Equipe nationale d'Algérie

Pieds carrés Messages : 167 Date d'inscription : 05/04/2011

Je tien toutes mes info sur L'Algérie du Buteur et de La Gazette du Fenec pour ce topic je vais quitter ma couleur Bleu et mettre la couleur Verte

Citation :: Le Maroc corrige l'Algérie

Le Maroc n'a fait qu'une bouchée de l'Algérie (4-0) samedi à Marrakech. Les Lions de l'Atlas s'emparent de la tête du groupe D des éliminatoires à la CAN 2012. Ce dimanche, la République centrafricaine, opposée à la Tanzanie, tentera de reprendre son fauteuil de leader.

Il n'y a pas eu de match. Dominé physiquement (0-1) à Annaba le 27 mars dernier, le Maroc a pris une éclatante revanche sur l'Algérie (4-0), chez lui à Marrakech, dans un grand stade archicomble. Dos au mur, les Lions de l'Atlas, malgré une sélection jeune et pas épargnée par les blessures, ont parfaitement géré la pression de ce rendez-vous décisif dans la course à la Coupe d'Afrique des nations 2012.

Cette victoire leur permet de prendre la tête du groupe D, avec trois longueurs d'avance sur la sélection algérienne, mais aussi sur la République centrafricaine et la Tanzanie qui s'affrontent ce dimanche. Pour les Fennecs, la qualification pour s'éloigne.

Une faiblesse défensive algérienne criante

Fébriles, les joueurs de Benchikha n'ont rien pu faire devant la fougue et l'envie des hommes de Gerets, encaissant deux buts en première période sur des réalisations de Benatia (26e) et Chamakh (39e). Et ce ne sont pas les changements opérés par le technicien des Verts - avec les entrées en jeu de Boudebouz et Matmour - qui sont venues perturber des Marocains, bien décidés à enfoncer le clou. Y. Hadji (60e) puis Assaidi (68e) ont profité des faiblesses défensives adverses pour achever la démonstration marocaine.
F.F

consequence .......

Citation :: Benchikha laisse l'Algérie orpheline

La défaite de trop pour Abdelhak Benchikha. Corrigé par le Maroc (4-0) samedi soir en Eliminatoires de la CAN 2012, le sélectionneur de l'Algérie a présenté sa démission, le lendemain matin, à la Fédération. Selon un communiqué de la FAF, Benchikha a annoncé sa décision aux joueurs de l'équipe nationale qu'il a réunis pour la circonstance.
F.F

Légende Vivante Messages : 28161 Date d'inscription : 17/05/2009

Foot - ALG Le Guen futur sélectionneur ?
Oh pu.... ! il passera pas l' automne Equipe nationale d'Algérie - Page 2 578889

j'ai cru comprendre que les journalistes algérien lynchai direct les sélectionneur étranger . pas de bol pour lui Mr Green

Légende Vivante Messages : 28161 Date d'inscription : 17/05/2009

Sebastiien86 a écrit:: j'ai cru comprendre que les journalistes algérien lynchai direct les sélectionneur étranger . pas de bol pour lui

Naaaaaaaaaan, telle n' est pas la vérité vraie
Avant on les promène nus dans la ville avec les enfants qui rigolent tout autour, puis on les lapide et enfin...on lynche
Faut etre rigoureux dans le rapport des faits ! Equipe nationale d'Algérie - Page 2 578889

Citation :: Comme attendu, le nouveau sélectionneur national, le franco-bosnien, Vahid Halilhodzic est arrivé il y a quelques instants à Alger. Accompagné de Korichi et de son adjoint Cyrile Moine, le coach Vahid a été accueilli par le secrétaire général de la Fédération Algérienne de Football et le conseiller du président de la FAF, M. Berdja. Selon le site de la FAF, Halilhodzic animera une conférence de presse demain samedi au centre de presse de l’OCO Mohamed Boudiaf (Stade du 5 juillet d’Alger) à partir de 15h00

Citation :: Le premier «stage» de la sélection nationale sous la conduite du nouveau sélectionneur, Vahid Halilhodzic, aura lieu en France. On met «stage» entre guillemets car, une fois n’est pas coutume, il ne sera pas assorti d’un match ou d’une compétition, mais il s’agira, en fait, d’une rencontre de deux journées destinée avant tout à permettre à Halilhodzic de parler aux joueurs internationaux, que ce soit collectivement ou individuellement.

A l’ordre du jour : les nouvelles règles
En fait, le nouveau coach national, conscient que la compréhension d’un problème constitue la moitié du chemin vers sa résolution, veut avant tout communiquer aux Verts ce qu’il a l’intention de faire et sa méthode de travail. Ainsi, outre les observations d’ordre technique qu’il pourrait leur faire afin de cerner leurs manques et leurs faiblesses, il communiquera surtout les nouvelles règles au sein de la maison. Des règles qui, selon des indiscrétions, auront un caractère contraignant où les écarts non seulement ne seront pas tolérés, mais seront même sanctionnés.

En France, pour des raisons pratiques
Comme la réglementation de la FIFA ne permet que trois jours de regroupement (les 8, 9 et 10 août) vu qu’il s’agit d’une date pour des rencontres amicales, les joueurs algériens seront regroupés pour seulement 2 jours, avec option pour un troisième jour. Pour des raisons à la fois pratiques (permettre aux joueurs d’arriver sur le lieu de regroupement le plus rapidement possible et de rejoindre leurs clubs tout aussi rapidement) et de confort (éviter un lieu où pulluleraient les supporters algériens et où il y aurait trop de va-et-vient), le regroupement aura lieu en France. Il y a de fortes chances que ce soit dans la banlieue parisienne. C’est lors de réunion entre Mohamed Raouraoua et Halilhodzic, qui aura lieu ce soir ou demain matin, qu’on tranchera la question.

Halilhodzic a visionné tous les derniers matches des Verts
Halilhodzic n’aura pas seulement à édicter ses règles au cours de ce regroupement. Depuis plusieurs trois semaines, il s’est documenté sur le parcours des Verts et la situation de chaque jour. Il a visionné tous ses derniers matches et non pas uniquement ceux disputés face au Maroc. Il a même utilisé son agenda de contacts en France, afin de s’informer sur la forme et les qualités des joueurs algériens évoluant en Ligues 1 et 2. Bref, il a tout fait pour cerner le mieux possible le profil de chaque joueur et savoir quoi dire à chacun d’eux, le cas échéant. Donc, le nouveau coach aura des choses à communiquer aux joueurs au mois d’août.

Les locaux interrompront leurs vacances pour 3 jours
Même s’ils seront à ce moment-là en vacances, puisque le championnat d’Algérie ne prendra fin que le 8 juillet, les internationaux locaux devront interrompre leur congé pour
3 jours, afin d’être présents au regroupement. Comme Halilhodzic veut voir le maximum de joueurs sélectionnables, même ceux évoluant en Algérie seront donc du regroupement. Cela lui permettra de dire à tout le monde les choses une bonne fois pour toutes, avant de commencer le vrai travail lors du stage de préparation du match face à la Tanzanie.

Raouraoua devra entériner les nominations de Kourichi et Doine
Comme prévu, Halilhodzic arrivera cet après-midi à Alger en provenance de Paris, sur un vol de la compagnie Air France. Il sera accompagné de Nordine Kourichi qu’il a choisi pour être son premier adjoint, en attendant l’aval de la FAF, et Cyril Doine, le préparateur physique qu’il espère compter dans son staff. C’est à l’issue d’une réunion prévue samedi matin que sera connue la composante définitive du nouveau staff technique national. En effet, outre la proposition de Halilhodzic d’intégrer Kourichi et Doine, deux autres questions doivent être débattues.

Un deuxième adjoint local pour s’aguerrir, une proposition de la FAF, pasde Halilhodzic
La première concerne le deuxième adjoint qui serait un entraîneur local. En fait, Halilhodzic n’est pas demandeur d’un deuxième adjoint. C’est plutôt la FAF qui va le lui proposer, pour deux raisons : mettre à la disposition du coach un technicien supplémentaire sous la main pour appliquer son programme de travail et permettre à ce technicien d’apprendre et de se former à son contact. Ainsi, le deuxième adjoint sera presque en «stage pratique» du haut niveau afin de s’aguerrir. De ce fait, cet adjoint n’aura pas à proposer ou à formuler des remarques, sauf si on le lui demande. Il se contenterait, dans le cas où Halilhodzic accepterait cette proposition, d’observer et d’exécuter le travail qu’on lui aura donné. Cela éliminerait de fait les pistes longtemps galvaudées de Meziane Ighil et Djamel Menad car, connaissant leur forte personnalité, ils ne sont pas du genre à se contenter du rôle d’exécuteur.

Halilhodzic pas chaud pour 2 entraîneurs des gardiens de but
La deuxième question a trait aux entraîneurs des gardiens de but. Selon des sources généralement fiables, Halilhodzic serait contre l’idée d’avoir deux coaches de gardiens de but, alors que ces derniers ne seront qu’au nombre de trois lors des regroupements et des stages. Entre Abdennour Kaoua et Hassan Benhadji, le nouveau sélectionneur préfère garder le premier nommé avec qui il a déjà travaillé à Al Ittihad de Djeddah. Il aura donc à convaincre Raouraoua de son point de vue.

Les licences des joueurs sont valables pour une saison
Alors que des craintes étaient nourries quant à la validité des contrats des joueurs, vu que le championnat ira au-delà du 30 juin, date à laquelle la validité d’une année de contrat prend généralement fin, une source proche de la Ligue rassure : il n’y aura aucun problème juridique puisque les licences des joueurs, seuls documents reconnus dans l’exercice des matches du championnat, sont valables pour une saison sportive, du début du championnat jusqu’au dernier match. Donc, les joueurs peuvent jouer jusqu’au 8 juillet en étant couverts par les dispositions de la réglementation, notamment en ce qui concerne l’assurance.

Lire la suite: http://www.lebuteur.com/en/actualites/halilhodzic-regroupera-les-joueurs-en-france#ixzz1Qsvhr6II

Citation :: Arrivé hier en fin de matinée à Alger en provenance de Paris, l’attaquant de Chlef, Hillal Soudani, que nous avons accueilli à l’aéroport Houari-Boumediène, nous parle dans cet entretien de son séjour passé au Mans où il a été soumis à des tests physiques et techniques, en vue d’un transfert cet été au club manceau. Soudani, qui espère avoir convaincu le coach, Cormier, revient sur ses contacts avec cette équipe.

Tout d’abord, bien rentré au pays, après ces quelques jours passés au Mans ?
Oui, hamdoullah, je suis un peu fatigué mais le voyage Paris-Alger s’est bien passé.

Ça s’est passé comment pour vous au Mans, on imagine que vous avez ramené avec vous, de bonnes nouvelles ?
Tout s’est bien passé pour moi durant ce séjour au Mans où j’ai été soumis à un programme spécifique. J’ai disputé une rencontre amicale avec le club, et quelques matchs d’application ponctués par de belles productions. A présent, je suis de retour au pays et je suis très heureux de pouvoir fêter le sacre de champion d’Algérie avec le reste de mes camarades, ce vendredi, face à l’USMA.
Il était prévu que vous jouiez un match amical aujourd’hui, pourquoi avez-vous avancé votre retour. Avez-vous reçu des pressions de la part du président Medouar ?
Je n’ai subi aucune pression. C’est moi qui ai décidé de rentrer au pays pour fêter le titre de champion avec mes camarades et les supporters.
Les dirigeants du Mans vous ont-ils demandé de rester encore une journée ?
Non, parce qu’il était convenu que je rentre au bout de trois jours. Même si on me l’aurait demandé, j’aurais refusé.
Parlez-nous de l’accueil qui vous a été réservé au Mans ?
J’ai eu droit à un accueil des plus corrects. Cette équipe me voulait depuis l’année dernière. Sincèrement, je n’ai manqué de rien au Mans. Ils ont été aux petits soins avec moi.
Et sur le plan technique, c’était comment ?
Je crois que je me suis bien distingué. J’ai marqué deux buts dans un match amical et cinq réalisations je crois lors des matchs d’application. J’ai aussi alimenté mes camarades en bons ballons. Maintenent, le dernier mot revient au coach.
Selon vous, êtes-vous parvenu à convaincre le coach Cormier ?
Oui, je crois qu’il semblait bien content de mes prestations. Mais je ne sais pas ce qu’il a comme idée. J’ai tout donné pendant ces trois jours au Mans, maintenant, s’ils sont convaincus de mes qualités, je suis à la disposition du club. La balle est dans le camp des dirigeants manceaux et de l’entraîneur.
Donc, peut-on dire que ce sont des essais que vous avez passés ?
Non, pas du tout. Mon cas est différent des joueurs qui ont subi des tests. Les dirigeants du Mans me connaissent bien, contrairement aux joueurs qui ont été ramenés pour passer des tests. Le Mans me suivait depuis l’année dernière, et on m’a même supervisé durant l’actuel exercice. Cela sans parler des séquences vidéo qu’ils ont supervisées.
Oui, mais il y avait des joueurs au chômage qui ont pris part à ces tests ?
Ces joueurs sont venus tenter leur chance, ce qui n’est pas le cas pour moi.
Comment ça ?
Ce sont les circonstances actuelles du club manceau qui ont fait que je m’entraîne avec ces joueurs, sinon j’aurais été retenu parmi le groupe professionnel parce que cela remonte à bien longtemps que j’ai reçu la convocation. Et puis, le reste de l’équipe est en période de réadaptation physique, donc l’entraîneur m’a mis avec ces joueurs venus tenter leur chance pour pouvoir me superviser dans des rencontres d’opposition.
Avez-vous rencontré des Algériens durant votre séjour ?
Non, à vrai dire, j’étais dans un centre un peu éloigné de la ville, mais j’ai pu rencontrer un compatriote résidant au Mans. Il venait de temps à autre me rendre visite.
Allez-vous retourner au Mans prochainement ou attendre un signe des dirigeants manceaux ?
Non, je ne vais plus me rendre au Mans pour m’entraîner, mais pour discuter de mon éventuel transfert. Le coach va évaluer mon rendement et il devrait normalement rédiger un rapport technique qu’il remettra aux dirigeants, avant de prendre une décision.
Quelles sont vos chances d’atterrir au Mans cet été ?
Je ne sais quoi vous dire, il faut demander cela à mon manager. J’ai fait tout mon possible et à présent, mon souhait est de pouvoir amorcer une carrière professionnelle avec Le Mans.
Supposons que les dirigeants du Mans contactent votre manager pour un éventuel transfert, allez-vous trouver un accord avec le président Medouar ?
Je suis même persuadé qu’il va me faciliter la tâche. Après tous les services rendus au club, je ne crois pas que le président Medouar s’opposera à mon départ en France. Je n’oublierai pas que c’est à l’ASO que j’ai pu gagner un titre de champion et que j’ai pu intégrer l’EN.
Et si votre transfert au Mans n’aboutit pas ?
Je resterai à Chlef. Je l’ai dit et je le redis maintenant, en Algérie, je ne jouerai qu’à l’ASO.

Lire la suite: http://www.lebuteur.com/en/actualites/soudani-je-veux-jouer-au-mans-et-medouar-ne-me-bloquera-pas#ixzz1QsvrbGqt

Citation :: Courtisé par des clubs italiens de Serie B, l’ancien portier de Boulogne, Michael Fabre, serait proche d’un retour en Italie. Torino et Livourne seraient sur ses traces, mais tant que rien n’est officiel, il ne veut pas trop commenter ces contacts qu’il n’a toutefois pas infirmés. Voulant savoir s’il espérait un retour en sélection avec la désignation d’un nouvel entraîneur, Fabre dira qu’il travaillait toujours pour mériter une sélection en équipe d’Algérie.

Comment se passe la reprise à Clermont ?
Tranquille, ça fait maintenant plus d’une semaine que j’ai repris les entraînements avec le groupe. Ça se passe plutôt bien, on travaille sereinement pour amorcer la nouvelle saison sous de bons auspices.

On imagine qu’après une année sportive perturbée par une grave blessure, vous avez des ambitions autrement meilleures ?
C’est clair, c’est vrai que la saison écoulée n’était pas fameuse pour moi. Après un bon départ où j’ai pu tirer mon épingle du jeu, la blessure a tout chamboulé. J’ai repris en fin d’exercice, et je veux vraiment profiter de cette période de préparation pour revenir à mon meilleur niveau.

L’Algérie vient d’engager un nouvel entraîneur, en la personne de Vahid Halilhodzic, un mot sur ce technicien qui a exercé en France ?
C’est un coach que je ne connais pas personnellement, mais je sais qu’il s’agit d’un bon entraîneur qui a fait ses preuves en France. Après, si la FAF l’a désigné, c’est qu’elle a jugé que c’est bien l’homme qu’il faut pour notre sélection.

Espérez-vous qu’avec la venue de Vahid vous allez enfin avoir une chance, sachant que le technicien bosnien a promis des changements ?
Ecoutez, sincèrement, je n’ai jamais perdu espoir d’endosser un jour le maillot de la sélection de mon pays. L’équipe d’Algérie reste un objectif à atteindre. Après, je sais qu’il faudra mériter cela en se montrant persévérant dans l’effort, et aussi rester compétitif et performant durant la saison pour attirer l’attention du sélectionneur.

Votre nom a tout le temps figuré parmi les potentiels sélectionnables, sans pour autant que cela ne vous perturbe ?
Non, pas du tout. Comme je l’ai dit, j’ai toujours cette envie de porter le maillot de l’Equipe nationale. Maintenant si on me convoque, ce sera très bien pour moi sinon j’attendrai et je continuerai à travailler dur pour y parvenir.

Et si on évoquait vos contacts avec Livourne et Torino, il paraît que ces deux clubs seraient sur vos traces ?
Effectivement, moi aussi j’ai appris cela il y a quelques jours à travers la presse. Je peux vous dire qu’à l’heure où je vous parle, je n’ai pas encore discuté avec mon agent à ce sujet. On va dire que c’est là des contacts non officiels.

Un retour en Italie, cela vous tente non ?
Sincèrement, je ne peux pas trop me prononcer tant que je n’ai reçu aucun contact concret. Vous comprendrez que je ne peux trop commenter cette information. Il est clair que retourner en Italie est intéressant mais cela ne se fera pas sans étudier les opportunités qui vont se présenter.

Il y a un joueur algérien qui s’est engagé avec Clermont, Nadir Bendahmane, vous êtes au courant ?
Oui, c’est le joueur qui vient de Grenoble. J’ai appris qu’il a un très bon potentiel. Il a marqué 20 buts l’année dernière avec son équipe, donc il sera forcément très utile pour le club.

L’avez-vous déjà rencontré ?
Non, pas encore, je crois qu’il a été intégré dans l’effectif réserve, mais je serai à ses côtés.

Pensez-vous qu’il s’imposera en équipe première ?
Je l’espère bien. De toute façon, comme l’équipe manque cruellement de bons attaquants devant, je pense qu’il va finir par prendre une place.

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Citation :: Le nouveau sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, est attendu cet après-midi à Alger, en compagnie de ses deux assistants, le préparateur physique Cyril Moine et l’ancien international des Verts des années 1980, Nordine Kourichi. Le nouveau patron à la barre technique de l’EN, qui viendra pour signer son nouveau contrat de trois ans avec le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, et donner sa première conférence de presse le lendemain après-midi, sera attendu à coup sûr de pied ferme à son arrivée à l’aéroport Houari-Boumediène par les différents médias nationaux et internationaux. Tous viendront soutirer quelques mots à l’ancien coach du PSG et prendre acte de sa motivation à relancer la machine de la sélection algérienne, pour en faire un groupe capable de remporter des victoires.

Il arrivera à 17h30
Vahid Halilhodzic et ses deux compères prendront le vol AF 2454 Paris-Alger de la compagnie Air France, cet après-midi, de l’aéroport Charles de Gaulle. Le décollage est prévu exactement à 16h15 heure locale (15h15 heure algérienne). Après un peu plus de deux heures de vol, les membres du nouveau staff technique de l’EN devront fouler le sol algérien, aux alentours de 17h30.

Mecherara et Tasfaout à l’accueil
D’après nos informations, c’est le président de la Ligue nationale de football et vice-président de la FAF, Mohamed Mecherara, ainsi que le manager général de l’EN, en l’occurrence Abdelhafid Tasfaout qui seront à l’accueil de Vahid Halilhodzic à l’aéroport d’Alger. On ne sait pas si le président de la fédération, Mohamed Raouraoua, sera présent ou non.
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Cyril Moine : «Je veux travailler avec Halilhodzic»
L'ancien préparateur physique de Lille et du Paris Saint-Germain, Cyril Moine, devrait faire partie du staff technique de l'Equipe nationale sous la houlette de Vahid Halilhodzic. Ce dernier a pris attache avec son ancien collaborateur au PSG et au LOSC pour lui soumettre l’idée de venir travailler avec lui. Joint hier par nos soins au téléphone, Cyril Moine s'est adressé pour la première fois à la presse algérienne. Il a choisi Le Buteur : «Oui c'est vrai, Vahid Halilhodzic m'a contacté. Il m'a appelé au téléphone pour me proposer de venir travailler avec lui en Algérie. D'ailleurs, je suis toujours en contact avec lui.» Pour ce qui est de son souhait de travailler en Equipe nationale, Cyril Moine nous a dit : «Je ne vous cache pas que j'ai envie de travailler en Equipe d'Algérie, et surtout avec mon ami Vahid Halilhodzic.»

«Il va falloir que je discute avec lui pour en savoir plus»
Concernant sa position vis-à-vis de la proposition qui lui a été faite par le néo-sélectionneur national, Cyril Moine nous confirme son intérêt pour ce poste, mais il nous fait savoir qu'il allait discuter avec le coach, et bien sûr les responsables de la fédération : «Je ne peux rien vous dire maintenant. Il n'y a rien d'officiel. Je dois d'abord discuter avec Vahid Halilhodzic et même les membres de la fédération.» Moine ne veut sans doute pas parler, jusqu'à l'officialisation de sa venue chez les Verts.

«Je serai à Alger vendredi»
Cyril Moine nous a annoncé hier au cours de notre discussion téléphonique qu'il sera aujourd'hui à Alger, en compagnie de Vahid Halilhodzic : «Je serai vendredi à Alger en compagnie de Vahid Halilhodzic (ndlr : aujourd'hui). Une fois sur place, je verrai plus clair concernant mon travail. Suite à quoi je pourrais en parler.»
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Halilhodzic tient à son préparateur physique
Nous avons mentionné dans une de nos précédentes livraisons que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, était contre la venue d'un préparateur physique. Au cours des négociations entre les deux hommes, Raouraoua avait fait savoir à Halilhodzic que l'Equipe nationale disposait d'excellents préparateurs physiques. Il faisait allusion à Gianni Biskotti et Boudjemaâ Mohamedi. Le premier responsable du football algérien a toujours été satisfait du travail accompli par les deux hommes, car il croit dur comme fer que le problème était celui de la communication entre les deux préparateurs physiques et Benchikha. Mais voilà que Vahid Halilhodzic a su convaincre Raouraoua sur la nécessité de la venue d'un préparateur physique parmi le staff. Le Franco-Bosniaque, qui voulait ramener Dellal avec lui, s'est rabattu sur la piste de Cyril Moine, qui a déjà travaillé avec lui au LOSC et au Paris Saint- Germain.

Qui de Biskotti et de Mohamedi sera dans le staff ?
Avec la venue de Cyril Moine, on se demande quel sera le sort de Gianni Biskotti et de Boudjemaâ Mohamedi. Le premier cité a été dépêché par les responsables d’Aspetar, suite à la convention signée entre la Fédération algérienne de football et la clinique qatarie. Pour le second, il a un contrat avec la fédération qui court toujours. La FAF se retrouvera certainement dans l'embarras, à moins qu'elle ne décide de les maintenir tous les deux en compagnie du nouveau venu, Cyril Moine. A savoir que les deux hommes sont du «costauds» du moment que Biskotti a déjà travaillé pour l'Inter de Milan, l’un des plus grands clubs européens, alors que Mohamedi a travaillé à Al Gharafa, au Qatar, et même à Besiktas, en Turquie.

Lire la suite: http://www.lebuteur.com/en/actualites/halilhodzic-debarque-cet-apres-midi#ixzz1QswAoIsq

Citation :: Comme attendu, le nouveau sélectionneur des Verts, Vahid Halilhodzic, est arrivé, hier, à Alger. Le Franco-Bosnien a débarqué avec près de deux heures de retard. Attendu à 17h30, le technicien et ses deux collaborateurs sont arrivés à 19h05.
Bouzenad et Berdja à l’accueil
Comme il est de coutume, la Fédération algérienne de footballa a chargé deux de ses employés pour accueillir le nouveau sélectionneur de l’EN et ses collaborateurs. Cette fois-ci, c’est Nadir Bouzenad, secrétaire général de la FAF, et Kader Berdja, responsable de la commission médias, qui ont constitué ce mini comité d’accueil.
Détour au salon d’honneur
Comme tout «visiteur» de marque, Vahid Halilhodzic et ses deux assistants (Cyril Moine et Nordine Kourichi) ont fait une petite halte au salon d’honneur de l’aéroport international Houar-Boumediène pour prendre des rafraîchissants et faire les présentations, avant d’embarquer dans deux véhicules qui les ont conduits au Sheraton.
Kourichi et Moine au rendez-vous
Nous l’écrivions dans nos précédentes éditions, Vahid Halilhodzic n’est pas venu seul. Il était accompagné de Nordine Kourichi et Cyril Moine qui composeront donc son staff technique. Il est prévu, néanmoins, que Mohamed Raouraoua leur adjoigne un autre technicien, vraisemblablement local. Une manière d’assurer un certain «équilibre» au staff. En d’autres termes, faire l’amalgame étranger-local.
Motus et bouche cousue !
C’était prévisible, ni Halilhodzic ni ses deux assistants n’ont pipé mot devant les nombreux journalistes qui les attendaient à la sortie du salon d’honneur. Ayant déjà prévu une conférence de presse pour le lendemain (ce matin), Vahid Halilhodzic a embarqué dans l’un des deux véhicules qui l’attendait à la sortie sans avoir prononcé ne serait-ce qu’un seul mot. Idem pour ses deux assistants.
Dr Chalabi dans le même vol
Etait aussi présent dans le même vol qu’Halilhodzic, le Dr Hakim Chalabi qui a fait le voyage avec le trio depuis Paris. Le médecin de la sélection, dont on ne sait pas si la présence dans le même vol est fortuite ou non, a embarqué dans l’un des deux véhicules qui ont transporté tout ce beau monde au Sheraton où le président de la fédération, Mohamed Raouraoua, les attendait pour un dîner.
Premier point de presse ce matin
Le silence observé par Vahid Halilhodzic, qui a quitté hier l’aéroport Houari-Boumediène sans souffler mot à la presse, ne risque pas d’être long. En effet, il est prévu depuis quelques jours que le nouveau technicien des Verts s’adresse aux journalistes ce matin. Afin d’éviter qu’il y ait foule, la cellule médias de la FAF a fait en sorte de limiter le nombre de journalistes accrédités à un seul par organe de presse. Vahid Halilhodzic devrait dresser un tableau exhaustif de son projet à la tête des Verts.
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Mecherara : «Halilhodzic a la personnalité qu’on recherchait et accumule une certaine expérience africaine»
Le président de la Ligue nationale de football (LNF) et vice-président de la Fédération algérienne, Mohamed Mecherara, était l’invité hier matin de l’émission sportive de radio Chaîne III, «Football Magazine». Durant cette émission, il a été surtout question pour celui qui est en charge de la programmation des rencontres du championnat de Ligue 1 et 2 de dresser un premier bilan de la saison sportive actuelle, et d’expliquer les raisons du retard qu’elle accuse pour prendre fin. Présent en compagnie de Mohamed Raouraoua dans les négociations avec le nouveau sélectionneur national, en l’occurrence Vahid Halilhodzic, à Paris, Mecherara a expliqué pourquoi la FAF a opté pour le Bosniaque et non pour un autre quand on sait que plusieurs CV de grands techniciens étrangers avaient été déposés au bureau de la FAF. «Sur les 60 CV d’entraîneurs qui nous ont été envoyés, on en a sélectionné une dizaine. Le choix s’est fait rapidement puisqu’on n’avait pas assez de temps devant nous. Nos critères de sélection étaient bien définis et c’est ce qui nous a permis d’en garder un minimum au final. D’emblée, on avait écarté les entraîneurs qui ont demandé un salaire de plus de deux millions d’euros et exigé plus de 15 personnes dans leur staff. On avait fixé un seuil de salaire qu’il ne fallait pas dépasser. C’est ainsi qu’on n’a retenu à la fin que trois dossiers, dont celui d’Halilhodzic. Nous avons discuté avec eux mais notre choix s’est porté sur Vahid. Celui-ci a la personnalité qu’on recherchait, et accumule une certaine expérience africaine. Il remplissait donc les conditions qu’on avait fixées, notamment sur le plan financier, et c’est pour tout cela qu’on l’a choisi.»
«On n’a contacté ni Ighil ni Menad»
Comme annoncé par nos soins, Mohamed Mecherara a confirmé la désignation de Nordine Kourichi comme étant le futur adjoint de Vahid Halilhodzic. Cela dit, en ce qui concerne le nom du deuxième adjoint qui sera un technicien local, le président de la LNF assure que rien n’a été pour le moment conclu.
«Oui, c’est Kourichi qui sera le premier adjoint de Halilhodzic. Maintenant, pour le deuxième adjoint qui devrait être un entraîneur local, rien n’a été pour le moment décidé. Je vous assure qu’on n’a contacté ni Ighil ni Menad, comme j’ai pu lire récemment dans les journaux. Lors de la dernière réunion de la commission chargée par le dossier du sélectionneur, on a décidé d’une liste d’entraîneurs qui seraient susceptibles d’intégrer le staff technique de l’EN. Il y a beaucoup de noms, mais ce sera à Halilhodzic de choisir son adjoint. Il étudiera les CV de chacun d’eux.»
«Vahid a sa petite idée sur l’équipe»
Mohamed Mecherara a assuré que Halilhodzic ne viendra pas en terre inconnue. Il ajoute que même s’il lui faudra bien évidemment un peu de temps pour prendre ses marques en tant que sélectionneur de l’EN, n’empêche qu’il a déjà sa petite idée sur l’équipe et sur les problèmes qu’elle rencontre depuis plus d’un an maintenant. «Le rôle premier d’Halilhodzic est d’amener un projet de jeu à l’équipe. Il fera tranquillement son analyse et verra ce qui ne marche pas au sein de l’EN. On a discuté avec lui et il sait que l’équipe connaît bien des difficultés à aligner les bons résultats. Il nous a affirmé que l’équipe regroupait de joueurs qui ont du potentiel et qu’il avait son idée sur le groupe. Il devra reconstruire le puzzle et relancer la machine. Vahid est quelqu’un qui aime beaucoup l’Algérie et le challenge de prendre en main l’EN,l’intéressait beaucoup. Il viendra en Algérie pour gagner.»

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/halilhodzic-est-enfin-arrive#ixzz1Qx9lJEPi

Citation :: Dès sa première rencontre avec la presse algérienne, tenue aujourd'hui à 15 h00 au centre de presse sis au stade du 5 juillet, le nouveau sélectionneur national, le franco-bosnien, Vahid Halilhodzic a tenu à expliquer qu'il serait à cheval sur la discipline. L'ancien coach du Paris Saint Germain, a évoqué aussi les objectifs tracés conjointement avec la FAF. :" Dans le travail, je ne pardonne pas. Je suis ici pour mener à bien une mission qui m'a été confiée par les responsables de la FAF donc tout joueur qui ne se pliera pas au règlement intérieur de l'équipe se retrouvera écarter de la sélection".

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Citation :: En ce qui concerne les objectifs qui lui ont été assignés par la FAF, Vahid Halihodzic, a été on ne peut plus clair :"Les chances de jouer la prochaine Coupe d'Afrique 2012 ayant été consommées, je suis donc ici pour mener la sélection algérienne à la prochaine CAN 2013 avec qui je dois atteindre les demis-finales de cette phase finale. Ceci est notre but à court terme. Après, il est clair que si je ne parviens pas à qualifier l'Algérie à la CAN 2013, j'aurai échoué et du coup je partirai. On a aussi tracé comme objectif la Coupe du Monde 2014 et en cas de qualification à ce Mondial, notre mission sera de passer le premier tour." a-t-il déclaré avant de préciser :" Maintenant si la phase finale de la CAN 2013 sera organisée en Algérie, l'objectif sera la finale"

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Citation :: Halilhodzic : «Quand ça concerne le travail, je ne pardonne à personne !»
PUBLIE LE : 03-07-2011 | 00:00 | PAR S. F«Si on ne se qualifie pas à la CAN 2013, je pars»
Vahid Halilhodzic est connu pour être un entraîneur de poigne qui ne se laisse pas du tout faire. Dans tous les clubs où il est passé auparavant, il a toujours fait de la discipline son cheval de bataille. C’est, à cet effet, que beaucoup d’observateurs et de spécialistes, en France notamment, le qualifient de dictateur presque. Une étiquette qui ne plaît pas vraiment au coach bosniaque qui assure que c’est son boulot qui lui exige d’être ainsi pour maintenir la sérénité dans un groupe et, par conséquent, d’assurer au maximum les bons résultats. Dans son allocution formulée hier au début de la conférence de presse, Halilhodzic a clairement affirmé que dans le travail, il ne pardonne à personne. Pour lui, les joueurs sont appelés à se comporter comme de vrais professionnels et celui qui dérogera à ses règles de conduite, il le sanctionnera automatiquement : «Je suis un entraîneur qui fait convenablement son boulot. Je n’ai jamais été contre mes propres joueurs et jamais durant ma carrière, je n’ai lésé l’un d’eux. Moi, quand il s’agit de travail, je suis intransigeant, je ne pardonne à personne. Les joueurs doivent suivre les règles et c’est tout.»
«Personne ne pourra influencer mes choix, y compris la FAF»
Le discours du nouveau sélectionneur est clair, net et précis. Pour lui, pas question qu’on interfère dans son domaine. C’est lui le maître à bord et les choix de joueurs, c’est exclusivement lui qui les fera, personne d’autre : «Il est évident que pour le moment, je ne connais pas encore très bien l’équipe. J’aurai une première idée lors du prochain stage qui se déroulera en août prochain et c’est là, où j’ai débuterai réellement mon travail. Pour l’instant, je ne fais qu’écouter. En tout cas, ce que je peux vous assurer, c’est qu’aucune personne ne pourra influencer mes choix ou bien me dicter ses préférences, ni la fédération, ni un agent de joueur, ni même un journaliste. C’est moi uniquement qui prendrai les décisions qui me paraîtront les plus appropriées.»
«J’ai carte blanche et je compte aller au bout de mes principes»
«Je le dis et je le répète, je ne suis pas le genre d’entraîneur qui lèse ses joueurs, sans aucune raison valable. J’ai toujours donné la possibilité à tous les joueurs de se démarquer et de montrer ce qu’ils ont dans le ventre. Vous pouvez revenir sur mon passage à Lille ou bien à Rennes et vous verrez que j’ai fait confiance à tout le monde, y compris les plus jeunes. Cependant, je suis quelqu’un qui ne badine pas avec la discipline. J’ai eu carte blanche à ce propos du président Raouraoua et je compte bien m’en servir. J’irai au bout de mes principes et mes convictions», fait-il remarquer.
«Je ne suis pas un dictateur, je suis simplement un homme à forte personnalité»
Halilhodzic paraissait au cours de ladite conférence de presse très à l’aise avec les gens des médias et communiquait très sereinement. Répondant à une question d’un de nos confrères, au sujet justement des problèmes qu’il a souvent rencontrés avec les journalistes, en France plus particulièrement, l’ancien coach du Paris Saint Germain dira : «Vous savez, je suis quelqu’un d’ouvert aux dialogues. On me décrit souvent comme un dictateur, alors qu’en vérité, je ne le suis pas du tout. L’image qu’on a tendance à faire de moi en France est totalement fausse. Je suis un entraîneur à forte personnalité, c’est tout. Je ne permets à personne de s’immiscer dans mon travail, ce qui est normal à mon sens.»
«J’ai mis Drogba et Yaya Touré sur le banc, malgré la pression du président de la République de Côte d’Ivoire en personne»
Pour illustrer son intransigeance quand il s’agit d’appliquer ses choix, Vahid Halilhodzic a raconté une anecdote qui s’est déroulée quand il était aux commandes de la sélection ivoirienne et qui se résume comme suite : «Un jour, lors d’un match international de la Côte d’Ivoire que je drivais, j’avais mis Didier Drogba et Yaya Touré sur le banc des remplaçants, car ils n’étaient pas en grande forme. Cela a suscité un tollé au pays et il y a même le président de la République en personne qui est intervenu à la télévision nationale pour justifier mes choix et tempérer un peu les ardeurs. Il a essayé de me joindre après pour m’obliger à revoir mes choix, mais je n’ai pas cédé, car je savais au fond de moi-même que je n’avais pas fait d’erreurs.»
«Les vedettes ? C’est sur le terrain que je veux les voir et pas ailleurs»
Comme tout le monde le sait, Coach Vahid n’aime pas du tout les joueurs qui se la jouent star et qui se la pètent, alors que sur le rectangle vert, ils ne montrent rien. Sur cela, il a affirmé que les soi-disant vedettes ne lui ont jamais fait peur, puisque seuls les plus méritants joueront avec lui. «Je n’ai rien contre les vedettes, mais celles-ci doivent prouver leur talent sur le terrain et pas ailleurs. Les noms ne m’ont jamais fait peur. Je n’alignerai que les éléments qui le méritent et qui me démontrent au cours des séances d’entraînement qu’elles en veulent vraiment», a-t-il conclu.
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«Si on ne se qualifie pas à la CAN 2013, je pars»
Vahid Halilhodzic sait qu’il sera attendu au tournant par les nombreux supporters algériens qui n’accepteront certainement pas de voir leur sélection manquer de nouveau la CAN de 2013, quand on sait que les chances de l’EN de se qualifier à la prochaine compétition continentale qui se déroulera en janvier prochain sont très infimes. Le nouveau sélectionneur national, qui n’est pas vraiment un adepte de la langue de bois, a été direct et bien clair dans sa réponse à l’une de nos questions au sujet de son avenir à la tête de la sélection si, par malheur, celle-ci venait à manquer le rendez-vous de 2013. En effet, sans aucun détour, le Bosniaque a assuré qu’il quitterait ses fonctions et qu’il n’irait de ce fait pas jusqu’au bout de son mandat : «Oui, il est évident que si on ne se qualifie pas à la CAN de 2013, je partirai. Cela signifie que mon objectif premier n’a pas été atteint et je ne vois pas comment je pourrai aller au bout de mon mandat et assurer les matchs qui viendront après.»
«La fédération m’a fixé des objectifs très élevés, mais j’essayerai de les atteindre»
L’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire sait parfaitement que sa mission à la tête de l’équipe d’Algérie n’est pas de tout repos. Conscient de la lourde tâche qui l’attend, il assure qu’il fera de son mieux pour redonner une nouvelle âme à l’équipe et relancer sa machine. Il compte, à cet effet, sur le soutien de ses joueurs qui devront se montrer plus rigoureux dans leur travail comme ils l’ont été auparavant. Halilhodzic n’a pas manqué de souligner que les objectifs qui lui ont été tracés par la Fédération algérienne de football, à savoir une qualification à la CAN 2013 et à la Coupe du monde 2014, ne sont pas facilement réalisables, mais affirme qu’il essayera de mener à bien sa mission et réussir son pari : «Le chalenge de driver l’Algérie me passionne énormément, même si je sais que ma mission ne va nullement être facile. J’ai longtemps discuté avec le président, Mohamed Raouraoua, et j’ai senti dans son discours qu’il voulait bâtir une grande sélection. La fédération m’a, à cet effet, fixé des objectifs très élevés, je dois dire, mais j’essayerai malgré cela de les atteindre et d’honorer jusqu’au bout mon contrat.»
«Je sais que je serai attendu au tournant dès mon premier match»
Halilhodzic est un homme de défis et il l’a bien fait savoir hier au cours de sa première conférence de presse qu’il a tenue : «Vous savez, je suis un entraîneur qui aime relever les défis et qui vit avec la pression. La chaleur des supporters et l’engouement que suscitent les rencontres d’une sélection me fascinent. Quand il n’y a pas d’ambiance et de pression, je ne ressens aucun enthousiasme. Je sais qu’en Algérie, je serai attendu au tournant et que beaucoup me jugeront lors de mon premier match, mais je peux vous dire que cela ne me fait aucunement peur. Un coach, quel qu’il soit, qui ne prend pas de risque dans sa carrière, n’est certainement pas un bon entraîneur.»
«La CAN 2012, c’est malheureusement terminée»
Le nouvel homme fort de la barre technique des Verts ne veut surtout pas donner d’espoirs aux supporters algériens quant à la capacité de la sélection à assurer une qualification à la prochaine CAN de 2012 qui se tiendra conjointement au Gabon et en Guinée équatoriale. Halilhodzic veut se projeter dès maintenant sur l’échéance de 2013, même s’il assure que l’Algérie ne fera certainement pas de la figuration lors des deux derniers matchs des éliminatoires qui lui restent à disputer face à la Tanzanie et la République centrafricaine : «Je le dis, la qualification de l’Algérie pour la CAN de 2012 est malheureusement impossible. C’est terminé, il n’y a pas vraiment de chance. Cela dit, on ne compte pas baisser les bras pour autant. On jouera à fond nos deux derniers matchs et on se battra jusqu’au bout. Le prochain match en Tanzanie, on le jouera pour gagner, ça c’est sûr, mais pour la qualif’, ça ne va pas être évident.»
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Avec Vahid, pas question de venir en retard
Le nouveau sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, est quelqu’un de très ponctuel, et on l’a bien remarqué hier. En effet, l’ancien coach de Lille a fait son apparition en compagnie de Kader Berdja à la salle de conférences du complexe Mohamed-Boudiaf, aux alentours de 14h53, soit 7 minutes avant l’heure fixée pour l’entame de ladite conférence de presse. Il a attendu jusqu’à ce que l’heure ait affiché 15h pour entamer son allocution. A ce propos, Vahid a fait savoir à l’assistance qu’il est quelqu’un de très ponctuel et qu’il ne badine pas avec les joueurs qui ne respectent pas l’heure fixée : «Durant toute ma carrière, je n’ai jamais été en retard à mes séances d’entraînement. Mes joueurs devront être ainsi, sinon j’imposerai des sanctions.» Voilà qui est clair !

Le prochain stage se déroulera à Paris
Comme nous l’avions annoncé dans notre édition de jeudi dernier, le prochain stage qu’effectueront les Verts au mois d’août prochain se déroulera en France, très probablement à Paris. C’est le sélectionneur Halilhodzic lui-même qui l’a déclaré hier : «En principe, le stage d’août prochain se tiendra à Paris. On va l’officialiser très prochainement.»

Vahid a parcouru 65 000 km en 23 mois !
Le nouvel entraîneur national nous a appris hier qu’il avait parcouru près de 65 000 km en 23 mois, lorsqu’il était aux commandes de la sélection ivoirienne, il y a un an et demi de cela pour superviser le maximum de ses joueurs professionnels et surtout pour préparer les multiples stages qu’avaient effectués les Eléphants en perspective de la CAN 2010 et du Mondial sud-africain. Tout cela pour rien, puisqu’il a été au final démis de ses fonctions au lendemain de la défaite concédée face à l’Algérie en quarts de finale de la CAN qui s’est tenue en Angola. Cela démontre que Vahid est fréquemment sur le qui-vive et travaille à longueur de temps, même lorsqu’il n’y a pas de regroupement.

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Citation :: Halilhodzic est venu, a parlé et a séduit
PUBLIE LE : 03-07-2011 | 00:00 | PAR F. A.-S.«Je suis conscient que ce ne sera pas facile»
C’est avec un mélange de détermination et de curiosité que Vahid Halilhodzic est arrivé au stade du 5-Juillet pour sa première conférence de presse depuis sa nomination comme sélectionneur national, flanqué du Dr Hakim Chalabi, chef du staff médical qui l’a accompagné dans son voyage depuis Paris, et de Abdelkader Berdja, le chargé de communication de la FAF. Le pas lent, le visage placide, il a franchi la porte qui sépare le parking privé de la salle de presse du hall en esquissant un petit sourire. «Bonjour», a-t-il lancé poliment à l’adresse des nombreux photographes qui le «bombardaient» déjà de leurs flashes. En s’asseyant à la tribune, il considérait d’un regard circulaire ce parterre de journalistes et photographes qui a rempli la salle. A ce moment-là, c’est certain, il a été conforté dans le pressentiment qu’il avait avant de venir en Algérie : dans ce pays, le football est une affaire importante. Tellement importante qu’une cinquantaine de journalistes n’ont pas hésité à se déplacer, un 2 juillet, par une journée caniculaire, pour questionner le sélectionneur d’une équipe qui vient d’être balayée dans un match et qui ne sera probablement même pas présente au rassemblement biannuel des meilleures sélections du continent. La responsabilité est grande et beaucoup est attendu de lui. Il en est conscient, mais il ne semble pas en faire cas.
Un bon français, des digressions… et «Wallah» à la rescousse
Tout au long de la conférence de presse, Halilhodzic n’a esquivé aucune question, exceptée celle concernant le montant de son salaire (les journalistes étaient prévenus à l’avance qu’il ne dirait rien sur le sujet). Plus même : il a annoncé d’emblée qu’il répondra à tout le monde. Il l’a fait en étant très à l’aise, dans un français plus riche que son accent bosniaque pourrait faire penser. Il n’a jamais donné l’air de choisir ses mots, répondant avec détails et même assez longuement à certaines questions. Parfois, il se donnait quelques secondes de réflexion, non pas pour tenter une parade, mais pour bien choisir ses mots. Par deux fois, il a lancé un «Wallah». Difficile à savoir si c’était spontané, réflexe hérité de ses origines musulmanes, ou bien prémédité afin de séduire l’opinion publique algérienne, friande de ce genre de professions de foi. A plusieurs reprises, il s’est allé à des digressions quand il parlait d’un sujet, s’oubliant parfois et oubliant, dans la foulée, de répondre à la question initialement posée. En cela, il s’est montré très méditerranéen, faisant aussi appel à la gestuelle pour bien appuyer ses mots.
En attendant la mère des batailles : le terrain
L’impression qu’il a laissée a été plutôt positive. Loin de se présenter dans l’habit du sauveur, il a plutôt beaucoup parlé des difficultés, n’hésitant pas à se dire en sursis permanent. Il s’est adressé aux représentants des médias comme il se serait adressé à des joueurs, en essayant de les sensibiliser sur ce qui doit être entrepris tout en leur transmettant sa foi de gagneur. En somme, Halilhodzic a passé son «test oral» sans écueil. On ne sait pas s’il a séduit, mais il a certainement convaincu les présents de sa démarche. Il n’a quitté la salle qu’après qu’il eut répondu à toutes les questions. La bataille des médias a tourné relativement à son avantage puisqu’il a laissé un a priori plutôt favorable. Reste pour lui à gagner la mère de toutes les batailles, celle du terrain.
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«Je suis conscient que ce ne sera pas facile»
Avant de répondre aux questions des journalistes, Vahid Halilhodzic a prononcé une allocution dans laquelle il s’est expliqué sur les raisons qui l’ont amené à accepter la mission de sélectionneur de l’Algérie. «J’ai accepté la proposition alors que le football algérien vit un moment difficile et assez délicat. Je sais qu’il y a des objectifs très élevés qui ont été fixés, mais j’ai accepté quand même après avoir beaucoup réfléchi. J’ai signé un contrat de 3 ans et j’espère aller jusqu’au bout de mon contrat. J’ai commencé le travail ce matin en me réunissant avec les différents staffs. Certaines décisions ont été prises et d’autres attendent de l’être», a-t-il déclaré d’emblée.
«Après la Côte d’Ivoire, je n’ai jamais voulu faire ça»
Il explique la longue réflexion qu’il a eue par la mauvaise expérience qu’il a vécue en Côte d’Ivoire. «Après ce que j’avais enduré, je n’ai jamais voulu faire ça. Cependant, j’ai beaucoup d’amis algériens, parmi lesquels Dr Chalabi, qui m’ont encouragé à accepter cette mission. Ils m’ont manifesté tellement de chaleur que j’ai eu la volonté de venir travailler en Algérie, tout en étant parfaitement conscient que la tâche ne sera pas du tout facile. En tout cas, j’essayerai de donner tout ce que je peux», a-t-il expliqué.
«J’ai mon idée sur la manière d’améliorer le jeu de l’équipe»
Son appréhension était d’autant plus grande qu’il s’agira d’entraîner une sélection en disposant de peu de temps. «Entraîner une équipe de club et une sélection, ce n’est pas la même chose. Avec une sélection, il faut faire le travail en très peu de jours, ce qui n’est pas évident.» Cela sera d’autant plus problématique que l’orateur, après avoir dressé un état sportif des lieux, s’attend déjà à avoir beaucoup de travail : «J’ai visionné quelques cassettes de matches et j’ai une idée sur la manière d’améliorer le jeu de l’équipe. J’ai vu des matches très décevants et je suis convaincu que l’équipe est capable de mieux faire.»
«Je suis un gagneur et chaque défaite me rend malade»
Le premier rendez-vous de Halilhodzic avec les joueurs sera à l’occasion d’un stage qui aura lieu en France, «probablement à Paris», a-t-il précisé. «J’ai discuté avec le président (Mohamed Raouraoua, ndlr) et nous avons convenu que, pour les qualifications pour la CAN-2012, c’est presque terminé. Il faudra donc penser à l’avenir. Il y avait un match amical prévu le 10 août, mais j’ai demandé à ce qu’il soit annulé car, dans l’état actuel des choses, un match amical ne constitue pas une priorité. Je préfère profiter de ce regroupement pour se parler et mieux se connaître. Je dirai aux joueurs ce que j’attends d’eux», annonce-t-il. Et de conclure : «Après chaque défaite, je suis malade. Je suis un gagneur et je veux inculquer à mes joueurs la culture de la gagne. Déjà, nous allons essayer de gagner le match de la Tanzanie pour commencer.»
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Les staffs en sursis jusqu’en décembre
Après que l’identité du nouveau sélectionneur eut été révélée et officialisée, il y avait un petit suspense qui demeurait concernant la composante du staff technique qui aidera Vahid Halilhodzic dans sa tâche. Au sortir de la conférence de presse que le nouveau sélectionneur a animée hier, on n’en est pas plus avancé, rien n’a été officialisé puisque «le staff technique n’a pas encore été défini».
«Kourichi est en train de discuter de son contrat»
Alors qu’il était attendu que Nordine Kourichi, que Halilhodzic a proposé à la FAF pour qu’il soit son adjoint, participe à la conférence de presse, cela n’a pas été le cas. Explication donnée par le nouveau sélectionneur : «Kourichi est en train discuter de son contrat avec la FAF.» En clair, l’ancien défenseur international de Bordeaux n’est pas intégré officiellement dans le staff tant qu’il ne se sera pas entendu avec Mohamed Raouraoua sur les modalités pratiques, en particulier financières, de sa future collaboration.
Moine «donnera même un coup de main à la sélection Olympique»
Cependant, cela ne semble qu’une simple formalité puisque Halilhodzic a indiqué que «l’adjoint sera essentiellement basé en France pour suivre les sélectionnés et faire de la prospection puisque 85 % de la composante de la sélection évolue en Europe». Le préparateur physique sera bel et bien Cyril Moine. Halilhodzic a parlé de lui, même s’il n’a pas cité son nom durant la conférence de presse. «Il travaillera avec nous à chaque regroupement sur le volet physique. Il va même donner un coup de main aux autres sélections d’Algérie, notamment la sélection Olympique», a-t-il assuré.
«L’entraîneur local ? On a encore le temps»
Au sujet du deuxième adjoint, qui serait vraisemblablement local, Halilhodzic n’a pas semblé très chaud à ce qui est sûrement une proposition de la FAF et non pas de l’intéressé. «On a le temps. On va voir si cela pourra se faire prochainement», s’est-il contenté de répondre, non sans donner quelques indications sur le profil qu’il recherche : «S’il y aura un entraîneur local, j’aimerais que ce soit quelqu’un qui a de l’expérience, qui connaît le football algérien et qui a évolué dans le passé en milieu de terrain offensif ou comme attaquant, car pour l’application du travail défensif, il y a déjà Kourichi». Ce qui est certain, c’est que «le staff technique n’est pas encore définitivement défini».
«On m’a dit que Kaoua et Hassen travaillaient bien ensemble»
La question des entraineurs des gardiens de but a également été évoquée par le nouveau coach national. «Kaoua s’occupera de ce volet, en compagnie de Hassen (Benhadji, ndlr)», a-t-il confirmé. Pourquoi deux entraîneurs de gardiens de but ? «Parce qu’on m’a dit qu’ils travaillaient bien ensemble. Je maintiendrai le staff tel qu’il est et je verrai comment ça marche d’ici décembre», a-t-il expliqué. Par ailleurs, Halilhodzic aimerait que Tasfaout prenne plus de responsabilités dans le staff en sa qualité de manager.
«En décembre, je déciderai s’il faudra changer ou pas»
En fait, Halilhodzic, sûrement en accord avec Mohamed Raouraoua, a opté pour le maintien de l’ensemble des staffs (administratif, médical, sécuritaire) dans leur composante actuelle jusqu’au mois de décembre. «J’observerai le fonctionnement des staffs et je déciderai, à ce moment-là, s’il faudra apporter des changements ou faire carrément un renouvellement». Il a précisé que, tout comme pour les joueurs, il sera sans complaisance avec les membres des staffs. «Je sais qu’il y a des sélections où chacun fait ce qu’il veut. Ça ne marche pas avec moi. Si je constaterai une défaillance, je prendrai des décisions.» Comme quoi, tout le monde est en «observation» jusqu’en décembre…

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Citation :: Les joueurs avertis : «Une sélection, ça se mérite !»
PUBLIE LE : 03-07-2011 | 00:00 | PAR F. A.-S. ET S. F.«Le football se joue au présent, pas avec des vedettes du passé.»
«Je prendrai les meilleurs Algériens, qu’ils soient pros ou locaux.»

Les joueurs ! Voilà le volet sur lequel Vahid Halilhodzic était attendu par tous : les journalistes, l’opinion publique et même… les joueurs. Après la débâcle de Marrakech, plusieurs voix s’étaient élevées pour réclamer une purge au sein du groupe actuel des Verts, accusant certains joueurs d’être hors forme et d’autres d’avoir la grosse tête. Halilhodzic a fait connaître son verdict : il n’y aura pas de purge pour l’instant, mais tout le monde est en sursis. «La sélection nationale, ça se mérite», a-t-il martelé. Une manière de dire qu’il n’y aura plus de joueurs qui partent titulaires d’avance. «En Côte d’Ivoire, il y avait 6 attaquants, mais c’était toujours les mêmes qui jouaient, en toutes circonstances. Lorsque j’étais arrivé, j’ai changé cette mentalité. Pour moi, il n’y a pas de vedettes», a-t-il rappelé.

«Le football se joue au présent, pas avec des vedettes du passé»
Le lien est tout fait avec la sélection d’Algérie : «S’il y a des joueurs qui étaient des vedettes il y a deux ou trois mois, c’est bien pour eux, mais cela ne suffit pas pour moi. Le football se joue dans le présent, pas avec les performances du passé.» Cela confirme la réputation qu’il s’est forgée : il ne reconnaît que la forme du moment : «Je prendrai les meilleurs joueurs algériens, de quelque club qu’ils soient. Je ferai jouer les plus en forme. J’ai mis Drogba et Yaya Touré sur le banc, je n’aurais donc pas peur d’en faire de même avec les joueurs algériens.»

«Il y aura une cassette pour montrer aux joueurs où ils ont failli»
Déjà, en signe de «bienvenue» pour le stage qui aura lieu le 8 août en France, Halilhodzic est en train de préparer un document fondamental : «Il y aura une cassette pour expliquer aux joueurs où ils ont failli, les erreurs qu’ils ont commises et leurs défaillances. Il faut qu’ils comprennent où ça n’a pas marché pour eux. Je discuterai également avec eux des options tactiques que nous adopterons lors des prochains stages.» Pour ce stage donc, il y aura des séances de visionnage vidéo, «mais surtout un dialogue pour que les joueurs voient comment je travaille et comment les choses devront désormais fonctionner».

«Des attaquants qui n’ont inscrit que 3 et 2 buts, ce n’est pas normal !»
C’est que Halilhodzic s’est bien équipé en données pour mener son offensive orale contre les joueurs. «Le point fort de la sélection était la défense, mais voilà que l’équipe a encaissé de nombreux buts au cours des derniers matches», remarque-t-il, tout en affirmant que «les problèmes concernent aussi le jeu vers l’avant, avec un manque d’efficacité devant le but», relevant que «sur les 5 derniers matches, l’équipe n’a marqué qu’un but» (en fait, 2, ndlr). Pour étayer ses dires, il n’hésite pas à brandir quelques statistiques : «Il y a un joueur à vocation offensive qui, en 8 ans de présence en sélection, a inscrit 5 buts seulement. Ce n’est pas normal. Tout comme il n’est pas normal qu’il y ait deux attaquants qui ont marqué seulement 3 et 2 buts !»
Ces chiffres, aussi effrayants sont-ils, ne font pas pour autant pousser Halilhodzic à dénigrer la sélection à tout-va : «Cette équipe a bien battu la Côte d’Ivoire avec ses stars et l’Egypte, championne d’Afrique. Ses joueurs sont donc capables de belles choses. Il reste à comprendre pourquoi il y a eu une chute juste après.» C’est sans doute une manière de dire qu’il accordera un sursis à la composante actuelle de la sélection, à charge pour elle d’élever son niveau et de se mettre au diapason de ce qu’il est attendue d’elle.

«Je ne prendrai un remplaçant que s’il est le meilleur à son poste»
Un critère est énoncé par Halilhodzic : la performance et la compétitivité : «Un joueur qui n’est pas titulaire dans son club, c’est un gros problème. Le convoquer est très discutable. Je préfère prendre des joueurs qui jouent régulièrement. Cependant, ce n’est pas une règle car il y a parfois des joueurs qui sont remplaçants dans leurs clubs, mais efficaces en sélection, comme c’est le cas de Salomon Kalou, remplaçant à Chelsea, mais qui a inscrit deux buts avec la Côte d’Ivoire.» Ce sera donc au cas par cas. Plus même : «Un joueur remplaçant dans son club peut être pris en sélection s’il est meilleur que les meilleurs titulaires à son poste.» Ce qui est sûr, assure-t-il, c’est qu’il «ne fera pas de cadeau».

«Je prendrai les meilleurs Algériens, qu’ils soient pros ou locaux»
Et les joueurs locaux dans tout ça ? Halilhodzic ne les exclut pas, en témoigne son affirmation de faire jouer «les meilleurs Algériens, d’où qu’ils soient». Cependant, il les met sur un pied d’égalité avec les pros, exigeant d’eux de la performance : «Il faudra que je les voie pour estimer leurs qualités. Je vais essayer de suivre des matches. S’ils sont bons, je les prendrai.» Y aura-t-il des regroupements spécifiques aux joueurs locaux ? «Tout est possible. Nous verrons après.» Lors du stage du 8 août, il prendra quelques locaux, même s’ils seront en vacances, donc à l’arrêt. «J’organiserai un match d’opposition entre les joueurs sélectionnés afin d’essayer d’avoir une idée sur le niveau d’ensemble», assure-t-il, tout en insistant sur le fait que «le plus important est de donner une identité de jeu à l’équipe, afin qu’elle puisse savoir comment agir quand elle est en possession du ballon et comment réagir quand elle le perd».

«Ce sont les bons joueurs qui font une bonne équipe, pas les grands joueurs»
Tout le monde est donc en danger, tout le monde est en sursis : «On peut avoir de grands joueurs, mais cela ne donnera pas forcément une bonne équipe. Plutôt que d’avoir de grands joueurs, je préfère avoir tout simplement de bons joueurs car c’est avec de bons joueurs qu’on peut faire une bonne équipe.» Il n’hésite pas à citer l’exemple de «Ronaldinho, Yaya Touré, Eto’o et Ibrahimovic qui ont été chassés du Barça parce que leur jeu ne cadrait pas avec celui de l’équipe», arguant que «le collectif doit primer sur les individus». Pour remédier aux carences constatées, il sait les concepts à mettre en avant : «Rigueur, compétence, application, efficacité.» Le programme de Halilhodzic, en résumé.
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Touche pas à la dignité du Bosniaque !
Halilhodzic est revenu durant la conférence de presse d’hier sur sa démission au mois de mai dernier de la tête de la formation croate du Dynamo Zagreb, alors que le club était en tête du championnat avec 19 points d’avance. Il explique cela en raison de la réaction négative de son président à l’époque : «J’ai démissionné de mon poste d’entraîneur du Dynamo Zagreb récemment malgré qu’on ait été premiers au classement avec 19 points d’avance sur notre poursuivant. La raison, c’est le président du club qui avait insulté tout le monde aux vestiaires, parce qu’on avait soi-disant pas bien joué. Je n’ai pas apprécié et j’ai de suite quitté mon poste. Ma dignité passe avant tout.»

Ce sont les sponsors qui prendront en charge son salaire
Avant l’entame de la conférence de presse d’hier, le conseiller du président de la Fédération algérienne de football, Kader Berdja, qui avait pris la parole, a affirmé que «le salaire d’Halilhodzic n’allait coûter aucun centime au contribuable, puisque ce sont les sponsors de la FAF qui le prendront en charge intégralement».

Halilhodzic, un adepte des statistiques
Bien qu’il ait signé son contrat avec la FAF hier matin seulement, Vahid Halilhodzic a entamé son travail depuis plusieurs jours maintenant. En effet, durant la conférence de presse qu’il a animée hier après-midi, le coach bosniaque paraissait tout savoir sur sa nouvelle sélection. Il avait en sa possession plusieurs statistiques de l’équipe durant les deux dernières années. Cela démontre qu’il est un vrai professionnel et qu’il ne laisse rien au hasard.

«Si cela avait été pour l’argent, je n’aurais pas choisi l’Algérie»
Le nouveau patron de la barre technique de l’EN a affirmé hier que son choix pour l’Algérie était sportif et pas du tout financier. Il a assuré que s’il avait privilégié l’argent, il n’aurait certainement pas choisi de driver la sélection algérienne : «Pour être clair, je vous affirme que ma venue ici en Algérie n’est pas du tout pour l’argent. Si j’avais voulu vraiment avoir un salaire conséquent, j’aurais choisi une autre destination, soyez-en certain. Ce que je veux, c’est réussir sur le plan sportif avant tout.» A noter que le Bosniaque n’a pas souhaité divulguer le montant du salaire qu’il percevra.

Amsterdam, juste une possibilité
Pour préparer le déplacement vers la Tanzanie, la FAF a proposé d’effectuer le stage de préparation à Amsterdam, d’où la délégation algérienne pourra prendre un vol direct vers Dar Es-Salaam, capitale de la Tanzanie. Cependant, rien n’a été tranché à ce sujet. «Je ne sais pas si c’est maintenu. Nous en discuterons au moment opportun», a affirmé Halilhodzic.
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Une trentaine de joueurs pour le prochain stage
Pour le stage prévu le 8 août en France, qui aura lieu «probablement à Paris», Vahid Halilhodzic a révélé qu’il convoquera «25 à 26 joueurs et 3 ou 4 gardiens de but». Il n’a pas encore arrêté son choix car «cela dépendra des matches que je visionnerai et des discussions que j’aurai avec les autres membres du staff technique». Cela dit, il est fort probable que le groupe présent à Marrakech soit reconduit, renforcé par quelques autres éléments.

Pas de problème à consulter Saâdane et Benchikha
Se disant ouvert et prêt au dialogue, Halilhodzic n’a pas écarté l’idée de discuter avec ses deux prédécesseurs, Rabah Saâdane et Abdelhak Benchikha : «Je vais surtout consulter les membres du staff actuel qui étaient en poste, à savoir Kaoua et Tasfaout, mais s’il le faut, il n’y a aucun problème à ce que je discute avec ceux qui étaient avant moi.»

Les joueurs consultés pour la domiciliation
Questionné sur la domiciliation des stages et des matches des Verts, Halilhodzic, tout en affirmant que «c’est normal que l’équipe reçoive en Algérie», estime que «les stages auront lieu où les joueurs se sentiront le mieux et peuvent s’imposer, l’essentiel étant de gagner».

«Je ne savais pas qu’il y avait 40 millions d’Algériens»
Vahid Halilhodzic a exprimé son étonnement lorsqu’il a appris le nombre d’habitants qu’il y a en Algérie. «Lorsque j’ai demandé combien il y avait d’Algériens, on m’a dit qu’il y en avait 37 millions dans le pays et 4 millions en France. Je ne savais pas qu’il y avait 40 millions d’Algériens. Cela fait une grande responsabilité», a-t-il confié

Le stage à Chantilly ?
Il est possible que le regroupement du 8 août ait lieu à Chantilly, ville du département de l’Oise. La question n’est pas encore tranchée, mais il s’agit d’une proposition qui est à l’étude. Une décision sera prise incessamment.
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Faisant allusion à Benzai
Halilhodzic veut prospecter en Europe
A travers les propos tenus hier par Vahid Halilhodzic lors de sa conférence de presse, les contours de sa politique de travail ont été dressés. S’il sera très exigeant de tous les joueurs, à commencer par les professionnels ; quant à la discipline et à la forme du moment, cela ne veut pas dire pour autant qu’il se tournera davantage vers les locaux. En affirmant que «l’entraîneur adjoint sera basé à Paris parce que 85 % de la composante de la sélection joue en Europe», cela veut dire qu’il continuera à compter en premier lieu sur les professionnels évoluant à l’étranger. Il a même parlé d’une prospection qui doit être menée pour découvrir de nouveaux talents car «il existe de bons joueurs algériens qui n’ont pas de passeport algérien et il faudra donc faire en sore pour qu’ils jouent pour l’Algérie, comme c’est le cas du jeune joueur évoluant à Lyon». Vraisemblablement, Halilhodzic fait allusion au jeune Yassine Benzai, qui participe actuellement au Mondial U17 avec la sélection de France au Mexique et qui, dans sa catégorie, a inscrit plus de buts que n’en avait inscrit Karim Benzema à son âge à Lyon.
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Les demi-finales, objectif minimal pour la CAN-2013
Avant le début de la conférence de presse, Abdelkader Berdja, chargé de la communication à la FAF, a annoncé la signature du contrat du nouveau sélectionneur national tout en précisant les objectifs qui lui sont assignés. «Si la CAN-2013 est organisée en Algérie (l’Algérie s’est portée candidate pour l’abriter après le retrait de l’organisation à la Libye, ndlr), l’objectif est d’atteindre la finale. Si elle est organisée dans un autre pays, l’objectif sera de se qualifier à la phase finale et d’atteindre le dernier carré. Concernant le Mondial-2014, l’objectif est de s’y qualifier et de passer le premier tour», a-t-il énoncé

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Citation :: Raouraoua «Ceux qui critiquent mon travail n’ont qu’à venir prendre ma place et qualifier l’EN au prochain Mondial»
PUBLIE LE : 04-07-2011 | 00:00 | PAR SAÏD FELLAK+H. R.Coach Vahid, pessimiste en public mais optimiste au fond de lui-même

Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a présidé hier l’assemblée générale extraordinaire de la première instance footballistique du pays à l’hôtel Sheraton d’Alger. Cette Agex avait pour but premier l’adoption des nouveaux statuts exigés par la FIFA récemment. Raouraoua a profité de ce conclave qui a réuni la grande famille du football national entre joueurs, dirigeants, présidents de clubs, membres du bureau fédéral et même journalistes, pour appeler tout le monde à la mobilisation et à la retenue. Contrairement à ses habitudes, cette fois-ci, le patron du sport roi, paraissait agacé et surtout très irrité par les critiques qui l’ont visé dans les médias de la part de certains acteurs du football national, après la déroute de la sélection nationale à Marrakech, le 4 juin dernier. Raouraoua n’a, en effet, pas du tout apprécié que certains anciens joueurs lui aient reproché cette lourde défaite et, par conséquent, l’absence presque confirmée de l’EN à la prochaine phase finale de la CAN qui se tiendra, pour rappel, en janvier prochain au Gabon et en Guinée équatoriale.
Raouraoua n’a pas caché sa déception à l’égard de tout ce qui a été dit sur lui et, notamment, sur sa gestion et a assuré devant l’assistance qu’il était prêt à quitter ses fonctions et à laisser sa place à ceux qui lui reprochent de «servir son pays». «Que certaines personnes sachent que je ne suis pas attaché à ce fauteuil de président de la FAF. Celui qui se sent capable de présider la fédération, de qualifier la sélection nationale à la CAN de 2013 et au prochain Mondial n’a qu’à se manifester. J’ai toujours servi mon pays le plus convenablement possible et je n’accepterai pas qu’on vienne me dénigrer.»

«Je suis prêt à tenir une AGE et partir»
Raouraoua a poursuivi son speech en assurant qu’il était disposé et ce, à n’importe quel moment, à organiser une assemblée générale élective et à se retirer de la présidence de la fédération. Il a affirmé que sa seule préoccupation à la tête de la FAF était de remettre sur rails la sélection nationale et veiller à la progression du football national. «Je le dis haut et fort, je partirais sans problème si quelqu’un se présentait à ma place. Je le soutiendrai même et je veillerai à ce qu’il réussisse dans son travail. Je suis prêt à organiser une assemblée élective à n’importe quel moment et veiller à la continuité du travail déjà entrepris. J’ai mis toutes les conditions à la disposition de la sélection et je ne suis pas le seul responsable de la déconvenue de Marrakech.»

«Qu’on se rassure, je perds plus que je ne gagne en étant président de la FAF»
Celui qui a été élu, il y a six mois de cela, au sein du Comité exécutif de la FIFA a précisé que le poste de président de la FAF qu’il occupe ne lui offrait pas que des avantages, comme certains peuvent l’imaginer. Il a ajouté qu’il a d’autres responsabilités bien plus importantes et le fait qu’il tienne à son poste, c’est surtout pour apporter son expérience et ses connaissances du football national. «Qu’on se rassure, je perds plus que je ne gagne en étant président de la FAF. C’est un poste très difficile que je dois gérer le plus convenablement possible. J’accepte les critiques, mais celles-ci doivent être objectives. J’ai abandonné ma famille à cause de mes engagements, alors qu’on ne vienne pas me reprocher quoi que ce soit.»

«À cause de mon poste, je suis devenu un esclave»
Raouraoua a souligné qu’être président de fédération n’était pas chose aisée puisque cela exigeait de lui beaucoup de sacrifices au quotidien. En plus de toutes ses obligations, à la CAF et à la FIFA notamment, il a assuré que son poste à la tête de la FAF lui prenait tout son temps, y compris le temps libre.
«Croyez-moi, je ne bénéficie plus de temps libre à cause de mes multiples obligations, notamment celles liées à mon poste de président de la FAF. Vous pouvez vous renseigner, j’arrive chaque matin à 8h au siège de la fédération et j’y sors à 22h, le soir. Je suis devenu carrément un esclave. Cela dit, je le fais de bon cœur pour servir mon pays et surtout veiller à ce que mon travail soit bien accompli.»

«Aidez-nous par votre silence !»
Le premier responsable de l’édifice de Dely-Brahim a invité ses détracteurs à le laisser tranquille et ainsi permettre à la sélection nationale de travailler dans le silence et la sérénité. Pour lui, il est temps que les mentalités changent en Algérie et que les gens apprennent à accepter les défaites. «L’EN a perdu un match et hop, on dirait que c’est tout le football national qui s’est arrêté. Certaines personnes ont malheureusement la mémoire courte et ont oublié ce qu’a apporté cette même équipe à tout le peuple algérien, lorsqu’elle s’était qualifiée à la dernière Coupe du monde. Il y a un an de cela, cette EN a fait vibré toute l’Algérie et voilà qu’après quelques contre-performances, on veut la détruire et remettre en cause tout ce qu’elle a bâti durant les trois dernières années. Il faut qu’on apprenne en Algérie à accepter les défaites et à ne pas toujours dramatiser les choses. Le football africain a beaucoup évolué ces dernières années et il est désormais très difficile de remporter les matchs comme avant. L’Egypte, le Cameroun ou même le Nigeria, qui demeurent des ténors du football africain, ne seront eux aussi pas présents à la prochaine CAN, et cela veut tout dire. Je demande à ceux qui nous critiquent sans cesse de se calmer un petit peu et de nous aider par le silence. C’est bien beau de parler dans les médias, mais moi, je veux voir des faits.»

«48h seulement ont suffi à Halilhodzic pour savoir que sa mission n’allait pas être facile»
Mohamed Raouraoua est revenu à la fin de cette AG en compagnie des journalistes présents sur la récente nomination de Vahid Halilhodzic à la tête de la sélection nationale. Il a affirmé que celui-ci a pris conscience de la lourde tâche qui l’attend, surtout après la régression inquiétante qu’a connue l’équipe ces derniers mois. «Je peux vous dire qu’après seulement 48h, Halilhodzic a pu se rendre compte de la difficulté de la mission qui l’attend. Il sait que sa tâche ne va pas être facile, mais il compte, en dépit de cela, tout faire pour apporter sa touche et redonner confiance au groupe. Tous comme on est, on doit l’aider.»

«Il faut être réaliste, on n’a pas de joueurs de très haut niveau»
Pour finir, Raouraoua a estimé qu’il ne fallait pas trop demander de cette sélection nationale qui est composée majoritairement de joueurs professionnels, certes, mais qui demeurent néanmoins très loin du niveau mondial. «Je pense qu’il faut être réaliste et ne pas demander plus qu’il n’en faut à cette sélection. On a de bons joueurs, mais ils restent cela dit, très loin du haut niveau mondial. La preuve, on ne trouve aucun de nos joueurs dans la liste des meilleurs joueurs africains. C’est simple, on ne peut pas demander à un chauffeur de taxi d’aller piloter un Boeing. Il faut y aller doucement et ne pas se montrer trop gourmand. Les acteurs du football national doivent s’unir pour faire évoluer le football local qui constitue l’avenir de notre sélection.»

Qualification à la CAN-2012
Coach Vahid, pessimiste en public mais optimiste au fond de lui-même
«Je le dis, la qualification de l'Algérie à la CAN 2012 est malheureusement impossible. C'est terminé, il n'y a vraiment aucune chance !», a déclaré le nouveau sélectionneur national au cours de sa première rencontre avec la presse nationale, concernant la qualification de l’EN à la CAN-2012 qui aura lieu, rappelons-le, conjointement au Gabon et en Guinée équatoriale. Ne s’arrêtant pas là Halilhodzic dira : «On ne compte pas baisser les bras. On jouera à fond nos deux derniers matchs et on se battra jusqu'au bout. Le prochain match en Tanzanie, on le jouera pour gagner, ça c'est sûr, mais pour la qualif', ce n'est pas évident.» Mais on dit dire qu’on a relevé des contradictions chez le nouvel entraîneur national. Dans un premier temps, il a parlé d'impossibilité de se qualifier à la CAN, mais par la suite, il dira qu'il ira en Tanzanie pour gagner. A partir de là, les données changeront, puisqu'un succès à Dar Es Salem sera d'une très grande importance pour se qualifier à la CAN-2012. En outre, on comprend par là que Halilhodzic mise surtout sur une qualification à la phase finale de la CAN 2012. Il est évident qu’il a tenu un tel discours pour faire baisser la pression sur le groupe. «Le match de la Tanzanie va me permettre d'entamer la préparation de la CAN de 2013.» Autrement dit, Halilhodzic a prôné le fameux dicton : « Ya djat, ya rahet», étant donné que cet objectif n'avait pas été tracé par la fédération.
Une victoire à Dar Es Salem et une défaite du Maroc à Bangui redonnera l'espoir
Mathématiquement, l'Algérie n'est pas encore éliminée de la CAN-2012. Une victoire des Verts à Dar Es Salem face aux Taïfa Stars, et une défaite des Lions de l'Atlas à Bangui, dans l'enfer du stade Barthélemy Boganda, mettra les Verts dans une bonne position pour se qualifier à la prochaine CAN, tout en étant à l'écoute du deuxième match au Maroc. Ce ne sont que des calculs. La prochaine journée des éliminatoires en septembre prochain va nous éclairer définitivement sur les chances des Verts d’aller à la CAN. En tout cas, ce sera véritablement un grand dommage que l’Algérie rate la CAN, après une quatrième place arrachée lors de la CAN-2010 et une qualification au Mondial sud-africain

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Citation :: Chaouchi : «Si avec Halilhodzic ma situation ne change pas, c’est qu’il y a un sérieux problème»
PUBLIE LE : 04-07-2011 | 00:00 | PAR N. S.+HAMZA R.Djebbour et Ghezzal visés ?

Revoilà Chaouchi qui reparle ! Le revoilà qui sort surtout de sa coquille, après quelques bonnes semaines de vie de termite. Hier, il a décroché son téléphone pour répondre à toutes les questions qui entourent son actualité. Que ce soit avec l’ESS ou l’Equipe nationale, Fawzi Chaouchi est toujours celui qu’on connaît. C'est-à-dire franc et sincère. Qu’on l’accepte comme il est, sans hypocrisie surtout, mais avec une langue bien acérée à tout moment. Bien que la sagesse l’emporte toujours à la fin. C’est le langage des rebelles, les vrais.

Tout d’abord, comment allez-vous ?
Très bien, hamdoullah, je suis actuellement au repos chez moi, à Bordj Menaïel. Je ne sors pratiquement jamais. Je n’ai été nulle part depuis quelque temps et croyez-moi, je me sens nettement mieux loin des problèmes du football.
Vous disiez, il n’y a pas longtemps, que vous n’aviez plus le moral. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Je me sens super à tous les niveaux ! Rien à voir avec ce que je ressentais avant.
Il n’est donc plus question pour vous de mettre fin à votre carrière, comme vous l’aviez annoncé alors…
A cette période, j’étais dans une situation de désespoir total. Je ne savais pas où j’allais ni ce que je disais. Je balançais des trucs pour qu’on me laisse tranquille. Je voulais m’éloigner de toutes sortes de pression. C’est pour cela que j’avais dit que j’envisageais d’arrêter ma carrière.
Qu’en est-il de cette rumeur qui vous annonce partant pour une nouvelle saison avec l’Entente ?
Aucun responsable de l’ESS n’a pris contact avec moi à ce jour. Il n’y a rien de vrai à ce qu’on raconte. La seule personne qui m’a appelé, c’est un supporteur de l’Entente respectable que j’estime beaucoup. Franchement, j’aurais aimé qu’un des dirigeants de l’ESS prenne attache avec moi, histoire de me remonter le moral, sachant que je ne me sentais pas bien. Mais personne n’a daigné prendre son téléphone, ne serait-ce que pour demander de mes nouvelles, à titre amical…
Mais comment voudriez-vous qu’on vous appelle alors que votre téléphone était resté éteint durant tout ce temps-là ?
S’ils avaient voulu me contacter, ils auraient trouvé une solution. Sinon, comment ce supporteur qui s’appelle Badis a-t-il pu me joindre ? N’y a-t-il pas absence de volonté de leur part ? A vous de juger…
Certains ont dit que vous aviez supplié les dirigeants de l’Entente pour revenir au club. Qu’y a-t-il de vrai dans cela ?
Vous savez, je respecte l’entité de l’ESS en tant que club et ses supporteurs tout autant, mais je ne m’imagine pas faire une telle chose. Ceux qui me connaissent savent parfaitement que Chaouchi n’a jamais supplié personne pour jouer au football. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer à le faire. Il y a une preuve concrète à ce que je dis. Comment vouliez-vous que je supplie quelqu’un pour jouer, alors que j’avais dans ma tête l’idée d’abandonner le football ? N’est-ce pas contradictoire avec ce que disent ces gens ? Jugez-en de vous-mêmes. J’ai attendu un signe de leur part, en vain. J’ai donc décidé de rester chez moi.
Qu’en est-il aujourd’hui donc ? Avez-vous décidé de quitter l’Entente ?
Non, ce n’est pas ce que je dis. Je dirai mieux, j’attends même qu’on m’appelle de Sétif car, pour moi, je donnerai la priorité à l’ESS. Je ne peux pas être plus clair, n’est-ce pas ?
Voudriez-vous rempiler à l’ESS ?
Oui, pourquoi pas ? Je serai très enchanté même.
Quels ont été les clubs qui vous ont contacté au jour d’aujourd’hui ?
L’USM Alger. C’est le seul club qui m’a contacté et m’a montré beaucoup d’enthousiasme. L’USMA est un très grand club, tout comme l’Entente de Sétif. Je ne vais pas me précipiter. Je prendrai tout mon temps avant de décider de mon avenir.
Chaque été, on parle de vous à l’étranger. Qu’en est-il cette fois ?
Je n’ai aucun contact de l’étranger.
Et qu’en est-il de la JS Kabylie ?
Je n’ai rien reçu de la part de la JSK et personne ne m’a contacté également.
Halilhodzic vient d’être installé à la tête des Verts. Un mot sur le nouveau sélectionneur ?
Je ne le connais pas encore. Tout ce que je peux vous dire, c’est que c’est un entraîneur qu’on a affronté lorsqu’il était à la tête de la Côte d’Ivoire et qu’on avait battue (3-2). Sinon le fait qu’un connaisseur du football comme El Hadj Raouraoua l’ait sollicité pour s’occuper de l’Equipe d’Algérie est une preuve qu’il est capable de réaliser de bonnes choses avec les Verts. Pour ma part, je dois lui souhaiter à travers votre journal la bienvenue en espérant qu’il va réaliser d’excellentes choses en Algérie. Il y a du boulot à faire dans cette équipe, notamment après cette défaite contre le Maroc qui a fait très mal à tous les Algériens. Et là, je dois préciser que je parle en tant que supporteur, non pas en tant que joueur de l’EN.
Vous dites-vous que le match gagné contre la Côte d’Ivoire va vous aider à le convaincre, vu que vous aviez sorti un grand match ce soir-là ?
Je ne sais pas, mais je pense que c’est toute l’équipe qui a été bonne dans ce match, pas seulement moi. Je n’ai fait que mon devoir.
Vous avez donc une grande chance de revenir au premier plan avec les Verts, non ?
Je l’espère vivement. Comme c’est un sélectionneur étranger, il ne connaît doncpas les «salades internes» de l’équipe. On peut lui faire confiance pour qu’il ne prenne que les meilleurs du moment à chaque poste.

D’un autre côté, Halilhodzic met en avant à chaque fois la rigueur et la discipline. Un commentaire ?
Et après ? Moi aussi, je suis comme lui. Qui n’aime pas la rigueur et la discipline ? C’est avec ce genre de valeurs qu’on réussit dans la vie. C’est pour moi un atout, car on verra vraiment si je suis indiscipliné cette fois. De toute façon, je lui souhaite la réussite avec ou sans moi. Il s’agit tout de même de l’Equipe nationale !
Et si, pour les prochains stages de l’EN, votre nom n’est pas retenu par Halilhodzic ?
Là, ça voudra dire qu’il y a un problème quelque part…
Avec qui d’après vous ?
Franchement, je n’en sais rien. Je ne fais que répondre à votre supposition. Permettez-moi s’il vous plaît d’être un peu optimiste et ne pas anticiper ce genre de situation. Il me connaît assez bien puisque j’ai joué contre lui. On verra donc au prochain stage ce que ça va donner. On sera dans la même forme, puisque ce stage est prévu avant la reprise des championnats.
Si on accordait une réponse libre, sans question, vous diriez quoi ?
J’aimerais bien rester encore quelque temps seul, sans pression, afin de faire le point autour de moi. J’aimerais aussi dire aux supporteurs de l’Entente pardon pour mes erreurs, car je reconnais que c’est moi qui me suis trompé et pas eux. J’aurais fait plus de conneries si j’étais resté à cette période. Je voudrais être sincère avec eux. Je ne suis pas hypocrite avec les gens. Ce que j’ai dans le cœur, je le dis. Maintenant, j’aimerais bien rempiler à l’Entente et donner le meilleur de moi-même. Je donnerai la priorité à l’Entente, quoi qu’il arrive. Mais après, c’est une question de mektoub.

Le sélectionneur a critiqué l'attaque
Djebbour et Ghezzal visés ?
Tout le monde sait que le plus gros problème que vit la sélection nationale est l’inefficacité de son compartiment de l’attaque. L'Equipe nationale ne sait plus marquer des buts. Au Mondial, les Verts n'ont pas réussi ne serait-ce qu’une seule fois à mettre le ballon au fond. Cette situation, faut-il le rappeler, avait commencé au lendemain du quart de finale de la dernière CAN en Angola, après que l'EN se soit qualifiée aux dépens de la Côte d'Ivoire. Ce jour-là, les protégés de Rabah Saâdane, alors sélectionneur national, avaient réussi à inscrire trois buts. Depuis, plus rien. D’ailleurs, le nouveau sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a fait ce constat. Au cours de sa conférence de presse, le néo-sélectionneur a insisté sur ce problème, allant jusqu’à avancer des chiffres alarmants. «Il y a des problèmes, surtout au niveau de l’attaque. Il y a absence d'efficacité devant le but.» Le coach Vahid a communiqué aux journalistes présents à la conférence de presse des chiffres qui nous renseignent sur le problème récurrent qu’est en train de vivre l’EN : «Ce n'est pas normal. Tout comme il n'est pas normal qu'il y ait deux attaquants qui ont marqué respectivement seulement 3 et 2 buts !» Cependant, Vahid Halilhodzic n'a pas voulu citer de nom. Pour notre part, on a vite compris qu’il s’agissait de Rafik Djebbour et d’Abdelkader Ghezzal. Le premier a inscrit 4 buts en 23 sélections, alors que le second n'a marqué que 3 buts en 25 sélections. On ne sait toutefois pas si réellement seuls ces deux joueurs sont visés. Un autre attaquant pourrait être lui aussi concerné par les critiques du nouveau sélectionneur, mais à un degré moindre. Nous pensons à Karim Matmour, même s'il était absent de l'EN pendant un an. Le nouveau sociétaire de l'Eintracht Frankfurt n'a, pour rappel, inscrit que deux buts en 27 sélections. Joueur polyvalent, parfois il joue en tant qu'attaquant, d'autres fois au milieu du terrain. Sous l'ère Saâdane, Matmour a joué sur le flanc droit, un poste qui ne lui a pas permis de marquer. Halilhodzic, pour sa part, a promis de trouver des solutions. Comment ? Wait and see !

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Citation :: Raouraoua songe sérieusement à se retirer
PUBLIE LE : 05-07-2011 | 00:00 | PAR SAÏD FELLAK«L’effectif de l’EN regroupera encore majoritairement des pros»

Le président de la fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua est sorti avant-hier de sa réserve en marge de l’assemblée générale extraordinaire qu’avait tenue sa tutelle à l’hôtel Sheraton d’Alger. En effet, et contrairement à ses habitudes, l’homme fort du football national a fait des déclarations assez sèches devant l’assistance et les journalistes présents, où il s’est montré très irrité par les critiques qui ont l’ont visé personnellement après la lourde défaite qu’a concédée la sélection nationale à Marrakech. Raouraoua n’a, en effet, pas du tout apprécié que certains spécialistes et autres observateurs du ballon rond national lui aient fait porter le chapeau de cette déconvenue face au voisin marocain et remis en question sa gestion du football national.
Alors qu’il avait toujours accepté les critiques auparavant, cette fois-ci, le patron de l’édifice de Dely Brahim a tenu à réagir et à exprimer toute son exacerbation par apport à certaines attaques répétées. C’est ainsi qu’il a affirmé qu’il était prêt à partir et céder sa place si quelqu’un d’ambitieux se présentait pour le remplacer. Une déclaration qui en dit long sur le ras-le-bol de Raouraoua qui a voulu ainsi adresser un message aux Algériens sous entendant qu’il ne tenait pas coûte que coûte à ce fauteuil de président de la FAF et qu’il était ouvert au dialogue. Approchés par nos soins à la fin des travaux de cette AGEx, certains proches collaborateurs de Raouraoua nous ont laissé entendre que ce dernier songeait réellement à se retirer de la présidence de la fédération pour se consacrer à ses autres obligations, notamment au sein de la CAF et de la FIFA. Ils nous ont précisé qu’il était dégouté des multiples critiques qui l’ont visé ces dernières semaines et que tout cela commençait sérieusement à l’agacer.

La pression des résultats, de Ouyahia et autres…
Il faut dire qu’il n’y a pas que ces critiques qui ont fait mal à Raouraoua le poussant à envisager un départ. En effet, les mauvais résultats qu’enregistre la sélection nationale, notamment depuis plus d’un an maintenant, ne plaident pas aussi en sa faveur et le fragilisent un peu plus. Le boss de la FAF sait pertinemment aussi que la rue algérienne ne l’épargnera pas lorsque la non qualification de l’EN à la prochaine CAN s’officialisera. Ajoutez à cela les récentes déclarations du Premier ministre, en l’occurrence Ahmed Ouyahia, qui a ouvertement critiqué sa gestion au sein de la fédération et a été formellement contre la nomination d’un entraîneur étranger, et on se rend compte que Raouraoua ne jouit plus de la reconnaissance qui était la sienne il y’a presque deux ans maintenant. Il voudra certainement partir la tête haute que de quitter, peut-être, son poste dans les mois à venir, par la petite porte, comma ça été le cas il y’a quelques années de cela, lors de son premier mandat. Il y’a lieu de rappeler que Raouraoua occupe plusieurs postes en parallèle à celui de président de la FAF. Il dirige, en effet, l’Union nord-africaine de football (UNAF) et demeure le vice-président de l’Union des associations de football arabe (UAFA). Il est aussi membre du comité exécutif de la FIFA et il est chargé de plusieurs missions à la Confédération africaine de football (CAF). Tout cela fait qu’un départ de la FAF ne le plongera pas dans le chômage, bien au contraire.

Une absence de l’EN à la CAN 2013 précipitera son départ
Si la non-qualification de l’Algérie à la prochaine CAN qui se déroulera au Gabon et en Guinée équatoriale semble presque consommée, et le responsable bien trouvé, en la personne de Abdelhak Benchikha, il n’empêche qu’une nouvelle désillusion pour l’édition d’après (si toutefois celle-ci n’est pas organisée au pays) serait certainement de trop, et cela engendrera beaucoup de changements dans différentes structures. Mohamed Raouraoua, en homme averti, veut s’épargner tout ça, car il est clair qu’une absence des Verts au rendez-vous continental de 2013 (un match éliminatoire est prévu au mois de mars prochain), précipitera son départ, alors qu’il lui restera dans ce cas un an dans son mandat (Ndlr, l’élection d’un nouveau président de la FAF est prévue pour début 2013).

Ses déclarations ont visé principalement les anciens joueurs, non pas Hannachi
Nombreux ont été nos lecteurs qui se sont demandé à quelles personnes faisait vraiment allusion le président de la FAF, dans ses déclarations parues dans notre édition d’hier. Beaucoup ont imaginé que Raouraoua visait essentiellement le président de la JSK, en l’occurrence Mohand-Chérif Hannachi, (Ndlr, celui-ci était présent dans la salle et a donc tout entendu), quand on sait que les deux hommes ne s’apprécient plus et sont en guerre depuis plusieurs mois. Cela dit et d’après nos informations, le patron de la fédération, a voulu surtout répondre à certains anciens internationaux en plus d’un ancien sélectionneur, qui ont vivement critiqué sa gestion et ont déploré un certain laisser-aller au sein de la sélection depuis quelques mois. Raouraoua a donc voulu leur passer le message selon lequel il était disposé à quitter son poste et à leur ouvrir les portes de la fédération s’ils se considèrent capables d’amener un plus au football national et mener l’EN à la prochaine Coupe du Monde qui se déroulera au Brésil en 2014.

Le patron de la FAF l’a clairement affirmé
«L’effectif de l’EN regroupera encore majoritairement des pros»
Mohamed Raouraoua, président de la FAF, a clairement affirmé avant-hier, en marge de l’assemblée générale extraordinaire qu’il a présidée à l’hôtel Sheraton, que l’EN continuera à faire confiance à une majorité de joueurs professionnels et ce, malgré la lourde défaite concédée face au Maroc, le 4 juin dernier. En effet, le patron du football national a estimé que le football local n’est pas encore performant pour pouvoir espérer faire appel uniquement à des éléments issus du championnat national. Même s’il a avoué que nos professionnels ne demeurent, eux aussi, pas de très haut niveau, Raouraoua assure néanmoins qu’ils sont bien meilleurs que les joueurs locaux : «Certes, la plupart des professionnels n’ont pas le niveau international, mais ils restent néanmoins de bons joueurs. Ils continueront à composer la sélection nationale pour le moment, puisque le championnat national ne produit plus de grands joueurs. Nos clubs doivent revoir leur stratégie et axer leur travail sur la formation. Ce n’est que comme ça qu’on pourra faire sortir d’excellents éléments qui représenteront dignement la sélection première. A l’heure actuelle, le championnat local est très loin du niveau requis pour espérer composer l’EN principalement de joueurs locaux.» Cette affirmation de Raouraoua sous-entend que le nouveau sélectionneur fera appel lors des prochains stages à un groupe composé à 90% de joueurs professionnels, tout comme ses prédécesseurs d’ailleurs.

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Citation :: Halilhodzic surpris par le niveau des Verts
PUBLIE LE : 05-07-2011 | 00:00 | PAR H. M.Vahid ouvre les portes aux locaux

Une source proche de la Fédération algérienne de football nous a confié que le nouveau sélectionneur national, après avoir visionné les derniers matchs des Verts en éliminatoires de la CAN 2012, a été stupéfait du niveau des joueurs de l’EN qui évoluent en Europe, et ne s’est pas empêché d’aller le dire à Mohamed Raouraoua. Halilhodzic, s’il avait déjà une petite idée sur nos joueurs, il est aujourd’hui convaincu qu’il a entre les mains des éléments moyens, voire très moyens, et c’est ce qui le pousse d’ailleurs à écarter toute possibilité de revenir dans la course pour la qualification à la CAN 2012, même si mathématiquement tout reste possible. Il aurait fait savoir au président de la FAF que cette équipe est très loin du niveau qu’elle avait affiché face à la Côte d’Ivoire en quart de finale de la CAN 2010 en Angola, et qu’il ne fallait pas espérer grand-chose, par rapport aux prochaines échéances (CAN 2013 et CM 2014), si on continue à s’appuyer sur les mêmes éléments.
Il ne comprend pas les questions des journalistes
Par ailleurs, le Bosniaque aurait confié à Raouraoua, au lendemain de la conférence de presse qu’il avait tenue au centre de presse du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, qu’il a été surpris par les questions des journalistes, comme s’il s’agissait d’une grande équipe constellée de stars et de joueurs de haut niveau, alors que, aurait-il ajouté, le meilleur joueur de l’EN se verrait, à tout casser, retenu parmi l’effectif des 25 que compte Lille ou Marseille, pas plus, et non dans de grands clubs d’Europe. «Leur niveau est vraiment loin des joueurs de la Côte d’Ivoire que j’ai eus à diriger», aurait-il noté.
Tout est à reconstruire
Coach Vahid, contrairement à ses prédécesseurs, a au moins le mérite d’être réaliste et d’admettre que cette équipe nationale est finalement très limitée, et que si on continue à faire toujours confiance au même groupe, on n’avancera pas d’un iota. Halilhodzic a été également surpris par le niveau médiocre de nos défenseurs, alors qu’il y a quelque temps seulement, les Verts puisaient l’essentiel de leur force de leur arrière-garde. Il est aujourd’hui profondément convaincu que pour atteindre les objectifs que lui a fixés la FAF, il est dans l’obligation de renouveler son effectif et faire appel à d’autres éléments capables de relever le défi. En plus clair, Vahid devra reconstruire l’EN. En attendant, et pour les deux matchs qui restent à jouer en ces éliminatoires de la CAN 2012, le Bosniaque compte faire passer un message à tous les joueurs qui doivent bien le saisir. «Avec moi, le banc est fait pour tout le monde», avait-il confié à l’un de ses proches.

Vahid ouvre les portes aux locaux
Une source proche du président de la Fédération algérienne de football nous a révélé que Mohamed Raouraoua a pris connaissance, au lendemain de la signature du contrat avec le nouveau sélectionneur national, du programme de ce dernier qui a souhaité faire lui-même la prospection en Algérie, en supervisant en personne les éléments locaux susceptibles de renforcer les rangs des Verts. Ainsi, Vahid Halilhodzic, fraîchement installé à la tête de l’EN, compte entreprendre ce travail dès le coup d’envoi de la nouvelle saison prévu le 10 septembre. Il ne pourra évidemment pas le faire avant, puisque le championnat national tire à sa fin.
Un mois en Algérie pour suivre les matchs de Ligue 1
Afin de pouvoir disposer du temps nécessaire pour le faire, et pour qu’il soit présent sur place pour suivre les matchs du championnat de Ligue 1 et éventuellement discuter avec les joueurs, tout en organisant des réunions de travail avec ses collaborateurs, le Bosniaque va rester un mois en Algérie où il suivra au moins un match chaque semaine. Durant toute cette période, Halilhodzic sera hébergé au Sheraton, précise notre source. Elle ajoute que le sélectionneur national séjournera en tout et pour tout six mois dans l’année en Algérie. L’on déduit donc que le fait d’avoir souhaité et proposé à son premier responsable de rester tout un mois en Algérie juste pour superviser les joueurs locaux prouve que coach Vahid va ouvrir grandes les portes au «produit national», pourvu que ce dernier fasse ses preuves et montre qu’il mérite de défendre les couleurs nationales.
Il compte se rapprocher des entraîneurs locaux
Part ailleurs, et toujours dans le même cadre, le nouveau sélectionneur national compte se rapprocher des différents acteurs de notre football, notamment les entraîneurs des différents clubs du championnat, pour avoir de plus amples informations sur les éléments ciblés ainsi que sur la nature du travail qui se fait au niveau des équipes. C’est pour avoir aussi une idée plus large des capacités de chaque joueur potentiellement sélectionnable.
Et un autre mois en Europe pour une plus large prospection
Halilhodzic ne se contentera pas de cette prospection. Tout de suite après, il entamera une autre à travers tout le territoire européen où il assistera à des matchs de quelques équipes où évoluent de jeunes talents franco-algériens qui auront, tout comme les locaux, une chance de porter les couleurs de leur pays d’origine. Halilhodzic sera accompagné durant cette tournée en Europe, plus particulièrement en France, de son adjoint Nordine Kourichi qui a de précieuses informations à fournir au Bosniaque concernant les éléments qui évoluent dans les différents championnats de France

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Citation :: Boudebouz «Le message d’Halilhodzic reçu cinq sur cinq»
PUBLIE LE : 06-07-2011 | 00:00 | PAR MOUMEN AÏT KACIIl a repris lundi les entrainements
«Une grande saison passe par une bonne préparation»
«Mon transfert ? Ça s’est calmé, mais… »

Comme prévu, le milieu de terrain international algérien du FC Sochaux Montbéliard, Ryad Boudebouz, a retrouvé le chemin des entraînements, lundi dernier. Ayant bénéficié, en sa qualité d’international, de que quelques jours de vacances de plus par rapport au reste de ses équipiers, Ryad a répondu présent à la séance d’avant-hier matin qui s’est déroulée à la forêt de Sochaux avec au menu un travail spécifique d’oxygénation pour l’Algérien Boudebouz. «Je suis bien entendu heureux de retrouver mes camarades à Sochaux. J’ai rejoint comme convenu mes équipiers à l’entraînement lundi matin et je peux vous dire que la reprise s’est bien déroulée. Maintenant, les vacances sont finies, après avoir bien récupéré et pris le soin de me ressourcer avec ma famille, place au sérieux et au travail.» nous confia Ryad avant de poursuivre : «J’ai lu les déclarations du coach Vahid Halilhodzic et je peux vous dire que son message est reçu cinq sur cinq. Après, concernant sa méthode de travail, je n’ai jamais eu l’honneur de travailler sous sa coupe donc, il faudra attendre pour voir. Comme je l’ai dit, c’est un entraîneur réputé qui a fait ses preuves. Donc, on doit tous mettre main dans la main pour amorcer un nouveau départ avec Coach Vahid.»

«Une grande saison passe par une bonne préparation»
Par ailleurs, courtisé par L’Olympique de Lyon et Liverpool FC qui aurait même préparé une offre pour convaincre le président de Sochaux de le libérer cet été, Ryad Boudebouz est pour le moment concentré à fond sur sa préparation avec son équipe, surtout qu’une compétition importante l’attend en Europa-League, la saison prochaine. Il souhaite aussi réaliser un bon départ de championnat, à même de lui permettre d’amorcer une année meilleure que celle qu’il avait réalisée en 2011 où il avait réussi à marquer 8 buts et à délivrer autant de passes décisives. C’est ce qui a fait de lui en toute logique l’un des artisans de cet exploit sochalien : «Améliorer mes performances et perfectionner mes statistiques restent ma grande motivation pour le nouvel exercice. Je sais que cela passe par une bonne préparation d’avant- saison et je suis résolu à amorcer une année autrement plus prometteuse, que ce soit au niveau de mon club ou de la sélection nationale où plusieurs défis à relever nous attendent», nous a déclaré Ryad.

«Mon transfert ? Ça s’est calmé, mais… »
Après avoir chauffé la première période du mercato estival, Ryad Boudebouz veut maintenant se consacrer entièrement au travail avec son club pour éviter d’être perturbé en cette période cruciale de préparation. Voulant avoir des nouvelles concernant les propositions de Lyon, Liverpool, et d’autres équipes désireuses de l’enrôler, le milieu de terrain sochalien nous a affirmé : «Pour le moment, ça n’a pas bougé mais on ne sait jamais, je suis toujours en position d’attente. Comme je viens de le dire, l’important pour moi c’est de bien commencer la saison, après, s’il y aura du nouveau d’ici la date butoir de la période des transferts, on va l’étudier. Sinon je suis heureux à Sochaux où je ne manque de rien.»
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Il ratera le 1er match amical face à Dijon
Le FC Sochaux Montbéliard, qui entamera le stage bloqué en début de semaine prochaine, disputera une rencontre amicale d’évaluation prévue samedi contre le Dijon FCO, à Saint-Vit. La participation de Ryad Boudebouz à cette première empoignade de préparation dépendra de la décision du coach Mecha Bazdarevic. Mais d’après Boudebouz, il serait très limite pour jouer cette partie face au nouveau promu en Ligue 1 : «Je ne pense pas que je vais jouer ce match face à Dijon. Je viens juste de reprendre les entraînements. Un grand travail m’attend et je dois être soumis à un programme spécifique à même de me permettre de rattraper le temps perdu. On verra bien.»

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Citation :: Chronologie de la signature de Bedbouda au Mans FC
PUBLIE LE : 07-07-2011 | 00:00 | PAR DU MANS : HAMZA RAHMOUNICormier : « Brahim a été recruté pour intégrer au plus vite le onze de départ»

Le mercredi 6 Juillet 2011 restera gravé dans la mémoire de Brahim Bedbouda. L'enfant de Bab El Oued, qui a fait toute ses classes au Mouloudia d'Alger, s'est officiellement engagé avec le Mans FC, sociétaire de la Ligue 2 française. Héros au Mouloudia, pour avoir été derrière la qualification de son équipe à la phase des poules de la Ligue des champions africaine, il a inscrit trois buts ô combien importants face au Dynamos de Harare et au Grupo Desportivo Interclube de Luanda. Le joueur, qui a paraphé son contrat avec son nouveau club, voit ainsi sa vie prendre un nouveau tournant. D’ailleurs, tout le monde a été unanime à dire qu’il est promis à un très bel avenir. Présent en France, précisément au Mans, depuis mardi dernier, Le Buteur a tenu, encore une fois, à accompagner Brahim Bedbouda dans ses premiers pas vers le professionnalisme. Hier, nous étions présent avec lui, jusqu'à ce qu’il ait signé son contrat.
10h : il quitte le Novotel pour rejoindre la Pincenardière
Logé en compagnie de son agent Gonzal Perez au Novotel, situé pas loin du centre-ville du Mans, Brahim Bedbouda avait, hier matin, un rendez-vous, le plus important de sa carrière et peut-être même de sa vie. Bien qu'il n'ait pas beaucoup l'habitude de se lever très tôt, Brahim l'a fait cette fois. Accompagné de son agent d'origine espagnole, il quitte le Novotel à 10h. La direction du club manceau lui a envoyé un membre de la direction, au niveau de la réception de l'hôtel. Destination, la Pincenardière.
10h30 : tête-à-tête entre Jeandupeux, Bedbouda et son agent
Une fois arrivé au centre d'entraînement du club, Brahim Bedbouda a trouvé à son accueil le président délégué du club, Daniel Jeandupeux avec lequel il s’entretiendra dans son bureau, en présence de son agent. Les deux parties aborderont les clauses du contrat et d’autres points relatifs à la venue du latéral gauche mouloudéen.
10h50 : l'entraîneur Cormier entre en scène
Après le tête-à-tête avec le président délégué, ce fut au tour de l'entraîneur Arnaud Cormier d’entrer en scène. Juste après avoir rejoint le centre d'entraînement du club, il a salué Brahim. Ce dernier a été convoqué dans une salle. C’est en l’absence de son agent qu’il discutera avec l'entraîneur pendant un bon moment. Ce dernier a tenu à faire savoir à son nouveau joueur : «Je compte beaucoup sur toi. Tu dois me prouver que t'es un bon joueur. J'ai entendu dire beaucoup de bonnes choses de toi.»
11h20 : soulagement chez le joueur
Il était 11h20 lorsque Brahim Bedbouda et Arnaud Cormier se sont quittés. Le joueur est sorti en compagnie de son agent vers le parking, avant de rentrer. A ce moment, Brahim était complètement soulagé : «Je suis soulagé, je suis à l'aise», nous a-t-il fait savoir. Et d’ajouter : «Ma discussion avec mon entraîneur m'a beaucoup soulagé. C'est un type génial, j'espère que je serai chanceux avec lui.»
Mekhazni l’appelle
au téléphone
Entre-temps, Brahim aura une discussion téléphonique avec son ancien entraîneur dans les catégories jeunes du Mouloudia d'Alger, à savoir Mohamed Mekhazni. Ce dernier recommandera au joueur de s'engager dans l'immédiat avec le club. Là, le joueur est encore plus soulagé : «C'est bon, je m'engage pour ce club qui me convient.»
12h00 : départ avec Jeandupeux pour déjeuner ensemble
Il était midi. Brahim Bedbouda avait terminé de discuter avec son désormais nouvel entraîneur, Arnaud Cormier, et le président délégué du club. Ce dernier invitera le joueur et son agent à déjeuner ensemble. C’est ainsi qu’ils quitteront le centre d'entraînement à midi, pour aller rejoindre le plus grand restaurant de la ville.
13h20 : retour à la Pincenardière
Brahim Bedbouda retournera au centre d'entraînement en compagnie de Daniel Jeandupeux et Gonzal Perez, son agent. Le Mouloudéen n'attendait que la signature de son contrat pour qu'il puisse regagner le pays l’esprit libéré.
14h30 : l'agent du joueur scrute le contrat
Aux environs de 14h30, l'agent du joueur, en l'occurrence Gonzal Perez, s’est mis à lire le contenu du contrat qui liera son joueur au club manceau. Faut-il préciser qu’il l’a fait avec beaucoup d’attention, certainement pour éviter qu’il y ait mauvaise interprétation.
15h00 : tout est OK
Aux environs de 15h, on a eu l'information de l'administration du club. Brahim Bedbouda sera bel et bien manceau la saison prochaine. Le joueur est soulagé, son agent aussi, surtout Daniel Jeandupeux qui voulait à tout prix avoir ce joueur.
15h10 : photo avec le maillot manceau
Quelques minutes plus tard, le désormais ex-joueur mouloudéen quitte la Pincenardière pour se rendre chez lui et dîner. Après quoi, le directeur de l’administration du club lui demandera de se poster juste devant l'entrée principale du centre pour se faire prendre en photo avec le maillot de sa nouvelle équipe.
15h30 : le joueur revoit son contrat
Après Gonzal Perez, c'est au tour du joueur de de jeter un œil sur son contrat. Son agent lui a expliqué, encore une autre fois, les clauses de son contrat. Le joueur finira par donner sa réponse définitive, à savoir qu’il s'engagera avec le club manceau.
18h00 : signature du contrat après l'arrivée du président
Henri Legarda
Après avoir donné son OK, Brahim Bedbouda est resté au centre du club. Il a dû attendre son président Henri Legarda qui est arrivé à 18h au siège du club. Très vite, le contrat est signé entre les deux parties, en présence du Buteur, l'unique organe de presse algérien à couvrir cet événement.

Cormier : « Brahim a été recruté pour intégrer au plus vite le onze de départ»

Arnaud Cormier, l’entraîneur du Mans FC, s’est dit très satisfait du recrutement de l’arrière gauche algérois, Brahim Bedbouda. Dans cet entretien accordé au Buteur, le premier responsable du club manceau ne tarit pas d’éloges sur l’international Espoirs algérien qui vient de s’engager pour une durée de deux saisons avec une option d’une année. Il affirme que Bedbouda sera d’une utilité certaine pour le club. D’autre part, le coach Cormier n’a pas caché son admiration pour l’attaquant de l’ASO, Hillal Soudani, tout en évoquant les raisons qui rendent le transfert du meilleur buteur de notre championnat difficile.
Avez-vous donné votre accord pour le recrutement de l’international algérien Espoirs, Brahim Bedbouda ?
Oui, les informations que j’ai eues sur lui sont très bonnes. C’est le profil du joueur, recherché, à savoir très technique qui sait défendre et qui sait aussi attaquer. C’est un joueur complet qui peut être utilisé dans différents registres. Moi personnellement, j’aime ce genre de joueurs que vous pouvez utiliser dans toutes les options tactiques. C’est un jeune joueur qui promet. Ici au Mans, nous avons la réputation d’être un bon tremplin pour ces jeunes éléments et je lui souhaite de la réussite.
Êtes-vous au courant qu’il est le meilleur buteur de son équipe en Ligue des champions africaine, bien qu’il soit un défenseur ?
Je le sais, oui. Je vous ai bien dit que les informations qui me sont parvenues à son sujet sont très rassurantes
Il a même été à plusieurs reprises décisif ?
Là, vous me donnez des informations que je n’avais pas. Je sais qu’il a marqué sept buts en championnat. J’espère qu’il aura la même réussite ici au Mans. On avait eu la saison dernière un buteur très efficace sur les balles arrêtées et ça nous fera du bien que Brahim soit aussi bon dans ce domaine.
L’avez-vous supervisé ?
Oui, j’ai visionné quelques vidéos de Brahim. C’était plutôt des montages de quelques séquences de ses actions, mais je n’ai pas eu l’occasion de le voir à l’œuvre sur un match complet.
Quelle est la durée de son contrat au Mans ?
Je pense que ce sera un contrat de deux ans avec option d’une année.
Avec le départ de Samuel Bouhours, on imagine que vous allez compter sur Brahim ?
Bien sûr. Au fait, Samuel devait rester avec nous, mais après son départ, j’ai demandé un joueur axial capable d’intégrer rapidement le onze de l’équipe. Et là, Brahim sera appelé à jouer très vite dans l’équipe type. On va aussi lui chercher un joueur complémentaire capable de jouer à gauche.
Vous avez donc pensé à utiliser Brahim dans l’axe ?
Oui, c’était dans les réflexions. On sait qu’il peut bien dépanner, même s’il préfère bien jouer au poste d’arrière gauche. On sait qu’il est polyvalent, voilà pourquoi on cherche à engager un arrière gauche pour justement pouvoir utiliser Brahim dans l’axe central.
C’est dire que vous allez bien compter sur lui ?
Bien sûr que je vais compter sur lui. Après, il lui appartiendra de le prouver sur le terrain. Dans mon esprit, Brahim est un joueur recruté pour intégrer directement le onze de départ.
Il y a un autre joueur algérien, Soudani, qui est venu passer des tests ici, d’après le directeur sportif du club, il vous a plu…
Effectivement. Mais contrairement à Brahim Bedbouda, ce joueur n’est pas libre. Moi, j’ai aimé l’instinct de buteur de Soudani maintenant, il y a une situation contractuelle qui semble délicate et difficile à régler.
Allez-vous prendre attache avec le président de Chlef ?
Excusez-moi, mais ce sont des procédures qu’on discute en interne chez nous.
L’avez-vous recommandé à la direction de votre club ?
Je vais dire que c’est un joueur qui m’intéresse, après, notre club n’est pas en situation lui permettant de racheter des contrats. Ça reste un dossier délicat qui n’est pas sûr d’aboutir.
Même pas à titre de prêt ?
Je ne sais pas, il faut voir avec la direction du club.

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Bedbouda : «Halliche m'a beaucoup
encouragé à venir ici»
Que ressentez-vous, après avoir signé en faveur du Mans ?
Je suis vraiment content de m'être engagé avec ce club dont les dirigeants me voulaient depuis longtemps, notamment le président. Je suis arrivé ici en compagnie de mon agent et je ne vous cache pas que j'ai été très bien accueilli. La décision de rejoindre Le Mans, je l'ai prise après mûre réflexion.
Etes-vous satisfait des clauses de ce contrat ?
Oui, hamdoullah. Je suis très content. Mon agent, qui est venu avec moi, s'est occupé de tout. Concernant les clauses du contrat, j’estime que je n'espérais pas mieux.
Peut-on connaître la durée de votre contrat ?
Je me suis engagé officiellement pour deux saisons. Cependant, il est mentionné dans mon contrat que si le club accède en Ligue 1, je prolongerai d’une autre année.
Vous vous êtes engagé pour un club de L2, pourquoi pas une formation de Ligue 1 ?
Vous savez, je suis encore jeune et ce sera une occasion pour moi de progresser et de me faire un nom.
Vous vous êtes entretenu avec l'entraîneur pendant une longue durée. Est-ce qu'on peut savoir ce que vous vous êtes dit ?
Oui, bien sûr. On est restés longtemps à discuter. L'entraîneur M. Arnaud Cormier est un brave type. Il m'a beaucoup séduit par son discours et ma donné encore plus de volonté. Il m'a dit qu'il n'avait pas un arrière gauche et qu'il allait miser beaucoup sur moi. Il m'a dit que je serai titulaire. Maintenant, il m’appartiendra de prouver que les responsables du club ne se sont pas trompés sur mon compte.
Les infrastructures du club vous ont-elles plu ?
Le Mans FC possède d'excellentes infrastructures. Il y a de nombreux terrains d'entraînement où on peut accomplir notre travail convenablement. Je suis vraiment épaté par ce centre.
Un pincement au cœur en quittant le Mouloudia ?
C’est certain. Le Mouloudia, c'est mon club de toujours. J'y ai passé toute ma carrière. J'ai vécu des moments historiques avec ce club, notamment grâce au titre de champion d'Algérie remporté l'an dernier. Je resterai toujours fidèle à ce club.
Vous allez rejoindre votre nouvelle formation le 17 juillet, soit le lendemain de l'entrée en lice du Mouloudia en Ligue des champions. Seriez-vous au stade du 5-Juillet ce jour-là ?
Je ne sais pas, mais en principe j’y serai. Je ferai de mon mieux pour être présent au stade, à l’occasion du match face à l'ES Tunis pour soutenir mes coéquipiers. Je ne pourrai jamais oublier le Mouloudia qui m'a permis de me faire un nom.
Le club jouera son maintien parmi l'élite ce vendredi…
Oui, face à la JSK. Un nul est à la portée de notre équipe. Un tel résultat arrangera aussi les affaires de la JSK et le Mouloudia qui pourront assurer leur maintien en D1.
Vous nous avez déjà déclaré que l'équipe nationale A était votre objectif. Avec Halilhodzic, ça pourrait se concrétiser…
Oui, bien sûr et c'est toujours un objectif pour moi. Maintenant que je me suis engagé avec Le Mans, il va falloir travailler dur pour progresser et postuler pour faire partie de l'équipe A.
Vous sentez-vous capable de gagner une place d'ici au 5 septembre prochain, à l'occasion du match de l’EN contre la Tanzanie ?
Oui, pourquoi pas ? Moi, j'ai confiance en mes capacités. Je suis sûr que j'aurai ma chance inch’Allah.
Votre premier match aura lieu contre Arles-Avignon, vous allez affronter Bouazza et Ghilas…
Oui, c'est un immense plaisir pour moi d'affronter des joueurs comme Ghilas et Bouazza. D'ici là, je me serai adapté avec mes coéquipiers et mon nouvel environnement.
Il y aura même une rencontre avec Rafik Saïfi puisqu’Amiens a accédé…
Ce sera un grand plaisir pour moi de rencontrer Saïfi qui un modèle pour nous les jeunes joueurs. De telles retrouvailles nous permettront d'oublier qu'on est loin de chez nous. On aura aussi l'occasion de se voir et de discuter.
Il paraît que Rafik Halliche vous a encouragé à opter pour Le Mans, n'est-ce pas ?
Oui, c'est vrai. Rafik Halliche m'a beaucoup encouragé. On discutait régulièrement au téléphone, même lorsque j'étais en Belgique. On a le même agent et il m'a encouragé à venir ici pour signer.
Pourquoi vous avez choisi la France, alors que vous avez effectué des tests concluants au GBA, en Belgique ?
J'ai choisi la France par rapport à plusieurs paramètres. Le plus important, c'est la langue. Dans cette ville, on ne parle français que rarement, ce sont des Flamands. Donc, j'ai préféré venir ici pour la langue aussi.
Un dernier mot ?
«Mouloudia ya mon amour, laâm el djay doublé». J'aime ce club et je ne pourrai jamais l'oublier. Les supporters m'ont beaucoup aidé et je tiens à les en remercier. De mon côté, je pense que j'ai accompli convenablement ma mission.

Il s'est engagé pour deux ans avec option d'une saison supplémentaire
Brahim Bedbouda est officiellement manceau jusqu'au 30 juin 2013. C'est ce que stipule le contrat qu'il a signé lui-même, hier, au siège du club. Seulement, le désormais ancien joueur mouloudéen pourrait rester jusqu'en juin 2014. Le fameux document qu'il a signé stipule que le joueur s'est engagé pour deux saisons avec option d'une année supplémentaire. En clair, dans le cas où le club monte en Ligue un, le contrat du joueur sera automatiquement prolongé jusqu'en juin 2014.

De retour à Alger aujourd'hui
Après sa signature du contrat, Brahim Bedbouda a regagné Alger. L'administration du club lui a remis un billet d'avion pour rentrer à Alger aujourd'hui. Seulement, pour manque de place, puisque ça coïncide avec les vacances, la secrétaire du club était obligé de le faire transiter par Rome, avant de rejoindre Alger. Il sera dans la capitale en principe aujourd'hui, en fin d'après- midi.

Il retournera au Mans le 17 juillet
Les débuts officiels de Brahim Bedbouda avec le Mans auront lieu le lundi 18 juillet. Le joueur devrait, en effet, rester à Alger pour se reposer, avant de prendre un vol direct vers Paris, le 17 du mois en cours.

Un appartement sera mis à sa disposition
Brahim Bedbouda n'a pas été lésé dans son premier contrat professionnel. En effet, l'administration du club va mettre à sa disposition un appartement. Il sera tout seul et le joueur mouloudéen pourrait ainsi faire appel à ses parents.

Gonzal Perez : «Nous sommes très satisfaits de cette transaction»
L'agent espagnol du joueur, Gonzal Perez, nous a livré ses impressions après la signature de son joueur au Mans, bien qu'il ne s’explique que très rarement à travers la presse : «Nous sommes très heureux d'avoir réalisé cette transaction Brahim est un très bon joueur, et je pense qu'ici, il pourra beaucoup progresser. Le Mans est un très bon club qui possède des infrastructures, mais aussi qui donne la chance aux jeunes. Je suis content aussi pour moi, car j'ai réussi. A présent, il ne faut pas oublier l'Equipe nationale d'Algérie qui tirera profit d'un bon joueur. Il faut aussi dire que Le Mans a réalisé une très bonne affaire.»

Jeandupeux offre à Brahim
et à son agent deux maillots du club
llJeandupeux est très généreux. Depuis notre arrivée, on ‘est rendu compte qu'il avait pris en estime le défenseur mouloudéen. Hier, après l'accord trouvé entre les deux parties, il lui a offert un maillot du club. Il en a fait de même avec l'agent du joueur, Gonzal Perez…
… et un autre à l'envoyé spécial du Buteur
Après le joueur et son agent, le président délégué du Mans FC, Daniel Jeandupeux a tenu aussi à offrir un maillot du club en guise de souvenir à l'envoyé spécial du Buteur, seul journaliste algérien présent sur les lieux.

Jeandupeux lui a demandé de marquer uniquement trois buts
Au cours des discussions avec le président délégué Daniel Jeandupeux, ce dernier a demandé à Brahim Bedbouda d'inscrire au moins trois buts, après avoir eu vent de ses statistiques. Le défenseur mouloudéen en est à sept buts avec son club, en comptabilisant le championnat et la Coupe d'Afrique.

Brahim lui a répliqué : «Président, j’en marquerai cinq»
Pour sa part, Brahim Bedbouda est convaincu qu’il réussira dans son aventure professionnelle, la première de sa carrière. C’est ainsi qu’il lancera à son président : «Président, ne vous en faites pas, je marquerai cinq buts». Un cadeau lui a été ainsi promis de la part de Jeandupeux

Il s'est déjà fait des amis
Brahim Bedbouda s'est déjà fait des amis ici au Mans. Parmi eux, il y a les coéquipiers du club, mais aussi des Algériens. Entre autres, un certain Aziz, un jeune Algérien originaire de Chlef qui vit au Mans qui entraîne les jeunes catégories du club manceau.

Deux interviews accordées pour les médias du club
Après l'accord trouvé entre la direction du club et l'agent du joueur, Gonzal Perez, Brahim Bedbouda a été interviewé par les médias du club. C’est d’abord un journaliste travaillant pour le site du club qui s’entretiendra avec lui. Par la suite, un autre journaliste du site Web lui posera des questions. Cette fois, il y avait une caméra pour filmer l’événement.

Le président Legarda lui demande l'accession
Au moment de la signature du contrat du joueur, le président Henri Legarda a lancé à l'international Espoirs algérien : «Je veux l'accession». Un message bien clair de la part du président manceau.

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Citation :: «L’attaque, ce n’est pas un problème de personnes, mais de schéma»
«Que ce soit la transversale face aux USA ou le poteau contre le Maroc, le ballon ne m’était pas destiné»

Rafik Djebbour le dit ouvertement : il n’aime pas trop la presse. Cependant, lorsqu’il est mis en confiance, il se lâche pour laisser place à l’homme entier qu’il est. Nous sommes allés à sa rencontre dans la Tyrol autrichien, à Seefeld plus exactement, station de ski en hiver et centre d’entraînement et de sports de loisirs en été, où son club, l’Olympiacos Le Pirée, effectue son stage d’intersaison. C’est avec amabilité qu’il nous a reçus à l’hôtel où réside la délégation grecque. Il fait découvrir au public algérien l’être meurtri, mais blasé que les critiques l’ont rendu.

Vous nous aviez déclaré, durant le stage des Verts en Espagne, que tu allais rester à l’Olympiacos Le Pirée à 90 % parce qu’il y avait le challenge de la Ligue des champions. A présent que vous avez rempilé, confirmez-vous que c’est cette compétition qui vous a encouragé à continuer l’aventure ?
Oui car c’était un paramètre important. C’est le seul objectif majeur que j’avais en tant que footballeur. Puisque l’Olympiacos m’offre l’occasion de la jouer, je ne pouvais que continuer. J’avais intérêt à rester dans ce club parce que c’est un beau challenge.
Pourquoi, dès lors, avoir hésité à rempiler ? Est-ce parce que vous aviez d’autres propositions tout aussi intéressantes, sinon plus intéressantes ?
C’est clair qu’il y a des clubs qui m’ont contacté et qui étaient très intéressants. Maintenant, comme je l’ai dit, il fallait la Champions League. C’était une priorité avant que je prenne une décision. Certes, à mon âge, c’était aussi le bon moment de goûter à autre chose, mais la raison m’a rattrapé. La Champions League est la seule grande compétition que je n’ai pas encore disputée. J’ai déjà joué la Coupe du monde et la Coupe de l’UEFA (actuellement Europa League, ndlr) et il manquait la Ligue des champions. J’ai eu peur que, plus tard, je n’aie pas l’opportunité de la jouer. Voilà pourquoi j’ai prôné la stabilité.
Si on comprend bien, sur un plan financier, vous auriez pu trouver mieux et de meilleures offres ailleurs, mais vous avez privilégié l’aspect sportif, à savoir évoluer dans un grand club qui joue pour les titres et disputera la Ligue des champions…
C’est clair. Quand on veut chercher son intérêt financièrement, on le trouve toujours, mais je pense qu’il y a à l’Olympiacos un challenge intéressant et, plus simplement, il y a des gens qui m’aiment. Je suis dans un pays que je connais. En Grèce, on me donne beaucoup d’importance et on me voue beaucoup de respect. Même aux yeux de mes partenaires et du staff technique, je suis quelqu’un de très important. Je ne voulais pas aussi perdre ce statut en prenant le risque d’aller autre part et en ratant également la Ligue des champions.
Justement, lorsqu’on discute avec vos coéquipiers d’aujourd’hui et d’avant, tout le monde s’accorde à dire que Rafik Djebbour est quelqu’un d’adorable qui a juste besoin qu’on le respecte pour qu’il puisse s’imposer, surtout qu’il est passé par des clubs où on ne l’a pas respecté…
C’est vrai. Je pars toujours de l’idée que, où que je débarque, je suis toujours prêt à me sacrifier pour l’équipe dans laquelle je joue, à condition qu’il y ait la clause du respect. Tant qu’il y a le respect, je resterai toujours digne de moi et j’essayerai toujours de donner le meilleur, mais là où le respect est piétiné, j’ai le sentiment de ne plus appartenir à cette équipe.
Vous avez su imposer le respect sur et en dehors des terrains puisque vous avez réussi un challenge pas du tout évident : vous imposez au sein d’une équipe qui, lorsque vous l’aviez rejointe en janvier dernier, était leader du championnat avec la meilleure attaque. Le pari était risqué, mais vous l’avez gagné. Etiez-vous confiant quant au fait de décrocher une place de titulaire en arrivant à l’Olympiacos ?
De toute façon, à ce niveau-là, si tu n’es pas confiant, tu es mort. Il faut toujours avoir la confiance. En plus de ça, j’étais resté trois semaines sans m’entraîner parce que j’étais en conflit avec l’AEK (son club précédent, ndlr). C’était donc difficile aussi sur le plan physique. Mais, comme j’en ai l’habitude, je me bats, je ne lâche rien, je m’accroche… Il y a des gens qui savent reconnaître ces qualités et d’autres pas, mais je reste moi-même. Je suis authentique.
Ironie du sort : vous avez inscrit un but magnifique contre l’AEK et qui a été désigné le plus beau but de la saison. Est-ce une revanche sur le sort ?
On peut dire ça puisque, bizarrement, c’est un match où je marque un superbe but. Le destin a choisi que ça se passe ainsi, mais je ne garde pas rancune à l’AEK. Même si, aujourd’hui, la page est tournée, je garde plus rancune aux dirigeants de ce club qui me dérangeaient. Le club en lui-même, je l’appréciais et je l’aimais. Je me sentais bien là-bas.
On avait bien vu que vous ne gardiez pas rancune à l’AEK puisque, après votre but, vous vous étiez abstenu d’exprimer ostentatoirement votre joie par respect pour vos anciens coéquipiers et pour les supporters…
C’était par respect envers les gens qui m’ont toujours aimé et soutenu. Je pense que c’était le minimum que je puisse faire, surtout que j’étais passé chez un club «ennemi». C’était une réponse ferme à tous ceux qui pensaient que j’allais dénigrer l’AEK. Je ne dénigrerai jamais ce club. Par contre, je ne porterai jamais ses dirigeants en estime.
Il y a une nouvelle saison qui s’annonce avec une participation à la Ligue des champions. Pensez-vous que vous êtes mieux armés cette fois-ci pour aborder cette compétition où vous affichez souvent du beau jeu sans toujours parvenir à vous qualifier au second tour ?
C’est clair. Maintenant, à nous de nous donner les moyens de le faire. Je pense que le staff technique a réajusté le groupe et continue à le renforcer. Il y a beaucoup de joueurs et je crois donc qu’il y aura aussi des départs. L’Olympiacos se donne les chances de pouvoir réussir la Ligue des champions. Il faudra aussi un brin de réussite. Il y a toujours, dans un groupe, deux équipes très costaudes. A nous d’aller chercher des points et donner le meilleur de nous-mêmes pour pouvoir nous laisser une chance de nous extraire du groupe !
Vous avez marqué en Europa League. Rêvez-vous de marquer en Ligue des champions, afin de vous dire que vous avez marqué dans la plus prestigieuse compétition de clubs au monde ?
Ce serait bien. Il y a des équipes avec qui tu sais que tu auras beaucoup de possibilités de marquer et d’autres où tu auras moins de possibilités. Je ne sais pas si j’aurais plusieurs opportunités de marquer, mais si j’en ai, inch’Allah, je ferai de mon mieux.
Rêvez-vous d’affronter une équipe en particulier ? Le Barça, le Real Madrid, la Juventus, le Milan AC, Chelsea, Manchester United ?
Je n’ai pas dans ma tête une équipe de rêve contre laquelle j’aimerais bien joueur. Tout ce que je veux, c’est éviter Barcelone.
Pourtant, marquer contre Barcelone serait formidable !
Non, ce n’est pas ça. Même si le Barça est mon club préféré et celui qui fait rêver beaucoup de personnes, je pense que c’est assez cruel de jouer contre cette équipe (rires).
Il y a une nouvelle saison qui démarre et elle correspond à un nouveau départ pour la sélection nationale avec la nomination d’un nouveau sélectionneur : Vahid Halilhodzic. Comment avez-vous accueilli cette nomination ?
Je n’ai pas d’avis à donner là-dessus. Je suis un simple sélectionnable de l’Equipe nationale. Quand le sélectionneur fera appel à mes services, je me présente et je joue selon le schéma arrêté, voilà tout.
Parlons justement schémas puisque, après avoir digéré la défaite de Marrakech face au Maroc, des gens disent dans leurs analyses que Rafik Djebbour a été victime, à l’aller comme au retour, de choix tactiques : à l’aller, il était chargé de garder le ballon pour préserver le score, et au retour, il était esseulé, malgré le renfort tardif de Karim Matmour, surtout qu’il n’y avait pas de ballons qui arrivaient. Peut-on dire que les schémas tactiques arrêtés vous ont obligé à jouer contre-nature ?
Ce n’est pas quelque chose de nouveau. Je ne vais pas trop revenir là-dessus. C’est quelque chose qui est assez compliqué à vivre en Equipe nationale étant donné qu’il y a toujours des personnes qui croient que c’est l’attaquant qui est nul. Elles sont persuadées que, s’il y en avait d’autres, tout se passerait bien. Je me mettrais ma main au feu que si on mettait Messi ou Cristiano Ronaldo, peut-être que ça irait mieux, mais dans le meilleur des cas, ça va être très compliqué avec d’autres. C’est très frustrant. Quand tu es attaquant, tu t’attends toujours à recevoir de bons ballons et avoir une équipe qui te soutient, qui combine et presse haut. Quand tu te sens un peu isolé devant, c’est quasi impossible de marquer. C’est comme sur l’action du but face aux Etats-Unis : au départ, le ballon ne m’était pas destiné, mais il arrive sur moi et je devais me dém… avec ça. Face au Maroc, c’est pareil : je reçois une reprise ratée de Boughy (Bougherra, ndlr) et il fallait réagir rapidement. J’ai réagi comme j’ai pu et le ballon a frappé le poteau. C’est le destin qui me poursuit avec ça (contre les Etats-Unis, sa reprise avait été renvoyée par la transversale, ndlr). C’est frustrant car, si on avait juste un vrai esprit d’analyse du football, on comprendrait que nous avons eu deux vraies opportunités de marquer : la reprise de volée de Foued (Kadir, ndlr) et ma tête et c’était les moments du match où il y avait le plus d’Algériens dans la surface adverse. Personne ne l’a souligné. C’est frustrant que personne ne puisse analyser le football correctement. On est toujours en train de blâmer à gauche, à droite sans vraiment apporter de critiques justes.
Vous voulez dire que les deux seules fois où vous étiez en nombre suffisant en attaque, vous avez su créer le danger ?
Tout à fait. C’est vrai que c’était sur des balles arrêtées, mais il faut quand même le souligner. Ce n’est pas bizarre. La première fois, ça peut être un coup de chance, mais pas la deuxième fois. C’est ce qu’il nous manque. Les Marocains, quand ils attaquaient, avaient deux joueurs qui attendaient au point de penalty et un autre plus excentré. Nous, nous n’avons jamais été dans cette situation-là.
Quand Halilhodzic dit dans sa conférence de presse qu’il veut que les joueurs jouent plus vers l’avant et que l’Algérien n’est pas fait pour jouer la défensive, ce discours vous encourage-t-il ?
C’est ce que je me casse la tête à répéter depuis un bon petit moment : les Algériens doivent jouer de l’avant. Que ce soit avec Djebbour, avec Matmour ou avec qui tu veux, le football algérien doit être un football champagne porté vers l’avant. Il se pourrait qu’on perde, mais on perdrait 4-2, 4-3 ou on gagne 5-4. Ça doit être ça, le football algérien ! C’est ça le naturel de l’Algérien ! Depuis un an ou un an et demi, j’entends que l’Algérie est une équipe qui joue en contre-attaque. Ça me frustre ! Surtout au regard des joueurs que nous avons au milieu du terrain. Je ne dis pas que ce sont de grands joueurs. On n’a pas de grands joueurs en sélection, mais on a de bons joueurs et, avec ces bons joueurs, il y avait quelque chose à faire. Je pense qu’il y a d’autres schémas à faire. Contre les grosses équipes, d’accord, on joue la contre-attaque, mais on n’affronte pas toujours les grosses équipes.
On dirait qu’on entend Vahid Halilhodzic, lui qui avait affirmé, dans sa conférence de presse, que nous n’avions pas de grands joueurs et qu’il n’en voulait pas, mais qu’il suffit de bons joueurs pour faire une bonne équipe…
De toute façon, même s’il voulait de grands joueurs, il n’y en a pas. L’Equipe nationale a été surcotée et on s’en aperçoit tous les jours. IL N’Y A PAS DE GRANDS JOUEURS en Equipe nationale ! On a de bons joueurs, à la limite de très bons joueurs, mais pas de grands joueurs.
Beaucoup de gens disent que votre mauvaise prestation à Marrakech est due au fait que vous êtes resté à l’arrêt durant un mois, après la fin du championnat grec, et que vous, de surcroît, vous avez été blessé lors d’un match amical. Pensez-vous que c’est cela qui explique votre prestation ou bien vous avez été mauvais parce que ça n’a pas marché pour tout le monde ?
(Rires) Je pense que le cas Djebbour est un cas assez spécial en Equipe nationale. Je suis un peu la bête noire de la presse.
Pas du public, en tout cas, car les supporters vous adorent…
Je n’ai pas parlé du public. J’ai parlé de la presse. Je suis sa bête noire parce que je suis antipathique avec elle. Je n’ai jamais vraiment apprécié la presse et le rôle qu’elle a, surtout la presse algérienne. Elle devrait avoir un rôle éducatif envers le peuple et je me bats pour le dire car le peuple en a réellement besoin. C’est un peuple qui a souffert et qui a besoin aussi de quelques repères. Après, ce n’est pas tout. Je ne pense pas que les sélectionneurs me font jouer parce qu’ils m’aiment. Je pense que Saâdane était loin de m’aimer. Je n’étais pas son chouchou, mais il m’avait fait jouer quand même. Benchikha m’a porté beaucoup de respect, pas parce que je suis Djebbour, mais parce qu’il a reconnu mes qualités. C’est pour ça qu’il m’a fait jouer. Sinon je ne jouerais pas. Il y a la place de numéro 9 en Equipe nationale, mais je n’ai pas écrit mon nom dessus. Je n’ai jamais dit que personne ne prendrait ce numéro. Cette place appartient à tout le monde.
Vous pensez être mal-aimé des sélectionneurs ?
Je ne pense pas que Saâdane m’aimait, mais il m’a fait quand même jouer. En revanche, je pense honnêtement que Benchikha m’appréciait.
Quand même, la presse a fait vos éloges après le match de Annaba en soulignant que vous avez fait gagner environ 10 minutes à votre équipe en gardant le ballon ou en provoquant des coups francs…
C’était dur ! Vous croyez que je prends du plaisir dans ces matches-là ?
Est-ce donc comme Matmour qui disait, lorsqu’il évoluait en latéral droit dans un schéma de 3-5-2, surtout face à la Zambie à Chililabombwe, qu’il avait fait du n’importe quoi en terme de jeu, juste par amour du pays ?
C’est exactement cela. En club, je ne pourrais pas subir ça. Moi, j’aime le pays. Je l’ai toujours aimé. Je ne suis pas un arriviste. Je ne suis pas arrivé il y a un mois pour dire «J’aime l’Algérie». Depuis que je suis né, j’ai l’habitude d’aller en Algérie. Que je sois en sélection ou pas, quel que soit X, j’aime mon pays. Mais j’entends parfois de ces c… ! Je ne veux pas me faire passer pour une victime, mais des fois, c’est embêtant. Des gens disent du mal alors que toi, tu es en train de te battre dans tous les sens, sachant que le style de l’équipe est parfois compliqué pour toi, mais tu dois t’y adapter. Moi, la critique ne me dérange pas, mais la critique mauvaise, néfaste…
De plus, provenant parfois de gens qui ne sont pas habilités à faire des critiques…
Moi, j’espère juste que, si on donne le temps à Halilhodzic de travailler et si on lui fournit les moyens nécessaires, il peut redorer le blason de l’Algérie. C’était le choix de Benchikha, mais il a eu très peu de temps pour travailler, ayant été sur un siège éjectable. Personnellement, qu’il me prenne ou qu’il ne me prenne pas, je m’en f… car le peuple passe avant moi. C’est le peuple qui a besoin de vivre des victoires. Ce qu’on veut, c’est de redonner de la joie au peuple. Lorsque je suis rentré à Athènes, les Algériens qui m’avaient rencontré étaient très frustrés aussi. Personnellement, j’étais très touché. Nous avons perdu 4-0 contre le Maroc, c’est inadmissible ! Nous sommes tristes. Maintenant, il faut relever la tête. C’est ça l’Algérien. Nous avons perdu une très grosse bataille, mais la guerre continue. Dieu merci, il y a cette CAN, celle de l’année prochaine et la Coupe du monde 2014 pour relancer le football algérien. Il ne faut pas qu’on baisse les bras. On a cette chance-là, il faut savoir la saisir.
On sait que Halilhodzic aime piquer ses joueurs. Est-ce dans ce sens qu’il a déclaré que deux attaquants n’ont inscrit que 3 et 2 buts, allusion faite à Abdelkader Ghezzal et à vous ? Ou bien comprenez-vous cela comme un discours de motivation lorsqu’il ajoute qu’il veut y remédier ?
C’est surtout un discours embêtant parce que lorsqu’il y a un attaquant qui met 3 ou 4 buts, c’est embêtant pour un sélectionneur qui vient d’arriver et qui était peut-être prêt à travailler avec des gens qui ont mis une vingtaine de buts. Peut-être qu’il n’a pas suivi toute l’histoire de l’Algérie. Nous sommes une équipe qui joue beaucoup défensivement et en contre-attaque et cela justifie un peu ça (le faible ratio de buts, ndlr). On va tous s’accorder à dire que, dorénavant, inch’Allah, les attaquants de l’Equipe nationale vont commencer à marquer des buts parce que c’est embêtant de jouer toujours défensif. J’espère que le schéma qui sera proposé par le nouveau sélectionneur sera beaucoup plus offensif, avec de réelles velléités d’aller marquer des buts.
Pensez-vous que Ghezzal a lui aussi été victime de ces choix tactiques ?
Pour Kader, je pense que la Coupe d’Afrique l’a démonté. Je suis désolé, mais un joueur qui joue en Italie, même dans le bas du tableau, a un profil. Nous sommes trois ou quatre attaquants en sélection, mais si on y regarde bien, nous avons des profils différents, mais qui peuvent être complémentaires. Djebbour peut être sélectionné comme pourrait l’être Ghezzal, Ziaya, Soudani ou Matmour, même si ce dernier est moins dans notre registre puisque ce n’est pas tout à fait un attaquant de pointe, mais il peut passer attaquant. Je pense qu’il y a des choses qui peuvent aider.
Vous dites que l’Algérien ne renonce jamais. Optimiste donc quant à la capacité de l’Algérie de relever la tête ?
Si je n’étais pas optimiste, j’arrêterais même ma vie (rires). Optimiste, il faut l’être. Il y a toujours de l’espoir. On l’a bien vu, l’Algérie, même historiquement, est passée par des phases compliquées, mais elle a toujours su relever la tête. Il en est de même pour nous. Le football reste quelque chose de mineur dans la vie, mais c’est à nous de faire en sorte que les choses se passent pour le mieux dans ce domaine.

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Citation :: Benzia pas comme Boudebouz
PUBLIE LE : 11-07-2011 : 16 H 21
Dans une interview publiée par nos confrères de Francefootball.fr, le jeune franco-algérien Yacine Benzia qui a brillé lors de la phase finale de la coupe du Monde des U17, a affirmé qu'il espérait rester longtemps en équipe de France. Interrogé si l'exemple de Ryad Boudebouz qui a évolué dans les catégories jeunes françaises avant d'opter pour le choix du cœur en répondant favorablement à la sollicitation de l'Algérie à un âge très avancé, ne l'inspirait pas, Benzia répond: "Non, pour l'instant je ne me prends pas la tête avec ça. Là je suis en équipe de France et j'espère y rester le plus longtemps possible. Je suis concentré sur mon avenir en club et avec l'OL. Après on verra..." Pour rappel, Boudebouz à son âge avait émerveillé les recruteurs de plusieurs équipes européennes à l'instar de Manchester United qui avait envoyé un émissaire jusqu'à Colmar pour le convaincre de rallier le centre de formation Mancunien, chose que Ryad avait refusé pour des raisons déjà évoquées.

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Citation :: Bougherra «Je n’aime pas perdre quelle que soit la nature du match»
PUBLIE LE : 12-07-2011 | 00:00 | PAR MOUMEN A.«C’est un revers décevant mais on n’est pas pessimistes»
Il affrontera demain Leverkusen

Réagissant sur le site officiel de son club, le défenseur central algérien des Glasgow Rangers, Madjid Bougherra, a livré ses impressions sur la dernière déconvenue de son équipe face au pensionnaire de la Bundesliga 2, le Vfl Bochum. Ce dur revers essuyé samedi en déplacement, sur le score de trois buts à zéro, n’a pas été du goût de Bougherra qui a donné son avis à ce sujet : «Moi, je n’aime par perdre quelle que soit la nature du match. Mais ce qui est décevant, c’est que l’équipe est passée à côté de son objectif dans ce match amical face à Bochum où on n’a pas évolué sur notre véritable valeur.»

«C’est un revers décevant mais on n’est pas pessimistes»
Poursuivant son intervention, Madjid Bougherra, qui a été épargné par son entraîneur à la dernière minute de ce duel contre le Vfl Bochum, en raison d’une légère blessure, trouve que la manière avec laquelle ses camarades ont perdu cette empoignade est quelque peu décevante : «On a perdu ce match de manière incompréhensible. Par cette façon d’évoluer, on a donné confiance à notre adversaire. En matière de jeu, on a été bons pendant 60 minutes, mais après, on a sombré. C’est un revers décevant mais on n’est pas pessimistes.»

Il affrontera demain Leverkusen
En stage en Allemagne, les Glasgow Rangers multiplient les rencontres amicales en prévision de la nouvelle saison où le club sera engagé en Champions League notamment. Ainsi, après avoir disputé deux rencontres amicales, dont une perdue sévèrement face au Vfl Bochum de Anthar Yahia, les coéquipiers de Madjid Bougherra affronteront demain la redoutable formation du Bayer Leverkusen. Laissé au repos lors de la récente confrontation, Bougherra devrait reprendre sa place dans l’axe de la défense. Un renfort souhaité par McCoist lorsqu’on sait que le compartiment défensif des Rangers, qui était le point fort des Blues, est devenu le maillon faible de l’équipe championne d’Ecosse.

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