Citation :

La presse argentine tire à boulets rouges sur sa sélection après l'élimination face à l'Uruguay (1-1, 4-5 t.a.b.) en quarts de finale de la Copa America. Si les individualités, notamment Lionel Messi ou Carlos Tevez, ne sont pas épargnées, le collectif inquiète encore davantage les médias du pays.

L'Argentine broie du noir après ce qu'il conviendra d'appeler le "Maracanazo de Santa Fe". Soixante-et-un ans jour pour jour après avoir déprimé le peuple brésilien en remportant la finale de la Coupe du monde 1950 face à la Seleçao au Maracana, l'Uruguay a réservé le même sort au voisin argentin, éliminé par la Céleste (1-1, 4-5 t.a.b.) en quarts de finale de "sa" Copa America. "C'est un échec national" titre Olé, l'un des quotidiens sportifs les plus populaires d'Argentine pour résumer le sentiment de désillusion qui anime le peuple argentin au terme d'une compétition où l'Albiceleste n'aura jamais su se montrer à la hauteur des attentes placées en elle.

Celles-ci étaient énormes pour une sélection qui espérait mettre un terme sur son sol à 18 années d'années d'insuccès sur la scène internationale, et oublier l'humiliation subie face à l'Allemagne (4-0) en quarts de finale de la dernière Coupe du monde. Le scénario d'une rencontre au cours de laquelle l'Albiceleste a longtemps été en supériorité numérique ne fait que renforcer les regrets argentins. "L'Uruguay a gagné aux tirs au but et élimine l'Argentine après avoir disputé la quasi-totalité de la deuxième période à dix contre onze. Muslera a tout arrêté dans le jeu avant de sortir le tir au but de Tevez. Le rêve est terminé", poursuit Olé. "La sélection argentine, qui était favorite de la Copa America, a fait une bonne première période avant de buter sur un adversaire intelligent", résume pour sa part l'édition en ligne du quotidien Clarin.

Les médias argentins déversent leur frustration sur le sélectionneur, Sergio Batista, qui a d'ores et déjà annoncé qu'il ne démissionnerait pas de son poste après l'élimination de son équipe. Mais aussi sur Lionel Messi, brillant au cours de la première période avant de s'éteindre malgré quelques éclairs après la reprise. "La Copa America a abouti à une nouvelle frustration pour Lionel Messi", souligne le quotidien La Nacion, qui s'en prend également à Carlos Tevez. "Tevez a échoué et reste au coeur de la tourmente", écrit le quotidien au sujet d'un joueur que Batista n'avait pas convoqué dans un premier temps avant de le rappeler sous la pression populaire. Mais les échecs individuels ne doivent pas masquer les carences collectives d'une équipe à la recherche de son identité, comme l'explique La Capital : "Personne ne sait comment cette équipe joue, alors le résultat ne peut pas être positif. L'espoir de gagner la Copa America a été brisé, et il est urgent de penser au profil qu'il faut donner à cette sélection."

Eurosport - Vincent BREGEVIN

Il est temps pour tout le monde de se mettre une poche de glace sur le crane en Argentine
Les résultats des clubs et de l' équipe nationale méritent de s' en occuper sérieusement et pas dans la presse

Citation :

A seulement 21 ans, le meneur de jeu convoité par le PSG s'est imposé comme le stratège d'un Brésil qui affronte le Paraguay dimanche soir (21 heures), en quarts de finale de la Copa America.

Numéro dix dans le dos, il est l'éclaireur du Brésil. Paris est prêt à casser sa tirelire pour l'attirer dans ses filets. Santos ne le vendra pas à moins de 50 millions d'euros. Paulo Henrique Ganso - appelez-le Ganso - n'a que 21 ans. Mais le meneur de jeu de Santos a déjà les clés d'une Seleçao qui défie le Paraguay dimanche soir (21 heures), en quarts de finale de la Copa America.

Mano Menezes a longtemps cherché la perle rare. Le sélectionneur auriverde a essayé Ronaldinho, Renato Augusto, Thiago Neves, Carlos Eduardo, Coutinho, Jadson et Lucas. Et en août 2010, il a offert à Ganso sa première sélection, lors d'un match amical face aux Etats-Unis (2-0). "Cela valait la peine de l'attendre, parce que c'est un des meilleurs joueurs à ce poste, se félicite Menezes. Il fait l'équilibre entre le milieu, les actions offensives, la possession de balle et l'initiative de jeu."


L'héritage du futsal

Ganso a déjà distillé trois passes décisives dans cette Copa America. Trois caviars pour Jadson, Fred et Neymar. Avec son coéquipier de Santos, l'entente est prometteuse. Elle s'est avéré évidente face à l'Equateur (4-2). Enfin. "On se connaît par coeur, et à l'entraînement, on perfectionne les choses, explique l'attaquant à la crête. On parle de telle ou telle erreur. Et lui me dit toujours où donner le ballon et où me lancer, parce qu'il aura alors plus de facilité pour me glisser le ballon."

Ganso a fait ses classes en futsal. Ça se voit : la filiation technique saute aux yeux. "Je ne sais pas si ça m'a facilité les choses, mais c'est sûr que ça m'a aidé dans les mouvements, le fait de penser rapidement et dans la précision des passes". Il cherche toujours la solution directe, l'ouverture lumineuse. Cette prise de risques maximale s'accompagne inéluctablement d'un déchet conséquent: il a manqué vingt-cinq passes en trois matches. "C'est normal, dédramatise Menezes. Il ne faut pas oublier où il évolue sur le terrain. Il est responsable de la dernière passe et aussi de l’avant dernière. Et puis les défenses sud-américaines sont très compactes. Alors forcément, cela réduit les chances de réussite." Jusqu'ici, la Seleçao ne s'en plaint pas. Santos non plus.

Phileas Tobb a écrit:

Il est temps pour tout le monde de se mettre une poche de glace sur le crane en Argentine
Les résultats des clubs et de l' équipe nationale méritent de s' en occuper sérieusement et pas dans la presse

ben depuis qu ils ont viré Diego c est plus la meme ambiance je trouve .

Maradona est un épiphénomène dans les malheurs récents du foot argentin
C' est d' ailleurs le seul bénéficiaire de cette nouvelle déconvenue (même s' il doit etre malheureux)
Au moins ça montre que ce n' est pas lui le responsable du bazar vu qu' il a passé la main

je trouvais que l equipe marchait mieux sous sa direction

Il s' en prenait plein la tete
Tu te souviens de sa phrase en conf de presse pour les journalistes ?
T' avais aussi des joueurs qui le pourrissaient (ceux qu' il n' avait pas selectionné)
Y a eu de beaux matchs c' est vrai, mais globalement son passage fut mitigé (qualif CDM ric rac)
Mais je pense que c' est le niveau global des joueurs qui a baissé (pour un Messi, combien joueurs supposés excellents mais qui sont moyens au final)
Et c' est pas un hasard si le foot argentin est en crise...financière + un Boca en perte de vitesse et un River relégué

Messi sans iniesta et xavi c'est pas la meme chose mettez xavi et iniesta au real et ronaldo va marquer 60 but par saison

Phileas Tobb a écrit:

Il s' en prenait plein la tete
Tu te souviens de sa phrase en conf de presse pour les journalistes ?
T' avais aussi des joueurs qui le pourrissaient (ceux qu' il n' avait pas selectionné)
Y a eu de beaux matchs c' est vrai, mais globalement son passage fut mitigé (qualif CDM ric rac)
Mais je pense que c' est le niveau global des joueurs qui a baissé (pour un Messi, combien joueurs supposés excellents mais qui sont moyens au final)
Et c' est pas un hasard si le foot argentin est en crise...financière + un Boca en perte de vitesse et un River relégué

de toute façon je doute que le coach actuel reste vu comment sa fonctionne labas . Apres c est comme en france les stars ne jouent pas leur niveau en selection car sinon quand tu regarde l equipe ...pour moi c est les meilleurs du monde

On ne peut comparer aucune selection avec aucun club (et encore, le fond de jeu du Real peut-il s' apparenter avec celui d' un club ???)
Mais je suis d' accord avec toi, les joueurs autour de Messi n' ont pas le même niveau ni les même automatismes
Et je ne sais pas ce que donnera Messi ailleurs qu' au Braça (alors que CR a prouver qu' il pouvait s' acclimater ailleurs... ceci dit, il fait quoi CR en équipe du Portugal ? )
Mais malgré tout, je préfère Messi a Mr Gomina

Sa toujours était le cas pour pas mal de sélection, les gars on dut mal à tous assumer et certains on plus de mal à éclore en sélection mais façon il est vrai que comme le dit Spouck dans des pays avec une telle ambition après une mauvaise campagne de la Copa América je doute que le selectionneur reste en place

Maintenant je trouve qu'il est devenu trop monnaie courant de squizzer le sélectionneur dès qu'un mauvais résultats arrivent ils laissent même pas le temps au gars de mettre en place sa tactique vous regardez dans le temps on laisser quand même plus facilement le gars 5 ou 6 ans en place, Là au bout de 2 ans hop tu saute

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Le Pérou en demi-finale contre le cours du jeu

Le Pérou s'est qualifié pour les demi-finales de la Copa America en battant sur la fin la Colombie (2-0 a.p.) dans un match pourtant maîtrisé par les Cafeteros, dont le gardien a fait deux erreurs fatales et l'attaquant Falcao a raté un penalty, samedi à Cordoba.

Le Pérou, resté bloqué en quarts lors des trois dernières éditions du tournoi, rencontrera mardi à La Plata le vainqueur du match Argentine-Uruguay, disputé en soirée.

Le gardien colombien, Martinez, fut l'homme du match malgré lui: une sortie hasardeuse dont Lobaton profitait d'une frappe limpide (102e), puis une relance ratée, sur laquelle Vargas enfonçait le clou (111e).

Et pourtant, après une première période équilibrée, les Colombiens ont largement dominé les débats, sans réussir à conclure. Moreno pourra pester contre ses coéquipiers, ayant été le seul à se décarcasser parmi les éléments offensifs. Il manquait d'abord deux fois le cadre (38e, 63e) avant d'obtenir le penalty raté par Falcao croisant trop son tir (66e), puis de faire trembler le poteau d'un missile (68e).

Guarin trouvait la barre (90e+2) au cours d'un match assez discret, à l'image de Ramos et Falcao. Les latéraux Armero et Zuñiga, habituellement très offensifs, étaient bien contrôlés par les Péruviens.

Dominés physiquement, sans ressort, ces derniers ont su plier sans rompre. L'attaquant Guerrero passait plus de temps à râler auprès de l'arbitre et à s'enferrer dans des actions solitaires qu'à aider son équipe, et le capitaine Vargas paraissait transparent.

Le bilan offensif des Péruviens fut dès lors bien maigre, avec les seuls tirs de Chiroque (49e) et Balbin (81e). Mais si le gardien adverse les aide...

Sleguitch a écrit:

laisser quand même plus facilement le gars 5 ou 6 ans en place, Là au bout de 2 ans hop tu saute

Je pense que c' est la loi du haut niveau
Ca ne date pas d' aujourd' hui je veux dire
Les grosses écuries, les grosses nations subissent cette pression du résultat depuis toujours
Le seul exemple qui me vient a l' esprit (qui a réussit je veux dire), c' est Aimé Jacquet
Et faut aussi remettre les choses dans leur contexte (défaite qui élimine encore une fois la France pour une phase finale...plus rien depuis 1986)
Quand je parlais de sérieux, c' est que la fédé et les clubs argentins bossent a nouveau main dans la main avec un objectif commun
En l' état actuel des choses, les deux sont perdants
Mais l' obligation de résultats pour l' Argentine, le Brésil, l' Italie etc...elle est permanente

Citation :

L'Uruguay sort l'Argentine

L'Argentine est sortie de sa Copa America après 120 minutes d'un match intense face à son ennemi juré l'Uruguay. Elle a fini par céder aux tirs au but qu'elle a tant voulu éviter.

Le rêve d'une nouvelle Copa America sur son propre sol ne restera q'un« rêve » pour tous les Argentins. Comme en 1987 avec Maradona, l'Albiceleste a vu voisins uruguayens lui barrer la route de la gloire. Mais le scénario de la nuit dernière laissera beaucoup plus de regrets cette fois-ci. On en a même entendu avouer que certains avaient quitté le stade avant les tirs au but. La production d'adrénaline avait été trop forte. Nerveusement à plat ils ne supportaient pas de vivre la suite. Tous ceux-là vont comprendre ceci : avec le temps de l'élimination directe, la Copa est entré dans une phase où le mental pèse autant que la technique. Il est même certain que le mental va influer sur le physique et sur la tactique. La détermination et la volonté de dépassement priment plus que tout, et c'est dont la Celeste a fait preuve pour créer l'un des plus grands exploits de ce début de siècle, n'ayons pas peur de le dire. Fallait pourtant s'en méfier avec les demi-finalistes du dernier mondial, car le vers « Sabremos cumplir » (Nous serons à la hauteur) fait encore partie des paroles de l'hymne national.

Un état d'esprit conquérant

Bien sur comme dans tout exploit, il se cache quand même un grand « héros » à l'intérieur. Et comme la nature fait « bien » (ou mal les choses), c'est le portier Fernando Muslera, le plus argentin des uruguayens qui est né y a 25 ans à Buenos Aires, qui a eu l'honneur de changer l'histoire. Imperméable durant la majeure partie de la rencontre, grâce à son sens de placement, sa vigilance et son impressionnante souplesse, il forma presque à lui seul ce mur hermétique que l'Argentine n'a pas su franchir. Mais l'équipe uruguayenne a aussi mis dans la balance du match toute la qualité de lutteur de ce petit peuple sud-américain. Pendant que la rencontre montait en tension et en suspense on s'est surpris à penser que cette équipe, capable d'acharnement discipliné et don de soi même en infériorité numérique (durant 40 minutes) pouvait donner, dans des situations extrêmes une confiance monumentale et un état d'esprit conquérant digne des plus grands guérilleros.

L'histoire bien entendu ne pouvait quand même pas basculer dès la 5e minute quand Diego Perez se jeta dans la surface pour prolonger dans les buts une tête d'Alvaro Perreira (0-1), c'était beaucoup trop tôt. Mais cette ouverture de score montrait les réelles intentions de la Celeste, qui ne s'est jamais laisser intimider par les individualités adverses. Pourtant on pouvait craindre le pire, l'équipe concoctée par Sergio Batista était la même qui a laminé le Costa Rica (3-0) et comme Messi s'est senti pousser des ailes y a quatre jours dans la peau d'un passeur magique, il continuait sur la même lancée en délivrant une sublime passe à Higuain pour l'égalisation de la tête de madrilène (18e, 1-1). Or le festival ne se prolongeait pas bien longtemps, la pression qui les accompagnait dans ce stade de Santa Fé fut un peu plus grande que leurs espoirs. La grande trouille les a plongés dans un doute extrême. Plus rien ne se passait jusqu'au tir de Messi (63e) et cela malgré l'expulsion du buteur uruguayen Perez, quelques minutes avant la mi-temps.

Muslera était imbattable

C'était le moment pour Muslera de se réveiller et de se démarquer sur le terrain comme un gladiateur se démarque dans une arène. Tour à tour Di Maria (66e), Higuain (78e, 90e), Tevez (90e) verront les gangs du jeune portier de la Lazio Rome repousser leurs tentatives. Forlan, lui de l'autre côté ne parvenait pas à ajuster sa tête sur une passe trop appuyée de Suarez dans les dernières secondes du temps réglementaire (90e). L'Argentine ne pouvait donc éviter les prolongations. Et plus l'équipe dominante pousse dans le vide, plus l'effet boomerang la fragilise. C'est ce que Mascherano confirmait à la 87e quand il laissait ses coéquipiers de nouveau a égalité numérique suite à un tacle par derrière sur Suarez et un second jaune qui s'en suivit. Curieusement, l'équipe de Batista se créait plus d'occasions durant les prolongations, à quatre reprises les 60 000 spectateurs crurent à une délivrance. Sur un tir en pivot de Higuain (114e), puis sur un autre tir de Higuain (121e) puis Pastoré (123e) et puis finalement celui de Messi (126e). En vain.

Vous l'aurez peut-être deviné, Muslera s'interposait à chaque fois sur la trajectoire de tous les tirs adverses. La belle résistance uruguayenne – qui n'a été possible que grâce à de réelles qualités techniques – dut provoquer une sacrées tempêtes dans les crânes argentins. Et pour la séance des tirs au but, c'est ce qu'il fallait éviter. Un seul manqué, une seule erreur condamnait tout un peuple. Le tir de Tevez qui était pourtant tiré tout en force sur la droite de gardien était arrêté par le « héros » Muslera. Messi, Burdisso, Pastoré et Higuain marqueront les siens, mais l'Uruguay n'en ratait aucun et Caceres envoyait son équipe en demi-finale de la Copa America pour la cinquième fois de suite. Ils affronteront le Pérou à ce stade et les portes de la finale n'ont jamais parues aussi grandes. L'Argentine et Messi n'avaient d'autres choix que de quitter la compétition les têtes basses. On le sentait, cette fois encore ce n'était pas leur année. L'agitation autour d'eux était beaucoup trop forte, pourtant en 2014 ça sera un peu plus pareil.

Ce soir 21h Canal + ou https://www.youtube.com/user/CopaAmerica

Cette nuit 0h15 Canal + sport ou https://www.youtube.com/user/CopaAmerica

ahh ben nickel j aurais le resultat du match du Bresil

les demi et final c est quand Zam ? mercredi pour les demis ? et la final Dimanche prochain ?

la première demi URUGUAY-PERU nuit de mardi à mercredi 2h45
la seconde demi nuit de mercredi à jeudi 2h45

match 3/4 eme place samedi 21h

la finale dimanche 21h

bon pas de bol je loupé les 2

Citation :

Le Seleçao rentre à la maison

Au lendemain de l'élimination de l'Argentine, le Brésil sort lui aussi de la Copa America 2011. Au terme d'une partie qu'elle a dominé, la Seleçao n'a pas su marquer et se fait finalement sortir aux tirs au but par le Paraguay. .

Rappelez-vous 1998. Rappelez-vous le stade Félix Bollaert à Lens, la France affronte le Paraguay en huitième de finale de la Coupe du Monde. A cet époque, le Paraguay n'est encore quasiment rien sur la carte du football. Mais il s'apprête à le devenir. Ce jour là, les Guarani n'ont qu'une obsession : attendre les tirs au but pour sortir la France de sa Coupe du Monde. Et autant dire que la mission a failli être accomplie, Laurent Blanc délivrant tout un pays grâce à son but en or. Treize ans plus tard au stade Mario Kempes de Cordoba, le Paraguay a refait la même, tenant cette fois-ci jusqu'au bout. La victime ? Le Brésil.

Pourtant, avant le coup d'envoi, on n'attend pas du tout cette physionomie de match. En poule, les deux équipes se sont déjà affrontées et malgré le nul (2-2), le Paraguay avait marché sur la Seleçao. Aujourd'hui, on pensait que le Brésil allait plus être à même de maitriser le match et de rivaliser. En fait, le Paraguay l'a carrément laissé venir.

Bien organisé dans son 3-4-3, le Paraguay a attendu. Bien en place, durs sur l'homme, les Guarani ont joué une partition très défensive. C'est bien simple, en 120 minutes, les coéquipiers de Lucas Barrios n'ont pas eu l'occasion d'user les gants de Julio César. Il faut dire que pour en arriver jusque-là, il fallait passer sur le corps de Ramires et Lucas. Et ça n’a jamais été le cas, les deux videurs de Chelsea et du Liverpool FC avaient décidé que pour passer la ligne médiane, il ne fallait pas porter de maillot rayé rouge et blanc.

Pour autant, malgré sa domination territoriale, la Seleçao n’a pas eu tellement d’occasions. Première grosse alerte à la 26ème minute : Ganso récupère un ballon très haut, oriente le jeu vers Robinho à l’entrée de la surface. Celui-ci temporise bien et voit le démarrage de Neymar sur sa droite, il sert et envoie Neymar défier Justo Villar. Le jeune prodige manque sa frappe et l’envoie loin à côté. Le prodige rate encore. Mauvaise Copa pour lui.

Nouvelle occasion pour Neymar juste au retour des vestiaires, où bien servi par Pato il frappe et bat Villar cette fois. Mais Alcaraz était sur sa ligne et sort le ballon. Le Paraguay sortira d’ailleurs un autre ballon chaud, dans les dernières minutes, quand Fred (entré à la place de Neymar) reprend de la tête un corner de Ganso mais Barreto était au bon endroit au bon moment. Entre temps, Ganso avait trouvé le poteau sur une belle-volée, et Pato s’était permis de rater un face à face avec Villar. 0-0 donc à la fin du temps réglementaire.

La prolongation n’apportera pas d’occasion, juste une grosse échauffourée entre les deux équipes à la sortie de laquelle Lucas et Alcaraz seront exclus. Rien d’autre à signaler, tirs au but.

Et dans cette séance, n’ayons pas peur des mots, la Seleçao va être ridicule. Elano est le premier tireur et s’élance comme s’il n’avait aucune envie de frapper. Forcément, ça part 10 kilomètres au dessus. Heureusement pour lui, Barreto n’est pas mieux et tire à côté. Mais dans la foulée, Thiago Silva échoue sur Villar et André Santos va lui aussi viser les pigeons. Bien sûr, le Paraguay marque par Estigarribia et Riveros. Et Fred conclue magnifiquement la séance avec une course d’élan foutage de gueule et un tir un mètre à côté. Chapeau les artistes. Le Paraguay est en demi-finale.

Le Brésil échoue malgré la domination du fait d’un Paraguay très solide et parfois chanceux. Par contre, manquer de nerfs à ce point-là dans la séance de penaltys, c’est quand même gravissime.[b]

Citation :

Le Venezuela en demi

Le Venezuela s'est qualifié dimanche pour les demi-finales de la Copa América-2011 en battant le Chili 2-1 en quarts de finale de cette compétition, au Stade du Bicentenaire de San Juan, en Argentine.

Le Venezuela, qui disputera ainsi sa première demi-finale de l'histoire en Copa America, rencontrera mercredi à Mendoza le Paraguay, vainqueur du Brésil.

La discipline tactique des Vénézuéliens en milieu de terrain a finalement prévalu sur les volontés offensives des Chiliens qui n'ont pu se développer complètement.

Les Vénézuéliens ont ouvert la marque à la 35e minute par Oswaldo Vizcarrondo. Aucun autre but n'a été marqué avant la pause. En deuxième mi-temps, le Chili réussissait à égaliser grâce à Humberto Suazo à la 69e. A la 80e minute, Gabriel Cichero envoyait cependant son équipe en demi-finale en marquant le but de la victoire.

"Fidel Castro nous a porté chance !", s'est exclamé le président du Venezuela Hugo Chavez sur son site Twitter depuis Cuba.

non la surprise . Un boulevard pour l Uruguay c est bon ça

Vu comment les gros tombent, c' est p'tet pas un bon signe pour l' Uruguay, ça !

Fais attention dans cette Copa il n'est pas bon d'être favori, mais pour Forlan & Co, j'espère qu'ils vont aller au bout.
Salut Tobb exactement ce je pensais

elle est deja bizarre cette Copa America on va pas en rajouté une couche .