bleu. Même si ça demande forcément confirmation, c'est désormais chose faite.

Bruno Rodrigues, au Stade de France
F.F

perso je suis content pour lui car je l aime bien . Lui et Menez nos 2 italiens de la selection forcement je ne peux etre content happy

Citation :: Gignac renonce à ses primes

«Je ne mérite pas cet argent.» André-Pierre Gignac a fait savoir sur le site Internet de l'Olympique de Marseille, qu'il a envoyé, ce jeudi, un courrier à Fernand Duchaussoy, le président de la Fédération française, pour lui signifier qu'il renonçait bien à ses primes d'images de la Coupe du monde 2010. Néanmoins, l'attaquant marseillais de 25 ans souhaite que la FFF reverser une partie de sa prime à un club amateur de son choix et à une association qui lui tient à coeur.
Sans nouvelles de Gallas et Anelka

Par ailleurs, le défenseur bordelais Marc Planus a fait parvenir en début de semaine, via son coéquipier Cédric Carrasso, le document signé dans lequel il s'engage à ne pas réclamer son dû. Patrice Evra a lui aussi donné son accord, mais doit encore, selon L'Equipe de ce jeudi, trouver une solution juridique avec la société qui gère ses droits d'image. Quant à Franck Ribéry, il a indiqué par SMS qu'il tiendrait parole. Pour l'heure, seuls William Gallas et Nicolas Anelka n'ont, selon la FFF, pas encore donné de nouvelles...
F.F

Citation :: La défense est bien d'attaque

Les cinq victoires consécutives de l'équipe de France, dont la dernière face au Brésil (1-0), reposent avant tout sur une solidité défensive retrouvée. C'était le chantier prioritaire de Laurent Blanc à son arrivée. Il a bien avancé.

«On est devenu une équipe très solide.» Veste en velours noire, pull à col roulé noir, pantalon noir, et surtout petit sourire aux lèvres en évoquant ce secteur défensif qui lui est si cher : avant de quitter la zone mixte du Stade de France, Alou Diarra était plutôt content d'en finir avec les journalistes sur ces quelques mots. Sa tenue était d'ailleurs aussi sobre et classe que son match, et celui de tous ses coéquipiers de la défense, pas peu fiers d'avoir battu le Brésil sans encaisser de but (1-0). Avec un petit but pris sur les cinq derniers matches, tous couronnés d'un succès, l'équipe de France retrouve peu à peu ce qui faisait sa force lorsque Laurent Blanc y évoluait à la fin des années 90 : son imperméabilité.
«Par rapport à la Norvège, ça va mieux, non ?»

Le sélectionneur, qui avait fait de la défense la priorité des priorités en août dernier, n'est plus très loin de gagner son pari. Son choix d'associer d'entrée Adil Rami et Philippe Mexès, amis dans la vie et oubliés par Raymond Domenech, a d'abord surpris. Puis intrigué, après les défaites en Norvège (1-2) et surtout face au Bélarus (0-1), au Stade de France. Il n'est plus très loin de convaincre. Là où Domenech n'a eu de cesse de tergiverser, Laurent Blanc, lui, a tranché. Et n'a pas dévié de sa ligne de conduite, en maintenant sa confiance et en faisant travailler sa défense type.

«Par rapport à la Norvège, ça va mieux, non ?», plaisantait Rami après la partie. Beaucoup mieux, même si le début de match face au Brésil n'a pas été tonitruant. «C'est vrai, on était un peu crispé pendant le premier quart d'heure», a admis Mexès, sans doute auteur de son meilleur match en Bleu. Pour le Romain, intraitable dans les duels et dans le placement ce mercredi soir, l'état d'esprit et la confiance de Blanc ne sont pas étrangers à cette réussite. «On a la confiance et le soutien du coach. En défense, tout le monde se parle, il n'y a pas de chef. Ou plutôt il y en a quatre. On s'aide mutuellement», a-t-il expliqué.
«Avant de penser à gagner, il faut penser à bien défendre»

La solidarité, l'envie de se battre les uns pour les autres : des valeurs essentielles quand on joue au football, mais perdues par l'équipe de France au fil des désillusions, notamment à la fin de l'ère Domenech. «On se parle beaucoup plus. La communication est meilleure», assure Bacary Sagna, Hugo Lloris soulignant de son côté «le meilleur travail collectif des onze joueurs, de Karim Benzema aux défenseurs». Si Sagna estime que le bloc défensif «reste encore perfectible», les progrès effectués plaisent visiblement déjà beaucoup à Laurent Blanc.

«J'ai aimé la prestation de tout le bloc défensif, qui a été solide, a lâché le sélectionneur. Les joueurs commencent à se connaître et à être performants ensemble. C'est important parce que c'est sur une base défensive que repose souvent la reconstruction d'une équipe». Son capitaine Alou Diarra est du même avis : «Avant de penser à gagner, il faut penser à bien défendre.» Depuis cinq mois, les Bleus ont visiblement retrouvé la bonne formule : ils défendent bien. Et ils gagnent.

David Benarousse, au Stade de France

Citation :: Gourcuff : et si Nasri lui manquait ?

Yoann Gourcuff possède, comme chacun de nous, des qualités et des défauts. Il est une globalité d'homme qui, en certaines circonstances, parvient à s'exprimer et qui, en d'autres, plus difficiles à gérer, se heurte à des obstacles. Pour tout dire, il ne me paraît pas épanoui en ce moment, ce qui nuit à ses performances sportives.

Bien que sensible à sa personnalité et à sa quête d'absolu, il me semble que le joueur Gourcuff n'a pas retrouvé le rayonnement qui fut le sien il y a deux ans. Son activité sur le terrain est trop rarement efficace, son jeu trop latéral et ses prises de risques trop peu fréquentes : illustration en a été une nouvelle fois donnée mercredi contre le Brésil. Dans un milieu où il avait carte blanche, son influence sur le cours des événements fut quantité négligeable et, hormis une belle déviation en début de match pour Benzema, il ne pesa d'aucun poids réel.
Il ne méritait pas les sifflets du Stade de France

Méritait-il, pour autant, les sifflets qui accompagnèrent sa sortie du Stade de France à la 86e minute ? Non, car il n'est tout de même pas à jeter aux chiens ! Ces réactions hostiles traduisaient l'incompréhension du public, au pire, le début d'une relation tendue avec lui. Mais il a davantage besoin de soutiens, au pluriel, que d'admonestations.

En dépit des encouragements répétés de Laurent Blanc, Gourcuff n'apparaît pas à l'heure actuelle comme l'impulseur idéal d'un courant rénovateur. Pas lui seul, en tout cas. La présence de Samir Nasri à ses côtés, en équipe de France, le déchargerait des responsabilités majeures qu'il peine à assumer, et lui ouvrirait des perspectives nouvelles. Leur association technique contre l'Angleterre fut, rappelons-le, prometteuse. N'ayant pu être reconduite face au Brésil suite à la blessure du joueur d'Arsenal, il me tarde de les revoir à l'oeuvre ensemble. Car je reste persuadé qu'avec Nasri, Gourcuff se bonifierait.

Denis Chaumier
Directeur de la rédaction de France Football
F.F

Citation :: Duchaussoy reçoit Resplandy-Bernard vendredi

Le favori pour succéder à Jacques Lambert au poste de directeur général de la Fédération française de football (FFF) est connu depuis quelques jours. Il s'agit d'Alain Resplandy-Bernard. Mais l'affaire n'est pas encore finalisée. Ce vendredi après-midi, le président de la FFF, Fernand Duchaussoy reçoit l'énarque de 41 ans. Les deux hommes vont discuter des conditions contractuelles et financières de leur probable future collaboration. Si tout se passe bien, Alain Resplandy-Bernard se présentera au conseil fédéral le 25 février prochain, dernière étape avant sa nomination au poste de directeur général de la FFF.
F.F

Citation :: Le DTN ne sera pas connu fin février

Contrairement à ce qu'avait annoncé, fin janvier, le président de la Fédération française de football (FFF), Fernand Duchaussoy, la nomination du directeur technique national (DTN) ne se fera pas le 25 février lors du prochain conseil fédéral.

La commission mise en place par le président de la FFF, composée de Christian Teinturier (vice-président de la FFF), Michel Tronson (président de la Ligue Atlantique) et Jean-Pierre Louvel (président de l'UCPF), va poursuivre ses consultations afin de définir et tracer les contours de la future politique de formation du foot français. Il faudra vraisemblablement patienter jusqu'à la fin juin pour connaître le nom du successeur de Gérard Houllier. En attendant, l'intérim de François Blaquart se poursuit...
F.F

Citation :: Pour la FFF, «le dossier des primes est clos»

Le bureau du conseil fédéral, réuni ce jeudi sous la présidence de Fernand Duchaussoy, a estimé, ce vendredi, que «le dossier des primes de la Coupe du monde 2010 est définitivement clos.»

«La quasi-totalité des joueurs présents en Afrique du Sud l'été dernier ont confirmé officiellement par écrit leur renoncement aux sommes qui leur étaient dues au titre de droit à l'image, annonce un communiqué de la FFF. Le bureau tient à saluer leur attitude et le respect de leur engagement.»
Les retardataires «abandonnent, de fait, leurs primes»

La quasi-totalité ? Le communiqué explique : «Pour tous ceux, sans exception, dont le document relatif à cette renonciation n'est pas encore parvenu à la FFF en dépit de leurs différentes déclarations d'intention, la Fédération considère désormais que ces joueurs abandonnent, de fait, leurs primes.»

Le communiqué de la FFF se conclut en rappelant que «le montant de ces primes sera reversé au football amateur en tenant compte notamment des souhaits exprimés par les joueurs vis-à-vis de leurs clubs formateurs (...) ; M. Duchaussoy apportera des précisions quant à ces affectations.»
F.F

Citation :: Domenech : «Une bande de sales gosses inconscients»

Raymond Domenech sort de son silence. Sept mois après le fiasco des Bleus au Mondial sud-africain, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France se livre dans L'Express : «Tout le monde parle à ma place. J'ai envie de rétablir ma vérité. Je ne suis pas l'abruti que l'on décrit.»

Raymond Domenech ne s'en cache pas. Lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud, il s'est «planté». «Je n'ai pas dû choisir les bons joueurs ni trouver les mots qu'il fallait», confie l'ancien sélectionneur des Bleus. Mais droit dans ses bottes, il n'accepte toujours pas les critiques, qu'elles viennent «des politiques», ou «des anciens joueurs reconvertis dans le journalisme». Il affirme enfin que «cela ne (l') empêche pas de tirer (son) propre bilan.»
«Ils savaient très bien ce qu'ils faisaient»

Sur la fameuse grève des joueurs, Domenech ne mâche pas ses mots. Interrogé sur d'éventuels meneurs, il lâche : «S'il y en a, je ne les ai pas vus. A chaque fois que je remontais dans le bus, il n'y avait plus personne. A ce moment-là, je me dis qu'ils sont devenus fous et qu'ils ne se rendent pas compte. Aujourd'hui, je sais que j'avais tort : ils savaient très bien ce qu'ils faisaient. Ils ont même fermé les rideaux du bus pour se cacher des caméras. Avec le recul, je les vois surtout comme une bande de sales gosses inconscients.»
«Si j'avais réfléchi, je serais parti...»

Quant au communiqué des joueurs, qu'il a lu devant les médias, «il fallait bien que quelqu'un prenne ses responsabilités et arrête cette mascarade !, lâche-t-il. Personne ne voulait lire ce machin ! J'y suis allé.» Mais il concède finalement : «Si j'avais réfléchi deux secondes, je serais parti...»

Alors qu'il entraîne actuellement les jeunes footballeurs de Boulogne-Billancourt, Domenech évoque son avenir où il assure «ne pas fermer la porte au foot». «J'ai encore besoin de balayer certains souvenirs avant de pouvoir démarrer une nouvelle aventure (...) Je n'ai surtout aucune envie de polémiques, explique-t-il. On m'a fait des propositions pour le théâtre, pour le cinéma...Rien à la télévision, non. Sincèrement, comment peut-on m'imaginer dans une émission de téléréalité ?» Pourtant, le périple sud-africain des Bleus l'été dernier en avait tout l'air...
F.F

Sujet: Re: Equipe de France Mer 2 Mar 2011 - 17:04

Citation :: Les Bleues commencent bien

L'équipe de France féminine a remporté son premier match du tournoi de Chypre. Les Bleues ont battu la Suisse (2-0), à Nicosie, grâce à des buts signés Gaëtane Thiney (24e, photo Presse-Sports) et Camille Abily (55e). La défenseur Wendy Renard était titulaire en Bleu pour la première fois, tandis que Sandrine Soubeyrand honorait sa 155e sélection !

Les joueuses de Bruno Bini affronteront ensuite les Pays-Bas (vendredi) et la Nouvelle-Zélande (lundi). Ce tournoi sert de préparation au Mondial 2011, qui aura lieu l'été prochain en Allemagne.
F.F

Sujet: Re: Equipe de France Sam 5 Mar 2011 - 13:31

Citation :: Les Bleues sont tombées !

Après 18 matches sans défaite, l'équipe de France féminine a été battue par les Pays-Bas (1-2), vendredi à Larnaca lors de la 2e journée du tournoi amical de Chypre. Camille Abily avait pourtant égalisé à la 7e minute et répondu aux Néerlandaises qui avaient ouvert le score deux minutes plus tôt. Melis a donné la victoire aux Pays-Bas à la 73e minute. Les Bleues n'avaient plus perdu depuis août 2009 devant l'Allemagne à l'Euro (1-5).

«C'est un mal pour un bien, cela peut remettre les idées en place. C'est juste dommage que cela arrive sur un match comme celui-là, où les Pays-Bas ne sont rentrés que trois fois dans nos 30 mètres», a estimé Bruno Bini, l'entraîneur des Françaises. «Le moral n'est pas trop touché. On sait que nous sommes en préparation et que nous devons encore travailler sur certains points faibles», a déclaré la latérale gauche Sonia Bompastor. (Avec AFP)
F.F

Sujet: Re: Equipe de France Sam 5 Mar 2011 - 13:54

Citation :: Pourquoi Nasri et Gallas sont fâchés

Samir Nasri n'a peut-être pas participé à la Coupe du monde en Afrique du Sud à cause de... William Gallas avec qui il a eu «un problème». C'est ce qu'a expliqué le milieu offensif d'Arsenal vendredi dans le Daily Mail. Nasri absent du Mondial pour des critères autres que sportifs ? «Peut-être. Je n'en suis pas sûr parce que je n'en ai jamais parlé à Raymond Domenech. Mais oui, je pense que ça a pu être le cas», a expliqué le Français. «J'ai eu un problème avec William Gallas, a détaillé Nasri. Je ne le saluerai plus jamais. Contre Tottenham (le club de Gallas), nous ne nous sommes pas parlé. Pendant un an à Arsenal, nous ne nous sommes pas parlé. Peut-être que, comme il était le vice-capitaine de l'équipe, il avait quelque chose à voir avec ça. Je ne sais pas.»

L'absence au Mondial lui a été bénéfique

La brouille entre les deux remonte à la publication d'un livre de Gallas dans lequel le défenseur visait Nasri sans le citer au sujet d'un incident entre le jeune milieu offensif et Thierry Henry. Ce souci portait sur un siège réservé dans le bus de l'équipe de France. «Il n'y avait aucune raison que ce soit dans le livre, estime Nasri. Nous nous étions disputés avant ça, lors d'un entraînement à l'Euro 2008, mais je pensais que ça s'était arrangé. Quand je suis arrivé à Arsenal (où Gallas jouait alors), c'était parfait, mais quand le livre est sorti, je lui ai dit que je n'étais pas d'accord. Nous nous sommes encore disputés et nous avons décidé de ne plus nous parler».

Nasri donne ensuite sa version de l'incident : «Quand je suis arrivé en équipe nationale, Thierry était blessé au dos. Donc quand je suis arrivé, je me suis assis à une place, sans savoir que c'était la sienne. Quand Thierry est revenu, il m'a dit que c'était sa place et je lui ai répondu que son nom n'était pas marqué dessus. Il m'a expliqué qu'il s'asseyait là depuis douze ans et que c'était sa place préférée. Je lui ai dit OK pas de problème. Il m'a dit de s'asseoir à côté de lui». Son absence de la liste des 23 en Afrique du Sud lui a finalement été bénéfique. «Pas seulement parce que la France a fait une Coupe du monde horrible. Ça m'a aidé en tant que personne. Je me suis dit que je devais travailler plus dur pour ne pas manquer la suivante», a expliqué Nasri. (Avec AFP)
F.F

Sujet: Re: Equipe de France Lun 7 Mar 2011 - 19:33

Voici le nouveau maillot extérieur de l'EDF :

Equipe de France - Page 20 Article_maillotok

Sujet: Re: Equipe de France Lun 7 Mar 2011 - 20:01

euh c est une blague la ?

Sujet: Re: Equipe de France Lun 7 Mar 2011 - 21:41

Citation :: La liste connue le jeudi 17 mars

Le sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc, dévoilera le jeudi 17 mars à 14 heures la liste des joueurs retenus pour Luxembourg - France (5e j. du groupe D des éliminatoires de l'Euro 2012, le vendredi 25 mars à 21 heures à Luxembourg) et France - Croatie (match amical, le mardi 29 mars à 21 heures au Stade de France).
F.F

Sujet: Re: Equipe de France Lun 7 Mar 2011 - 21:41

Citation :: Les Bleues se reprennent

Après avoir dominé la Suisse (2-0) mardi et s'être inclinée face aux Pays-Bas (1-2) vendredi, l'équipe de France féminine s'est reprise, ce lundi après-midi à Nicosie, en dominant la Nouvelle-Zélande (5-2) lors de son dernier match de groupe du Tournoi de Chypre. Les buts des Bleues ont été inscrits par Marie-Laure Delie (15e, 18e, 81e), Eugénie Le Sommer (24e) et Elise Bussaglia (83e). Les Bleues disputeront mercredi la rencontre pour la 3-4e place de l'épreuve (leur adversaire sera connu dans la soirée à l'issue des matches de l'autre poule).
F.F

Sujet: Re: Equipe de France Lun 7 Mar 2011 - 21:44

Spoucknick00 a écrit:: euh c est une blague la ?

Non, il sera en vente à partir du 26 mars. Allez, je te le remets pour que tu l'admires bien... Mr Green

Sujet: Re: Equipe de France Lun 7 Mar 2011 - 21:45

c est moche serieux , quel honte ... franchement j ai le meme mais sans les logos que j ai porter pendant 5 ans dans la marine ... bah heureusement que je suis sous off siffle

Sujet: Re: Equipe de France Mar 8 Mar 2011 - 6:14

Le nouveau maillot de l' ED by ~~JP Gautier~~...NIke, decrypté par les CDF
http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=4009

Equipe de France - Page 20 Maillot_nike_2011_away_big

Equipe de France - Page 20 Maillot_nike_2011_away_big

Sujet: Re: Equipe de France Mar 8 Mar 2011 - 8:27

J'aime bien l'histoire de la ligne de coupe pour Valbuena. Mr Green

Et c'est vrai que ce maillot est spécial... Pour les n'enfants ? Pyjama ?

Et peut-être les joueurs ne seront-ils plus coiffé d'un casque Stéréo mais un truc avec ponpon ? Green Wistle

Peut-être que ça va faire rire les adversaires et que du coup, pendant qu'ils rigolent, on pourra marquer un but ? happiness

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